L’autre fois que je discutais avec Anne-So de trucs particulièrement sérieux – fait rare pour une blogueuse dont le champagne coule dans les veines en continu de 19h à 23h59 (plage horaire des raouts de blogueries) – je ne sais plus comment c’est arrivé, mais je lui ai balancé que je n’étais sûrement pas faite pour le bonheur.
Je ne suis plus très sûre du libellé exact de sa réponse (j’avais un serre-tête « oreilles de Minnie » qui me bouchait sévère la trompe d’Eustache), mais en gros c’était plutôt fataliste et salvateur pour moi puisqu’elle m’a répondu que le bonheur n’existait pas, si ce n’est des petits morceaux de vie de genre 10 mn où tu te sens bien. Disons, pas trop mal.
Vous savez quoi ? Je crois bien qu’elle a raison, et qu’à force de chercher la perfection, on ne voit une seule issue : celle de l’épuisement moral. Je débute juste mon apprentissage du lâcher prise, mais au fond de moi je sens que ça frémit un peu. La plénitude, finalement, ça doit être aussi chiant qu’un album de Vincent Delerm qui n’aurait jamais réussi à trouver la touche pause.
Et pour les gens comme moi qui ont fait de l’insatisfaction éternelle leur fond de commerce, je crois que les petits bouts de joie suffisent à nous faire avancer bon an, mal an comme des vaillants petits soldats d’une guerre imposée entre nous et nous (double ego et rebelote). Je relance.
C’est quoi alors que ces conneries de moments qui méritent les 78 tours du tourbillon de la vie ? C’est simple et compliqué à la fois. Tellement plus compliqué qu’un bon d’achat chez Sandro, qu’un voyage payé aux frais de la princesse Anne (paix à sa dentition aléatoire) ou qu’une salle de bains sponsorisée…
Manger des oursons jusqu’à la gerbe. Caresser une main d’enfant. Mordre celle d’un homme. Réussir à monter dans un métro blindé. Ecouter les Smith. Boire moins que de raison. Pardonner. Rire d’une manucure foirée. Danser sur du Véronique Sanson (période non alcoolisée). Un tatouage au Bic 4 couleurs. Houellebecq a eu le prix Goncourt. Acheter un collier à 5€ (frais de port non inclus). Rencontrer. Un bisou sur la bouche. L’adoucissant sent bon. Un cheveu blond. Une photo de classe. Je vais te fumer derrière les cyprès. Je m’aime, donc tu suis. Un slim vintage (6 ans d’âge mental du denim). Un sms de « bonne fête ». Un jour de RTT. Mariah Carey a maigri.
☞ Sérieux, on se demande pourquoi tu te plains tout le temps !
J’aime quand tu écris.
Je t’embrasse.
Moi j’appelle pas ça se plaindre !! tu es comme ça c’est tout ! alors dans le genre café philo je me suis retrouvée un soir dans un apéro dinatoire (plus trash comme nom que l’aaaapéritifff dinataoooire naaan !) et j’ai mouché une huile du coin sur la différence entre le bonheur et le plaisir, comme quoi le bonheur c’était pas dans son cursus. A mon avis il réfléchit encore le pépère !! alors oui je préfère te lire râleuse, révolutionnaire que d’entendre un guss toute une soirée bourré de suffisance et qui ne sait pas ce que c’est que le bonheur ! Bravo ma Violette et continue tes états d’âme ils sont tellement vrais tu es authentique ! Ca nous change de ce monde policé !
Tu écris » trompe d’ Eustache » et je pense trompe de Fallope. J’ai vraiment l’esprit dans la culotte. Ecoutons les Smith (sauf a vicar with a tutu, pour moi).
En lisant ton billet, j’ai pensé l’espace d’un instant à une réponse du Kaiser concernant une question de Tom Ford : « êtes vous heureux ? » Réponse : « darling je ne suis pas si ambitieux »…
Merci pour ce billet extra-ordinaire.
j’en suis à la leçon 2 du lacher prise!c’est une sacré aventure …
J’espère que dans la bloguerie, 22h32 c’est une heure bien pour te faire des compliments, parce que j’ai drôlement envie de te crier mon amour pour toi et pour ce billet, et pour cette liste, et aussi pour les sushis à l’avocat hyper bons que j’ai mangé.
Tellement beau, tellement bien écrit, j’aime les états d’âmes qui anime ton blog!!
Je me sens trop bien (va savoir pourquoi!) que je ne peux pas (plus????) écrire de jolies choses comme ça.
En tout cas, comme le dit Pinassotte « Ca nous change de ce monde policé »!
