Le mal aux seins

Amies filles de l’Internet, je viens vers vous pour demander des conseils avisés pour apaiser les souffrances qui sont miennes depuis quelques mois déjà. En effet, je souffre d’un syndrome pré-menstruel qu’on pourrait aisément renommer de mi-mensuel (le syndrome) puisque voilà : J’AI UN PUTAIN DE MAL AUX SEINS. Ouille, ouche, aïe (ne rien cocher, chaque mention est utile).

Vous arguerez sûrement que je suis bien chochotte de me plaindre de ces petits désagréments qui sont le lot mensuel de nous autres, le sexe faible, mais c’est que ça dure 15 jours dans le mois cette affaire ! Imaginez qu’en février il y  aura donc plus de jours où J’AI UN PUTAIN DE MAL AUX SEINS que de jours où je n’ai pas mal aux seins.

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Dans tes classeurs de lycée…

Je sais pas si je vous ai déjà dit (oui ? non ? NSP ?) que Nounours était professeur ? Sûrement que non en fait ; on ne se vante pas trop que son mec arpente durement les couloirs de l’éducation nationale pendant de longues (+/- 15) heures durant toute la semaine…
C’est déjà assez dur pour lui toutes ces vacances où l’oisiveté payée rend un peu dingue. Mais, c’est vrai que souvent, il me répond que bon y’a les copies à corriger et que c’est du boulot tout ça. C’est vrai.

Et puis j’ai voulu en avoir le coeur net de toutes ces copies à corriger et que c’est du boulot et j’ai demandé : « Dis voir, y’a du futur prix Nobel cette année ? »
Nounours, il m’a balancé le paquet de copies dans le coccyx (c’est notre petit endroit préféré, our lovely bone if you prefer…), et il a dit « Oui, oui, y’a du level !« 

Les copains, j’ai eu un choc ! J’ai cru un moment que Brian suivait ses cours. Et puis non, en fait. Brian est beaucoup plus brillant dans sa connerie. Brian est 2.0 au moins. Les élèves de Nounours sont -50 au dessous du niveau du Minitel.

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Exquise esquisse

L’autre fois que je discutais avec Anne-So de trucs particulièrement sérieux – fait  rare pour une blogueuse dont le champagne coule dans les veines en continu de 19h à 23h59 (plage horaire des raouts de blogueries) – je ne sais plus comment c’est arrivé, mais je lui ai balancé que je n’étais sûrement pas faite pour le bonheur.

Je ne suis plus très sûre du libellé exact de sa réponse (j’avais un serre-tête « oreilles de Minnie » qui me bouchait sévère la trompe d’Eustache), mais en gros c’était plutôt fataliste et salvateur pour moi puisqu’elle m’a répondu que le bonheur n’existait pas, si ce n’est des petits morceaux de vie de genre 10 mn où tu te sens bien. Disons, pas trop mal.

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God save Polaroid® !

Les aminches, je voulais vous dire que dans les années 80 j’avais fait ma communion. Oh, ne pensez pas que j’étais spécialement croyante, non, non. La seule chose en laquelle j’avais la foi, à cette époque bénie par le Dieu Robert Smith, c’était les chaussettes Burlington à 55 (nouveaux) Francs la paire.
Faut quand même être sacrément con et adolescent pour faire débourser autant de thunes à ta mère pour te vêtir les pieds. Mais excusez-nous, à l’époque Monshowroom n’existait pas, et il fallait bien faire nos achats compulsifs quelque part.

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Poor lonesome bootgirl

Les potes, je crois que je suis atteinte du même syndrome que Caro. Celui où tu hurles tellement de joie une fois la porte claquée sur ton enfant partant pour 9 longs jours chez papinou et maminou, qu’on croirait presque que t’as réussi l’oral de Latin au Bac. Un vrai cri de délivrance qui résonne dans la cage d’escalier et pousse tes voisins interloqués à appeler les flics pour signaler un tapage diurne d’une puissance sonore jamais égalée.
Ne faites pas les innocents, parents de tous pays (tiens, je me prends pour Enrico, c’est nouveau), vous connaissez très bien ce vent de liberté qui souffle sur nos vies, à chaque fois qu’on arrive à caser nos mômes. Le plus loin possible du logis.

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Secret Story 4, l’année de la Belgique

Bon les aminches. C’est pas tout ça, mais je me rends compte que je ne me suis pas fendue du billet annuel sur cette fabuleuse émission télévisuelle qui ferait presque passer Finkielkraut pour un sous-Steevy. Secret Story, j’entends.

Faut dire que j’ai des circonstances atténuantes pour 2010 : j’ai raté les trois premières semaines de diff’ pour cause d’abus de vacances sans tube cathodique aucun. Et oui, la vie est souvent faite de choix cornéliens. Les vacances au Maroc ou TF1. TF1 ou deux jours a Essaouira. Dieu que c’est encore pire que de choisir du coloris de son nouveau Dreyfuss, je vous jure !

Tout ça pour dire que j’ai un peu de mal, cette année, à rentrer dans la substantifique moelle des débats sur que machine est rien qu’une pute ou que untel a grave dégobillé dans le dos d’un autre mentaliste/hermaphro je sais pas quoi qui pose son blush comme une redoublante de première année d’école de make-up (sic).

De toute manière, j’ai toujours pensé qu’on ne peut s’attacher aux blaireaux si et seulement si on les suit depuis le début. C’est comme sur twitter, en somme (pardon).

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