Névrose solaire

Je sais, les copains, je suis en vacances avant l’heure. Mais tout ça c’est pas ma faute, non, c’est celle du calendrier scolaire.
Ô bienheureuses nullipares qui ne vivez qu’au joyeux rythme biologique des congés payés, sachez que nous autres, mères de famille, devons aussi nous cogner celui de nos minots. Offrir autant de vacances à des gens qui font des dessins toute la journée, c’est quasi de l’indécence, je ne te le fais pas dire. Oh si, dis-le !

Bref, aujourd’hui la cloche a sonné pour moi aussi, quelque part. Alors, ok, je pars en vacances seulement dans 6 jours (encore ?), mais j’attends avec tant de hâte cette pause sans wireless aucun que je suis déjà au taquet de débrancher toutes les prises de l’informatique quitte, dans ma rage, à arracher quelques plinthes au passage. Tant pis pour la caution.

Tout ça pour dire que, en juillet, je vais laisser de jolies toiles d’araignées envahir SBEP, histoire que je reprenne mon souffle, histoire de ne pas gâcher ne serait-ce que 30 minutes de mon précieux temps de décompression à coller ici les cartes postales 2.0, histoire de partir vraiment pour mieux revenir (c’est beau, on dirait du Julien Clerc).

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Mets de l’huile

Comme vous le voyez, ça a encore été la foire au glandage le week-end dernier. Heureusement, j’avais emmené avec moi quelques devoirs (et Brian en maillot Aréna).
Donc, dans les homeworks y’avait de tester une huile solaire. Dur.
Ce que j’ai fait la mort dans l’âme au départ, je dois bien l’avouer.
Je partageais jusqu’ici la même idée reçue que mes copines de bronzage : l’huile ça protège queud’ et ça fait cramer, même si un gros indice 20 pavane en devanture. Du coup, j’en ai mis seulement sur mes bras histoire de limiter la casse solaire.

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Poil musical

Aujourd’hui, les copains, il s’agira de vous parler d’un objet quasiment non-identifié qui vient d’atterrir dans ma boite aux lettres. La vraie, celle que Josiane, la factrice aussi sexy que Mireille Mathieu, frôle de son avant-bras poilu chaque matin.
Je sais que souvent, quand vous vous faites la retouche maillot, vous déprimez rien qu’en voyant le triste objet métallique qui va occuper votre main droite pendant les 50 prochaines minutes (pour les plus malchanceuses de la pilosité).

Croyez bien que ces moments dépressionnaires sont désormais derrière vous, puisque voilà la pince à épiler mandoline.
Enfin, je dis « mandoline« , je ne suis pas si sûre, je n’ai pas pris l’option mélomanie au BEPC. Mais l’intention musicale y est, non ? Si, si, je t’assure elle y est !
Après, à vous de voir si la teuhon ne vous gagnera pas en dégainant ces drôles d’objets devant votre mec, puisque chacune sait que les garçons ont parfois du mal avec nos goûts un peu limites.

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Les joues roses (ou Martine à la ferme)

Dis donc, je suis atterrée. Je réalise que si la beauty a souvent eu la part belle sur SBEP, il n’en est pas de même pour le make-up ! Ouaich, ouaich.
Cette négligence va être réparée dans les secondes qui vont suivre, les amis, car je sais que vous avez tellement hâte de savoir quelle poudre libre j’utilise lors des matins chantants. Dieu qu’on va rigoler aujourd’hui ; tu vas voir la touche de mon maquillage pour la première fois, et c’est assez émouvant, dans le fond.

Alors, autant vous prévenir before you go go, si certaines arrivent à dessiner le Kilimandjaro avec une dextérité déconcertante sur leurs paupières, moi je suis plutôt naze en make (me) up !
Enfin naze, naze, disons que j’assure en teint mais que je suis complet une tanche en yeux. En vrai, ça ne m’intéresse pas trop, donc je me peinturlure l’arcade sourcilière avec le minimum syndical. Si vous aimez mieux, je suis un peu la Jil Sander du regard, quoi.

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Avis sur Amande Persane de Roger & Gallet

Au début des années 80, j’avoue ne pas bien me souvenir des soirées MIA ; par contre je me rappelle trop des pyjamas parties du mardi soir chez mes grands-parents. Une fois le kilt retiré, je mangeais des Mars devant un bon vieux John Wayne ou du Louis de Funès les soirs de gala.
Faut pas se demander d’où je tiens mes caries, quoi.

Parmi toutes ces madeleines, il y a aussi le savon Roger & Gallet de ma mère-grand, enveloppé dans le papier grand genre. Je crois que je trouvais déjà ça un peu désuet à l’époque, alors que j’étais pourtant pas si dégourdie.

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Issey haut !

Issey Miyake backstage

Les nuggets, face à cette pénible impression de pénétrer dans une agence de voyages depuis le début de la semaine, aujourd’hui ça va changer. Virons carrément de bord vers des cieux modesques, même. Soyons « couture« , quoi !
Ce matin, y’a Shiseido qui m’a conviée dans le backstage du défilé Issey Miyake car c’est la marque qui maquille toutes les mannequines du show nippon. Dur.

Dur, parce que ce n’est pas si évident que ça de se sentir comme un gros boudin de bon matin, face aux hordes de bombes à moitié à poil qui m’entouraient. J’ai tant bien que mal essuyé deux ou trois larmes de rage, empoigné mon appareil de photographie et serré les dents. Il est de bon ton de montrer visage impassible pendant la fashion week… (ça lul moyen cette affaire)

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