???
On aurait l’air con, constament stupéfait de bonheur… À défaut d’être heureux, soyons gais :-]
A la fin c’était censé être 3 coeurs et non 3 points d’interrogations!!!
Te lire. C’est un de mes petits bonheurs.
merci
Un jour on m’a dit : « vous êtes perfectionniste, ça vous parle? ». Je suis du genre à culpabiliser lorsque je suis heureuse, alors je débute moi aussi « mon apprentissage du lâcher prise »… Vive les bonbons-bouteilles-de-coca-qui-pique.
Meuriah elle est enceinte non y’a erreur là!
« Le grand obstacle au bonheur, c’est de s’attendre à un trop grand bonheur. » Fontenelle. Tout est dit. On ne peut que voler de petits moments de bonheur furtifs et le plus souvent réaliser qu’on était heureux alors que ce moment de félicité est déjà passé… Le bonheur est une parenthèse dans une vie souvent au mieux insignifiante au pire insupportable.
Pas mieux! (faut dire que la réponse de la dite Anne-So est très vraie)
La lecture d’Anne-So est salvatrice pour ça. Son billet sur la « Reconnaissance de dettes » a quasi changé ma vie. Depuis, je fais la liste tous les soirs des petits « morceaux » de bonheur qui ont illuminé ma journée, dans un agenda spécial, qui ne me quitte jamais. Rien que de l’ouvrir, de m’y pencher, je sens que ça irradie. Parce que c’est mal fait la vie, les petits morceaux c’est ce qu’on oublie le plus vite.
« fonds » de commerce, bah alors le lâcher-prise OK mais quand même lorsque l’on a fait du droit… Enfin si tu as réussi à te débarrasser de cette déformation de juriste que j’ai sans même avoir débuté dans la vie active je réussirais peut-etre à entendre un profane dire qu’une loi stipule !
Si tu es une publiciste je te pardonne ! Il ne faut pas en demander trop aux publicistes.
Vas je ne te hais point ! Et continues ces posts décalés avec ce style inimitable qui fait que je reviens à chaque fois.
Si j’ai fait des fautes dans mon commentaire je m’auto-pardonne, j’ai grave une bonne excuse : un partiel de merde demain (bah oué le juriste est autosuffisant). Si tu permets je retourne suicider les pauvres neurones qu’ils me reste sur du droit des contrats commerciaux (hummmm le kiffe) !!
Miss giny m a enlevé les mots de la bouche…
Le bonheur tient a peu de choses : sentir la peau d’ un bébé, diner aux chandelles, manger des haribos, prendre un bon bain, se plonger dans son livre dans son lit, recevoir des mail de ses amis… Bref y en a tellement et c est tellement bon ! Merci pour ce beau billet Violette
Tout faux? En lisant Violette ces derniers temps,elle me semblait heureuse et donc moins accro à son blog.C’était réjouissant même si ses posts me manquaient parfois..
Je crois que si nous aimons te lire, c’est parce qu’on se retrouve dans tes écrits…j’aime beaucoup cette idée. Tu swingues de la légéreté vers la profondeur comme sur un trapèze. Hier Deneuve s’enfilait du pinard et ca m’a fait rire, aujourd’hui tu m’offres une note pleine de réflexion sur le lacher prise, et crois moi, ca fait écho.
Merci
C’est drôle, moi aussi comme noisette-bis je te sentais prendre un peu le large par rapport à ton blog, par contre je me demandais si c’était enraison d’une vie heureuse ou d’un événement malheureux. Surtout ne répond pas, c’est ta sphère privée.
Oui moi aussi je trouve que le bonheur est une association de petits moments heureux, et ta liste est magnifique…
Très beau billet. Je crois que c’est vrai le truc des « petits bonheurs qu’il faut savoir savourer » (ou un truc du genre).
Je ne sais pas quoi dire sauf « oui ! ».
Moi, je propose de mordre la main d’un enfant et caresser celle d’un homme…
Enfin, ça dépend qui c’est qui commence, aussi. (Non mais sans blague !)
C’est celui qui dit qui y est.
Tu as souligné pardonner. On va tous mourir, juste une question d’années ou de mois, et tu as un problème avec le pardon?
Moi c’est son joli billet sur la gratitude qui m’a fait pas mal cogiter. Mais Cachemire & Soie, c’est un blog de fee, gracieux, fute et tellement bienveillant.
Tu sais que tu es une grande philosophe ma cocotte et qu’en plus tu sais écrire ! Et ça j’aime !
J’adore les listes. Et ce genre là en particulier.
