Ta mère elle chausse du 38

Je vous ai pas raconté, mais il se passe des choses étranges. Je vous dis.

Alors que j’ai galéré toute mon adolescence pour que ma mère me prête (donne ?) des trucs de sa penderie, voilà que j’ai eu droit à un revirement de situation l’autre fois en campanule, là où l’air est frais et qu’on dîne à 19h.

C’est vrai qu’à 14 ans j’essayais désespérement de lui chouraver un ou deux carrés Hermès pour aller au collège – j’étais BCBG mais pas Néo comme on dit maintenant dès qu’on sort avec une pièce au coloris bordeaux, non, pour vous donner une idée j’assortissais mes polos Lacoste à mes chaussettes Burlington (ne dites rien, je sais) – bref elle ne voulait pas trop, de peur que je leur colle du stylo-plume dessus. Alors que les pressing existait DEJA en province ! Elle faisait bien des manières, la daronne.

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Un heureux événement

Plusieurs mois après sa sortie, j’ai enfin réussi à trouver « Un heureux événement » dans un vidéo club légal – sur Internet – et j’aurais bien aimé avoir votre avis sur ce film, pour ceux et celles qui l’auraient vu, bien sûr (pour les autres, vous pouvez cliquer sur les publicités dans la colonne de droite en attendant que ça se passe).

Alors, je suis sortie profondément déprimée de ce film même si j’ai beaucoup aimé – et cela n’a rien à voir avec le haut taux de pénétration dans l’air de la chaleur dégagée par Pio Marmai. J’ai trouvé ce film, qui traite de la grossesse et des bouleversements liés à l’arrivée du divin enfant dans une famille, criant de vérité.

Le problème c’est qu’il ne crie que la vérité triste et que les moments heureux (si, si, il y en a !) sont quasi absents de ce récit sur la vie d’un jeune couple, accueillant une petite fille au sein de leur foyer récemment constitué.
D’ailleurs, ce n’est pas un problème, c’est juste un parti pris du réalisateur, mais niveau ambiance ça vous impose là la dépression.

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Le mur de la mort

Ce matin, en me connectant sur Facebook, je suis restée pétrifiée devant mon écran. La mort s’étalait sur quelques lignes, sobres et dignes, et pourtant c’était comme si ce n’était pas réel. Sûrement parce que les avis de décès ne sont pas encore monnaie courante sur les réseaux sociaux, je ne sais pas bien.

J’ai donc appris qu’un ami, enfin plus précisément quelqu’un que je connaissais pour l’avoir croisé plusieurs fois depuis une quinzaine d’années via des amis communs, était mort hier, samedi 28 janvier. Un de ses proches avait pris le contrôle de son compte Facebook pour annoncer la triste nouvelle à tous ses amis connectés. Je trouve l’attention plutôt noble, surtout qu’il était apprécié par de nombreuses personnes – c’était un mec vraiment bien, quoi.

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Quelles lunettes de vue pour femme à 40 ans ?

Salut les miros. Je suis une femme à lunettes depuis 30 ans ans. A l’époque je trouvais ça chouette, un peu comme quand gamine, je rêvais d’avoir un appareil dentaire et que je collais des bouts de chewing-gum saveur réglisse sur mes chicots pour faire comme mes copines. On est pas sérieux quand on a 6 ans…

Plus tard, j’ai tenté les lentilles. Mais comme c’était l’époque de la Fac et qu’on était obligés d’être de toutes les teufs étudiantes (sinon, on pouvait jamais obtenir les photocopies des cours qu’on manquait par mégarde), bah je rentrais toujours assez tard. Et laver les lentilles à grandes eaux à 5h du matin, c’était toujours un acte assez douloureux. J’ai lâché l’affaire.

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Where’s the party : la fête d’anniversaire

Après la quiche de l’autre fois, me revoilà avec une nouvelle anecdote qui, surprise surprise, a encore des accointances gastronomiques. Décidément hein ?!

Cette fois, il s’agit de vous raconter comment une copine a complètement gâché la fête surprise d’anniversaire que lui avait préparée son petit copain de l’époque – depuis elle l’a quitté car il puait du bec, mais ce n’est pas trop le sujet.
Comme l’autre fois, pour la bonne compréhension de l’histoire, nous allons les appeler Truc pour lui, et Unetelle pour elle. L’ingéniosité est ma seconde maison.

Il était une fois, à l’époque où les téléphones portables n’existaient pas (je ne vois pas comment c’est possible, mais je n’ai pas voulu contrarier Unetelle au tout début du récit), Truc avait décidé d’organiser une party pour les 20 ans de Unetelle. Il avait tout bien préparé depuis des semaines, allant même jusqu’à confectionner de ses petits doigts nerveux de nerd des lampions en papier crépon le soir, au lieu de pilonner le manche de sa console Atari.
Truc était vraiment un gars bien. Dommage qu’il puait autant du bec, mais ce n’est pas trop le sujet.

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