Là où le Chat Botté fait du jardinage

Quand on arrive au square, avec Cyclamen, tout le monde change de trottoir, rapport qu’ils voient du sang sur nos lames de rasoirs.

Sérieux, tu imagines la scène ? Donc on arrive au square, normal, à la bien* quoi, les lames de rasoirs, c’est seulement à la maison qu’elle a le droit de jouer avec, tu vois pas qu’elle blesserait un collègue de toboggan avec ?
Pff, t’es pénible.Il y a une semaine, son oeil azur a illico détecté un truc inhabituel, à 9h (indication dans l’espace, et non temporelle, pour information).

Elle demande c’est quoi cette maison verte avec des gens dedans.

J’y réponds qu’on s’en fout un peu, non .

Un des gens qu’était dedans la maison m’interpelle et me lance que c’est la Fête des Jardins.

Je dis « Enchantée » et j’ajoute « sauf que tu nous prends pour des buses, d’où t’as vu qu’on avait 50 ha de jardin dans nos apparts à Paris, t’as confondu avec la Province. »

Il était vexé mais m’a quand même donné un livre édité par la Mairie de Paris, intitulé « Jardinez Bio ». Le futur Médicis, en gros.
J’ai vaguement compulsé le pavé. Je suis tombée sur un article édifiant : « Compostez, c’est facile« .

Je me suis dit que le mec s’était sûrement trompé avec les guides de la SNCF, mais en fait non !

Paraîtrait que c’est un terme Jardilandesque. Le compost, j’entends.

J’ai rien compris.

Tiens-toi bien, faire son compost réduit le volume d’ordures ménagères traitées par la collectivité. Et là, t’as une illustration avec des épluchures.

Primo, je ne trie même pas mes poubelles, deuxio j’épluche jamais rien, c’est quoi l’intérêt ?

Aucun, t’as noté.

J’ai jeté le fascicule. Dans une poubelle, pas par terre, j’ai fait un effort.
Par contre, j’ai écrasé ma clope à côté d’une poussette, faut pas déconner non plus.Exténuées par l’excès de verdure, on est allées au spectacle.

Voir Le Chat Botté. Avec des potes.

Comme je me l’étais déjà enquillé y’a 6 mois, j’ai choisi de faire la sieste parce qu’autant le show est cheapos, autant ils ont pas lésiné sur la qualité des fauteuils.

A un moment, j’ai vu Cyclamen sur la scène.

Le Chat Botté, il l’interrogeait, « ta maman c’est la dame qui dort sur l’épaule de ton papa, là-bas ? »

Cyclamen elle a dit « oui, mais c’est pas mon papa« .

Finalement, c’est le Chat Botté qu’a eu l’air con.

Après, Cyclamen a eu envie de faire pipi. J’ai demandé à mon ami A. s’il pouvait l’accompagner avec sa naine que moi, je finissais ma sieste.
Quand A. est revenu, il nous a réveillés pour nous faire part d’un truc énigmatique.

Selon lui, y’a une salle tout en bas, à côté des toilettes, qu’est toute sombre, avec des canapés en cuir et le pire, il a trouvé que ça sentait le sexe.

J’ai dit t’es un grand malade, comment tu peux imaginer qu’il puisse y avoir une backroom deux étages en dessous d’un espace rempli de naïveté et de rires d’enfants.
On a déduit que comme c’est avenue Junot, là où crèchent moultes pipoles, ben doit quand même y’avoir partouzes et orgies sous roche.

On s’est cassés. On n’a pas dit au revoir au Chat.Sur la route, on ira vendre nos sacs de roses, mais sinon Cyclamen et ses copines ont fait une dissertation sur les noms de leurs nouveaux potes de classe.

Cyclamen a parlé d’un mec.

Sa copine, elle lui a demandé s’il était noir.

Elle a répondu « non, il est orange avec son pull« .????!!!! Ouais, carrément !
Et là je me suis dit que le spectacle, finalement, c’est (un peu) ça.

PS1 : De façon urgente, y a-t-il quelqu’un dans la salle susceptible de me dire si la conception d’un collier de Rahan, version fall-winter 2007-2008 a été prévue ? Ou bien ?