Pinaise tu as discuté avec Anne-So (hiiiiiiii)
(il est beau ce billet)
toi aussi ça t’a rendue heureuse le goncourt ? Adoré ce livre. Pour le reste, c’est comme ça que je conçois la joie, moi aussi, par prise de conscience, parfois, que là, tout de suite, c’est bien et bon.
« Je vais te fumer derrière les cyprès. »
Tout est dit Violette ! Arrête de nous faire exploser de rire au boulot, on passe vraiment pour des gourdasses !
Merci, Merci heureusement que t’es là parfois ! Peace
ça fait un an que ma nouvelle « philosophie » de vie à débuter, un jour au hazard d’une lecture je me suis arrêtée sur cette phrase :
« Ce n’est pas le futur qui rend heureux mais le présent ! »
C’est tellement vrai, tu avances tellement plus facilement en profitant du moment présent, des bonheurs de l’instant que d’attendre impatiemment ce que tu pourrais peut être sur un non malentendu avoir dans 10 ans !
La vie est courte, les moments passés ne reviennent pas, tu ne peux rattrapper le temps perdu donc tant qu’à être là autant en profiter et être heureux.
Ton billet du jour est mon petit bout de joie de ce matin,merci.
Merci les copains pour tous vos chouettes commentaires. Comme y’en avait déjà beaucoup quand je me suis levée ce matin (et que je suis ronchon quand mes cheveux ont bouclé dans la nuit), j’ai pas eu le temps de répondre à chacun.
MAIS, je suis très touchée par tout ça (j’ai réussi à lisser, t’inquiète pas).
Ptain, ce matin, lire des jolies choses comme ça, ça fait du bien.
(j’aime bien dire des gros mots quand je suis de bonne humeur)
Dans bientôt tu me fileras des cours de lâcher prise ?
A moins que je ne compte sur Eamimi ? (Hiiiiiiii)
Bonjour Délicieuse Enfant.
(Rire d’une manucure foirée, je trouve que tu y vas tout de même un peu fort)
Nait-on insatisfait ou le devient-on, dans notre époque pousse-au-crime ? C’est peut-être pour ça que c’est si long, de désapprendre à attendre, comme on nous l’enseigne, « réussir », et tant que ce n’est pas fait, ne pas voir ce qui est déjà là…
Chouette billet, Violette, qui m’éclaire peut-être un peu sur ce que j’ai aimé, là-bas, à Barça, dont je reviens, quelques petits moments à la con mais hors du temps, le précieux du petit… Merci !
Voilà… Je te lis depuis très longtemps, mais j’attendais surement ce genre de billet pour oser mettre un petit commentaire. C’est que je suis pas super hype de l’attitude et je me sentais parfois déplacée. Lire ton blog est comme une petite gourmandise.
Et voilà ce billet, parfait echo de mes etats d’ame du moment. Merci.
Un joli billet. Une soirée bourrée rue Ordener en chantant qu’on voyage. Une nana dans la baignoire de ma grand-mère. Un masque de zèbre. Un DVD sur mon lit.
(Je continue la liste).
Pas facile à faire, de savourer ces petits bonheurs, mais quand on y parvient, c’est un putain d’antidépresseur.
Je te lis tous les jours, Violette, sans jamais commenter.
Je me lance ajd !!
Merci pour ce beau billet qui me rappelle que je ne suis pas la seule à vivre dans l’éternelle insatisfaction de moi-même, de mes enfants, de mon amoureux, des autres !!
Et puis c’est vrai aussi que même si le ‘jamais content, jamais assez bien’ est assez récurrent chez moi, il me permet aussi d’apprécier d’autant plus les petits morceaux de bonheur.
Encore bravo pour ce billet ;)
J’adore quand tu écris pour du vrai. C’est trop bon. C’est bien dommage que tu puisses pas te lire avant d’y avoir pensé (??), ça te ferai un bonheur de plus pour tiendre, crois-nous.
Je disais il y a quelques jours que savourer les petits bonheurs du jour, voire ceux que tu te crées, c’est gagner du temps parce que si tu dois attendre qu’un bonheur obèse te tombe du ciel, t’auras des cheveux gris bien avant (en plus tu risques de devoir te faire refaire le nez).
le bonheur tu te rends compte que tu l avais quand il est parti
je suis en plein dedans
Merci pour ce billet Violette.
Je vais de ce pas m’écouter What difference does it make pour la peine.
