Pourquoi choisir de porter une culotte menstruelle ?
En France, les moyens de protection hygiénique sont toujours plus nombreux. Et c’est une très bonne chose.
En effet, les moyens traditionnels comme les tampons ou les serviettes peuvent ne pas convenir à tout le monde, voir se révéler néfastes. Si vous cherchez un moyen de protection plus économique et pratique que les tampons, vous pouvez opter pour une culotte menstruelle. C’est une méthode de protection toujours plus appréciée par les femmes, et cela, pour de nombreuses raisons.
En effet, la culotte menstruelle va vous permettre de parfaitement protéger votre intimité.
Vous n’aurez aucun risque de vous irriter la peau, et votre intimité ne sera plus du tout en contact avec des produits chimiques. De plus, les culottes de règles sont aussi performantes et efficaces que les autres modes de protection. Elles seront efficaces environ huit heures et vous aurez juste à bien les laver par la suite.
C’est également un mode de protection durable et bon pour l’environnement, car vous n’aurez pas à la jeter après chaque utilisation. Une culotte menstruelle peut facilement tenir pendant cinq ans si elle a bien été entretenue. Et vous pourrez trouver des modèles très élégants.
Bien avant d’amorcer ma théorie implacable du bien fondé de l’usage de l’applicateur, j’aimerais exposer ici mon scepticisme, voire mon incompréhension totale face aux jolies métaphores dont usent et abusent les gens du marketing chez Tampax et consorts.
En effet, pourrait-on me préciser aujourd’hui quelle est la différence entre un tampon qui s’ouvre « en soleil« , « en corolle » ou bien encore « en tulipe » ?!?
Tu penses que je visualise très bien l’idée forte qu’on essaie de nous faire passer hein ? On comprend, sauf si on est esthéticienne forcément, que le truc ça va pas être un parallélépipède ou un triangle isocèle, non, non, le tampon, il va s’ouvrir tout bien pour épouser la forme de notre intimité, ça c’est bon.
Maintenant, si on doit vraiment faire un choix, my God, quel dilemne !
« Chéri, tu peux m’acheter des tampons chez Monop’ steup’ ? Je vais bientôt avoir mes menstruations et je suis en rade de matos ! »
« Bien sûr mon coeur, je te prends les « soleil » as usual ou bien tu tentes les « corolle », c’est bientôt l’hiver, non ? »
….. Oui, n’importe quoi, toi !Bon je disais quoi moi ? Oui, le tampon avec applicateur vs le tampon sans applicateur.
Thèse :
L’applicateur c’est bien.
Un, c’est vachement plus hygiénique coz’ que tu mets pas tes doigts sales dans ton intimité et ça c’est quand même rudement une règle de base.
Je dis pas que t’es une foraine hein ?Seulement, si un jour t’as la tête en l’air et que t’oublies de te laver les mains avant d’opérer le changement de tampon dans les toilettes de ton bureau et que t’as les doigts tâchés de feutre orange, ou encore si t’es dans un troquet de quartier où la robinetterie n’a pas été réparée depuis 1976 et que donc, pour faire court car la phrase est assez longue, y’a pas d’eau courante, et ben là, l’applicateur sauve ta réputation de fille, facile certes, mais toujours impeccable.
D’un point de vue ludique, c’est rigolo l’applicateur.
Finalement c’est comme une seringue sauf que t’as pas de vaccin à l’intérieur et entre toi et moi, est-ce que c’était pas l’überkiff quand on jouait au docteur à la maternelle, avec la petite mallette et la blouse blanche avec la croix rouge dessus, hein, la vérité ? Je le vois que t’es en train de savourer cette petite madeleine que je t’offre de façon anodine, mais néanmoins de bon coeur !
Antithèse :
Le truc déplaisant avec le tampon doté d’un applicateur, c’est que t’avoueras quand même que c’est pas d’une discrétion exemplaire.
Vu que ça fait deux fois et demi la taille du tampon lambda, il est assez malaisé de le glisser dans sa poche de jean sans que ça dépasse, et c’est pas d’un chicissime absolu cette histoire, non ?Je dis ça, je dis rien, car le tampon lambda peut parfois être si discret qu’il a tendance à se glisser sournoisement hors du sac, ce petit enfoiré !
Dernièrement, je prenais le métro avec une amie qui n’avait rien trouvé de mieux que de glisser son tampon lambda dans sa pochette à ipod, ben cette oie, quand elle a sorti le lecteur mp3, un perfide tampon s’est extirpé de la pochette pour aller glisser, sur le quai, juste sous les pieds d’un pré ado de 11 ans (environ hein, je dis ça rapport au taux d’acné) et évidemment sa mère a cru qu’on voulait faire un plan à trois avec son fils, tout de suite les grands maux celle-là !
Donc, finalement, tu as noté que l’antithèse n’en est pas une, étant donné que je n’ai aucun argument supplémentaire et que j’essaie de meubler avec les défauts du tampon lambda alors que j’étais sensée te narrer les défauts de l’applicateur dans cette section.
Tu sais que tu me tues les nerfs, parfois ?
Synthèse :
Pff, écoute, tu fais bien ce que tu veux, la vérité hein ?
Du moment que tu n’utilises pas de serviette hygiénique, sauf si t’as 12 ans et que tu te laves bien les mains, moi je dis que tu gères bien tes périodes de règles comme tu veux !
C.O.B. (Complément d’objet de billet) : Putain, mais c’est quoi la différence entre « corolle » et « soleil » ?!
C’est pareil que quand Pampers y nous sort tous les 6 mois des nouvelles couches où que le bébé est plus au sec à 17%, tu crois ?
Parce que moi, ma fille, quand sa couche débordait, j’ai jamais compté si c’était 38% moins que la fois où j’utilisais les couches de la saison dernière !?
J’ veux dire que je me disais « ‘tain va encore falloir la changer pour la 3ème fois de la journée, c’est ça avoir des mômes sans déconner, j’ouvre un pressing ou bien ? »
P.S. : Ils nous prennent pour des cons, c’est ça ?