PS2 : Si tu trouves que la vie est dure, dis-toi que tu pourrais être à Roubaix, en train de vider des truites à la chaîne.

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Ce week-end, Colette Renard nous chante le cunnilingus

J’avais dit que le week-end, c’était billet merdique ou réclame.

Ben ouais, mais non. Je sais, t’es estomaqué par autant d’audace.
Pourtant, tu vois, le blog, c’est comme l’amour, faut sans cesse étonner, sinon la passion s’éteint à petit feu.
Et quid without passion, j’ai envie de te demander, là, tout de suite ?
Bien sûr c’est épuisant. D’ailleurs, tu m’épuises. En même temps, c’est bien.
Donc tu es chiant, mais je t’aime bien quand même, pour simplifier.
Bref.
Sinon ? Ca va ?

Alors, j’ai décidé de t’offrir un karaoké un peu mutin, certes, mais Colette Renard, c’est juste « culte », donc tu la boucles.

PS1 : y’aura interro la semaine prochaine pour voir si t’as bien appris toutes les expressions que la dame te chante.

PS2 : ce billet n’est pas vulgaire. Ici, ça reste un blog chicissime. Que celle qui n’a jamais … me jette son premier Tanga. Que celui qui n’a jamais … ne me jette rien. Merci.

PS3 : Définition in English, pour te deubeule culturer sur le sujet : « Oral sex consists of all those sexual activities that involve the use of the mouth, tongue, etc., to stimulate the sex organs. »

PS4 : oui Madame, oui Mademoiselle, oui Monsieur, nous sommes Vendredi.
So what ? J’ai pas dit plus haut qu’en amour faut susciter l’étonnement, la fascination et tutti quanti ? Je pars ce week-end, tu vois pas que je vais me lever à 9h samedi matin, juste pour t’écrire un billet merdique ? Non, vraiment, tu ne vois pas !

PS5 : Une fois n’est pas coutume, je te demande de te concentrer (dans la limite des tes possibilités neuronales, bien sûr) et de tenter d’écrire des jolies choses dans les commentaires, histoire de compenser, tu saisis ? Quand Vanessa te dit « je te donne une plume pour écrire une rime« , ça te cause ?

PS6 : je ne te souhaite pas un bon week-end, tu sais que je ne pratique pas la niaiserie. D’autres le font beaucoup mieux que moi, ailleurs, je ne cite personne, non, je n’ai pas les couilles.

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Pourquoi il ne faut pas porter une culotte la nuit

« Chère Violette,
Voilà, je m’appelle Odeline. En fait c’est un pseudo, mais ne le répète à personne, mes parents lisent Closer, le soir, au coin du feu.
J’ai bien sûr noté que tu étais une femme du monde à connotation féerique. De ce fait, j’ai compris que tu ne baisais pas et que par conséquent, il en découle que tu dors seule. Comme moi.
Je m’interroge grandement sur un sujet délicat. Un soir de la semaine dernière j’ai fait une soirée pyjama chez une amie avec qui je suis les cours de 2ème année du BTS Secrétariat et elle m’a quasi traitée de bohémienne, constatant que je gardais ma culotte (de la journée) pour dormir.

Depuis toute petite, je n’ai jamais enlevée ma culotte pour me coucher. Mais maintenant, je doute.
Ai-je raison ou tort ? Should I stay or should I go ? Suis-je Dead or Alive ?
Tu es mon dernier recours avant que je ne m’étrangle de honte avec mon soutien-gorge.
Toi, gardes-tu ta culotte en nocturne ? Si oui, me conseilles-tu une marque particulière ? (je ne porte que du Chantelle, ma mère bosse au standard et arrive à chouraver des protos régulièrement). Merci. »


Pfffffffffff

Déjà Odeline qu’est pas vraiment ton prénom, d’où tu te permets de supposer que je ne baise pas, ai-je envie de te demander, là, tout de suite ?
T’as un dossier ou bien ?
Bon.Sinon, ouais, t’es dead, t’es cramée même rapport qu’il y a un minimum syndical d’hygiène garanti à respecter, je sais pas si t’es au courant ?