Me dire que je peux être fière de mes enfants, voir le chien jouer avec un vieux slip troué de son « papa », le jardin jaune de feuilles tombées, les dernières roses fleuries, rire du vent qui s’engouffre sous le parapluie, lâcher-prise chez l’ostéo à en pleurer, faire fi de la mauvaise humeur du patron etpasser chez Violette lire le billet du jour, constater qu’il est particulièrement beau et émouvant !
Je ne commente jamais, tout en venant quotidiennement lire tes billets toujours drôles et décalés.
Et là, je dis juste Merci .
Sans tentative d’humour, ça je ne sais pas faire. Chacun ses talents :)
Et effectivement le blog d’Anne-So est souvent un petit moment de grâce aussi. Très différent du tien, mais complémentaires :) (les deux d’où le « s ») :))
Alexiane et Solenne : On refera le coup du paravent vivant ?
la fille aux yeux… : Tu dis ça parce que j’ai un grand nez ?
Irish : Ben écoute, je n’y avais même pas pensé, mais si ça se trouve ta conclusion est assez juste.
Promis, je vais essayer
Sans rire, t’as un grand nez Violette? Tain je me sens moins seule d’un coup…
La verite tu viens d’eclairer ma journee…enfin nuit (l’est 1h du mat ici)
Merci!
Je viens juste de lire la « mise au point » de babillage que tu as signalé sur facebook (par un « j’aime »)… et je me dis que peut-être le fait d’avoir écris que tu prenais « le large » par rapport à ton blogue pouvait être mal pris… je voulais juste te dire que ce n’était absolument pas un reproche, c’est juste que noisette-bis faisait echo à une réflexion que je m’étais faite, et que ce post me semblait être une partie de réponse… bref, surtout no pressure!!! C’est ton blogue.
moi ce matin j’ai pété les verres des deux cadres ikéa que je venais d’acheter, ça m’a fait rire moyen, vu que les sous c’est plus que hard!
VDM comme on dit mais vaut mieux en rire c’est vrai!
à chacun nos bonheurs, mais il faut « garder ces choses en nos coeurs » pour +tard…
le bonheur, c’est simplement « la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules… » comme toi, j’en veux toujours plus, je suis une éternelle insatisfaite
@ hélène : j’adore ton commentaire, il est culte (je ne regarderai plus mon Actimel du même oeil…) et très juste ta formule sur le bonheur comme hygiène de vie. Tout est dit.
Dans le même genre et à propos de mes interrogations sur le sens de la vie on m’a sorti la réplique :
« La vie ce n’est pas un but à atteindre, mais un chemin à tracer ».
Bon, quand je l’ai entendu ça avait plus de gueule, rapport à ma mémoire défaillante mais l’idée est là.
Par contre j’ai encore du mal à mettre en pratique (aka chialer en me demandant si c’est ça la vie).
Bref.
Des bises :-)
Oui ben Hélène, tu défonceras pas trop Actimel tout de même, j’espère bien recevoir des caisses gratos pour ma fille après tout ça !
J’aime quand tu écris « pour vrai ». Je vis ma vie en me rappelant sans cesse que chaque seconde passée est une seconde échue. on peut perdre ces secondes en broyant , en pestant ou en vivant colère. On peut c’est vrai. Mais on peut aussi les vivre blotties a deux devant Dexter . Fondre devant sa grumelle endormie qui bave sur l’oreiller. Sortir un gâteau du four et se rappeler sa mamie. Se marrer devant ses nains qui se pavassent a table (oui, un nain ça grandit, saches le Violette. Et c’est là que la rigolade démarre). Pleurer de bonheur quand sa grande se fend de tout son maigre pognon pour t’offrir un collier « dauphin » en toc que t’aimera pour vrai bien plus que ton solitaire. Re sortir le mouchoir a carreau quand t’ouvre le paquet du nain qui, sans concerter sa soeur a acheté le même collier poucrave. Se lever en ne se disant pas que, putain il fait froid, mais plutôt que c’est trop de la balle qu’il pleuve pas.
Le bonheur c’est une hygiène de vie, au même titre que de t’enfiler un actimel le matin… (en même temps je peux pas blairer l’actimel , j’ai l’impression d’avaler un tube de sperme) (non pas que j’ai quoi que ce soit contre le sperme en général hein ? c’est une question de contexte quoi) (me remercie pas pour les trolls dont tu vas hériter du coup, c’est cadal!)
On ne vit qu’une fois, n’est il pas ?
@Balibulle, en vrai je bosse en sous marin pour « tu peux bouffer du sable des le matin, il t’arrivera rien » qui se trouve être un concurrent du sus cité . Je suis là pour leur défoncer le marché . Shut. PS : toi t’es grave belle , PFFFFF
Etrangement, je réclame pas ma part… c’est bien une illumination de blogueuse ça que de faire enfiler des cubis de spermato a sa descendance de bon matin… (c’est pour perpétuer une lignée , la vérité ??)