Garder sa culotte de la journée pour dormir, c’est juste une hérésie, que tu sois seule ou pas d’ailleurs.Je te solutionne tout ça dans une liste explicative ci-dessous coz‘ que j’ai pas que ça à faire et tu gardes ton soutif pour attacher ton compagnon lors de tes prochains ébats sexuels, ne me remercie pas.

a) Si un jour il t’arrive sur un malentendu de dormir avec un mec, tu dors à poil. C’est la règle basique. Attends, genre, tu as des rapports sexuels et hop tu remets ta culotte quand c’est fini et tu t’endors ? C’est quoi ces conneries ?

b) Si un jour il t’arrive la même chose qu’en a) mais que ça dure plus d’un soir, là tu peux accessoiriser ta nudité d’une nuisette un peu loose. Je te propose pas du Fifi Chachnil, vu ta formation en cours, ça me ferait mal au cul que t’aies un jour les moyens de t’en payer, même en soldes Presse. Par contre, tu fais pas dans le truc pseudo sexy en synthétique style La Redoute, tu es mignonne.

c) Si tu dors toujours seule rapport que t’as vraiment pas un physique facile, même bourrée, tu fais comme en a) et en b). C’est pas parce que c’est la misère que tu vas dormir en pyjama Damart par dessus ta culotte pas très nette, si ? Non. Bon.


d)
Après tu vas me dire « et l’hiver quand il fait froid, j’ai peur de me cailler en nuisette/à poil« . Tu sais que tu me tues les nerfs ?
Ben tu fais comme moi, tu mets un vieux Zadig en cashmere et soie et t’en parles plus.
T’as pas de cashmere ? Ben t’as froid, c’est tout !e) Si t’es en d) (donc t’as froid) et si t’as un vieux Zadig en cashmere et soie par je ne sais quel miracle que même à Lourdes il peuvent plier bagages, là ça se complique. Suis bien, je ne suis pas sûre de pouvoir te l’expliquer à nouveau dans 24 heures :

e) + a) = T’auras pas froid. C’est le premier soir, t’es à bloc. Tu mets pas ton pull.
e) + b) = Tu mets juste le pull. Rien d’autre. Moi je trouve que c’est le plus hotty. Sur moi. Je veux dire.
e) + c) = tu peux refaire un e) + b) ou bien (attends, je sais plus, tu m’embrouilles avec tes équations) tu enfiles le pull sur ta nuisette loose.

Voilà.
De rien.

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Billet qui sert à rien, à part attendre en musique

Musique d’ascenseur gracieusement offerte par Glen Miller..

– Parce qu’une pointe de culture ne fait jamais de mal :Y’a pas vraiment de définition de la musique d’ascenseur, tu t’en doutes.

Passé dans le langage courant en Amérique du Nord, le terme de musique Muzak est un synonyme de « musique d’ascenseur » : il désigne une forme de musique aseptisée, mise aux normes (les passages de niveau sonore très forts ou très faibles en sont nivelés), parfois diffusée dans les ascenseurs, sur les lignes d’attente des standards téléphoniques ou dans les supermarchés.

(source : Wikipedia)

– La leçon de grammaire du jour :

Le terme Muzak est une antonomase, du nom de la Compagnie Muzak.

Késako une antonomase ?

C’est très simple.

C’est une figure de style par laquelle un nom propre (ou une périphrase énonçant sa qualité essentielle), est utilisé comme nom commun, ou inversement.

Voilà.

Je sais. Ne dis rien. Tu aurais préféré une photo de moi, nue de préférence, mais non, pas là. Tu écoutes la musique qui n’est pas si mal, tu vas voir.

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Marlusse et Lapin : le Kir Châtaigne

Mercredi dernier, je suis passée chez Marlusse et Lapin pré-drinker avec des amis.
Arrivée légèrement en avance rapport au fuseau horaire déterminé, j’en ai profité pour compulser les Inrocks.

Je me précipite vers le « ça va, ça vient » et je lis avec délectation que le buzz, en ce moment, c’est l’expression « à la bien« .
Illustration : « on se fait une petite sauterie à la bien ce soir, tranquille quoi ? »
J’ai apprécié.

Sauf que, quand tu utilises cette expression, je me dis que faudrait voir à pas utiliser le « ou bien » à la fin de la phrase, sinon y’a redondance, et ça devient complet has been. Molière n’aimerait pas.Puis, je demande à la serveuse un Kir Amande.

Elle me répond que y’a pas, mais y’a Châtaigne, qu’est mortel et qui ressemble à s’y méprendre à Amande.

Décontenancée j’y dis envoie quand même.
Ben tu vois pas que c’est encore meilleur cette connerie !
J’ai dit okay, le Kir Amande, c’est over, je lance le Kir Châtaigne sur la Place, d’autant plus que c’est l’automne, c’est assez saisonnier comme concept, non ?

Je dis ça, je dis rien, je n’en ai fichtrement aucune idée rapport que je ne suis pas Docteur es ramassage de champignons et autres trucs à tendance culinaire.
Enfin faudra pas m’enlever de la boite crânienne que tu vois rarement des vendeurs de marrons chauds sur les plages de l’Atlantique Nord au mois d’août quand même !

Bref, après, mes amis sont arrivés et on a discuté au bar.
Évidemment, y’avait un lourd à côté de nous.

Évidemment il a voulu causé.

Il a beaucoup causé.


« Vous parlez fringues ? »
il demande.
« Vous dites ça parce que ma copine est blonde ? » je rétorque.
« Non, c’est juste que ça me rappelle quand j’avais 10 ans, ma mère vendait des sapes dans les années 70, genre des robes indiennes et un jour y’a deux filles qui sont rentrées dans son échoppe, une a essayé une robe, sa copine a dit ça te grossit et elle se sont barrées. Ma mère m’a dit, tu vas voir que celle qu’a dit à l’autre que ça la grossit, ben elle va revenir et acheter la robe. Bingo, elle est revenue 2 heures plus tard et l’a embarquée »

(Blanc)

J’ai dit : « c’est quoi la chute ? »
Il répond : « je me demandais si vous faites ça entre vous, les filles… »
J’ai fait remarquer que j’en sais rien, j’ai pas de copines grosses et que si c’est pour dire des conneries, est-ce qu’il pourrait boire son verre sans piper mot, il est pas très drôle.

Après, il nous a tutoyées. Ouais t’as vu le niveau de gentleman-farmer sans déconner ?

Puis, il a encore voulu disserter.Il a avancé qu’il avait été Directeur de campagne des Verts pour les législatives et que, surtout, en Allemagne, y’a deux fois plus de panneaux solaires avec deux fois moins d’ensoleillement qu’en France.
Une de mes amies a dit « Ah ouais, j’ai voté Noël Mamère en 2002, mais pardon, le mec qui construit sa maison, il en a rien à foutre de tes panneaux solaires ».

« D’où tu votes Verts toi maintenant ? », j’ai interloqué et j’ai sorti mon cahier pour noter tout ça.

Après j’ai décroché.
Déjà j’étais bourrée, je notais les absurdités du Géant Vert sur mon cahier, pis c’est tout.
Et j’ai demandé un troisième Kir Châtaigne.
J’ai juste entendu des trucs genre que le fondement des Verts tient des mouvements libertaires et naturalistes et que c’est le dérèglement climatique qu’a gagné les élections Présidentielles.

Ce qu’il faut retenir :

1) Marlusse et Lapin est toujours the place to be pour pré drinker.
2) Le Kir Châtaigne est devenu le nouveau nectar des fées jusqu’à nouvel ordre.
3) L’utilisation de « à la bien » doit être faite avec dextérité et parcimonie dans les dîners. Sinon, c’est limite less-über.

4) Dominique Voynet n’est pas un animal politique.

5) L’écologie, on s’en tamponne.

Ce sur quoi il faut s’interroger :

1) Est-ce déjà la saison des cèpes ?

2) Le dérèglement climatique a-t-il épousé la meilleure amie de la responsable de la communication de Prada ?

3) La robe Indienne sera t’elle un des musty de l’hiver ?

4) D’où vient l’expression « chauds les marrons » ?

5) Peut-on dire que Noël Mamère est un Misanthrope ?