Enfin, je moque, je moque, mais chui pas persuadée que nos habitudes de bouseux a coller les nains direct les nains sur le pie de la laitière soit plus glorieux…(Là le troll, il va falloir qu’il soit un peu intelligent pour comprendre l’allusion a la Dorcell du message) (ah merde, Dorcell ça va l’aider… ) (putain mais c’est pas une vie votre vie en fait!!)
Ah. Je suis d’accord . J’avais écrit un truc un peu sur ce thème là, un jour, et j’en étais arrivée à la même conclusion, même si je suis pas sûre d’avoir saisi la conclusion.
Mon petit bonheur éphèmère c’est d’enfoncer mon nez dans le cou de mes petits et de les renifler. (sauf après l’école parce qu’ils refoulent sévère).
Jolie note.:-)
Si tu pouvais mailer ce texte à tous les grincheux qui crisent contre la météo, ça les ferait peut être changer de refrain!! On est en novembre…On n’a pas fini de les entendre…;-)
L’essentiel est ailleurs. Ce serait bien qu’ils le trouvent.
Violette, ce post est bien vu. J’écris peu sur ton blog mais le lis très, très, souvent.
Comme je hais le mois de novembre, les feuilles mortes, les rafales de vent, mon anniversaire (nan, je dis pas le chiffre mais tout de même cette année, c’est du lourd !!) tu me fais réaliser que l’âge ne compte pas dès lors qu’il s’agit de bonheurs éphémères. (Il parait que je fais souvent la gueule –
enfin, c’est bien possible, hélas !) Donc, je vais essayer d’être plus légère. Genre Jane B.
T’en penses ?
Actimel ? Bof. Même une caisse gratos, faut voir. Ce n’est pas bio. Il faut donner à notre progéniture du bon et moins de quantité. Non ?
Il est bien ce billet : Merci !
Je crois que je vais pleurer, je pensais justement aux abysses dépressionnaires et à la quantité de compensations sucrées offertes par l’existence, ces derniers jours. Y’a pas à dire, c’est aussi équilibré qu’un régime Dukan, cette affaire-là.
Oui, ça doit être ça.
Vaut mieux que ça soit ça d’ailleurs, sinon j’espère que j’ai encore une longue vie devant moi..
L’éternelle insatisfaite que je suis parfois n’arrive pas à se sortir de la tête qu’une de mes anciennes collègues de travail est atteinte d’une tumeur cancérigène au cerveau incurable.
Elle a 35 ans et une petite fille, du coup ça me remet les idées en place…
Je veux pas saper le moral des troupes mais ca me fout les glandes d’être obligée de penser que elle, elle a de vrais soucis pour voir le bonheur à portée de mes mains…
mais c’est vrai tout ça!!!
C’est beau et ça m’émeut… Je le savais déjà mais ça me fait toujours autant d’effets de le lire, l’entendre…
Pardon, je m’en vais pleurer un peu…
L’éclat de quelques heures de bonheur suffit parfois à rendre tolérables les désillusions et les saloperies que la vie ne manque pas de nous envoyer. (C’est bien dit, c’est pas de moi)
J’aime que tu ne sois plus dans ta période ascendante, quand une certaine excitation boulimique d’audience te poussait à écrire avec rage, a évoquer un melon que tu avais pris, a te lancer dans des bataille de notoriété avec d’autres blogueuses. Maintenant on peut profiter de la qualité de ton écriture sans être pollué par ces tractations dans lesquelles tu excellais mais qui rendaient tes billets presque agressifs. On s’en fout maintenant que tu sois influente ou pas. Tout est revenu a sa juste place.
Ah maintenant je vais danser le mia toute la journée dans ma tête ! c’est malin. Mais c’est pas grave parce que ça va me mettre la joie dans mon corps :)
Bisous
Merci de savoir aussi nous toucher, et d’oser le faire.
J’adore!
Ouais faisons une chenille de petits plaisirs !!!!!!!
En-core , en-core !!!
c’est très mignon ce texte
Je rattrape mon retard de lecture sur ton blog, mais là je tombe sur un très joli billet, j’adore ces listes de petits bonheurs (Anne-So est une experte dans le genre), et je vais peut-être bien imprimer le commentaire d’Hélène tellement il me plaît ! On ne te voit pas souvent écrire comme ça, et j’aime beaucoup !