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Bien gérer le syndrôme de l’incertitude capillaire

Schopenhauer a dit « La femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes. »
Connard !

A part ça, l’incertitude capillaire, koitesse tu interloques, ce qui est assez légitime pour une fois car, nous pouvons déjà noter que le mot « incertitude » est une des deux composantes de l’expression.
Bref.

J’entends par là un cheveu qui n’est ni ondulé, ni raide, si tu préfères. Oui, un cheveu bâtard en quelque sorte.
Nonobstant, si on est abonné à Point de Vue – Images du Monde, on peut remarquer que le sang bleu n’est pas exempté d’irrégularités au niveau de la boite crânienne, si tu vois ce que je veux dire, et même si tu vois pas d’ailleurs, ça déjante gravement, j’ai observé.

Je te cite pas les noms de toute la Royauté et consorts, t’auras qu’à emprunter le canard susnommé quand t’iras prendre une cup of tea chez ta grande-tante, un long dimanche de fiançailles.Donc, moi je ne sais pas trop bien ce qui se passe avec mes cheveux depuis un certain temps. Je ne te cause pas de l’épisode où c’était de la paille et que donc, tu t’étais copieusement amusé de me voir patauger dans une situation ubuesque car, sache que depuis, j’ai récupéré une chevelure que même la fée Mélusine serait sciée.

Mélusine avait-elle des cheveux, d’ailleurs, tant qu’on y est ? Tu disserteras sur le sujet, je n’ai pas le temps de gougeuliser la dame. Merci.

Ouais, donc, depuis toujours j’avais des ondulations capillaires, un peu à la Mika (sauf que lui c’est de la triche, tu le sais, je t’ai scoopé l’info), qui ne ressemblera jamais à Grace Kelly d’ailleurs, vu qu’il ne doit même pas conduire sa caisse lui-même.

Tu vois pas, comme dit la Boulangère du bas de la rue, qu’on est jamais content de ce qu’on a ?!Si, hein, t’avais noté.Je ne veux même pas songer à la perte de temps accumulée toutes ces années en brushing home made + coiffeur, sinon je pense que je vais faire un malaise vagal digne de ce nom.
Donc, tu l’as compris, j’ai passé ma vie à lisser mes cheveux, sauf en vacances où je dis basta et que Lenny Kravitz est mon demi-frère adoptif.

L’incompréhension totale c’est quand, y’a environ un an, ben mes cheveux ont quasi plus ondulé du jour au lendemain, ces cons !
Tu vois pas le choc thermique ?!

Ah okay, donc je peux laisser sécher sans rien faire et genre, c’est bien, c’est ça le nouveau concept, j’ai songé.

« Ouais », ils m’ont répondu, « on en avait marre de te faire chier, c’est cadeau, ne congratule pas Violette ! »

Comme je suis très polie, je les ai quand même chaleureusement remerciés, genre c’est les Rois Mages eux ou bien ?

Donc, là où je veux en venir, c’est que :

1) Je suis dans « l’incertitude capillaire », rapport que mon cheveu n’est plus vraiment mon cheveu. Surtout, son statut n’est pas clairement défini. Une sorte de metrocheveu si tu veux métaphorer et que ça t’aide plus vite à saisir le concept.2) On m’a offert récemment un lisseur professionnel avec des plaques je sais plus quoi que paraîtrait c’est d’enfer et je m’en sers parfois, même si j’en ai pas vraiment besoin, mais un peu quand même. Je vais quand même pas appeler le SAV pour demander s’ils font le demi-lisseur, si ?

3) Comble de l’ironie, j’ai acheté un fer à friser samedi dernier, car mes boucles me manquaient !!? Je ne sais pas m’en servir, tu penses. Qu’en fèje ? Du fer, je veux dire.

4) Je fais quoi, le matin quand je suis déjà en retard avant de m’être levée : je dessine un semi brushing + 1 lissage partiel et je parsème de boucles que je ne sais pas bien voluter ? Ou bien je demande à la coiffeuse décérébrée de me faire la raie, pour changer ?5) Brenda va-t-elle épouser Kevin magré les nombreuses réticences de la famille du frère de sa belle-soeur ?

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