Hier soir, alors que Cyclamen regardait par la fenêtre, elle sort sa science tout à coup : « C’est bizarre, dorénavant le printemps se couche après l’heure ! » (?!?!)
Ca va donner au CP.
Coucou la volaille, je ne sais pas si tu te souviens de ma copine Solenne ? Si, si, tu sais, c’est celle dont le petit garçon (Jojo) est alcoolique depuis son plus jeune âge ! La pauvrette, je te jure !
Donc, comme c’est pas facile d’avoir des enfants « spéciaux », elle a décidé de noyer sa colère envers Dieu dans la couture. Enfin genre « la couture », il est encore loin le temps où elle me confectionnera une robe en crépon…
L’autre fois elle me demande : « Viens chez moi, je te montrerai comme je suis trop douée pour construire des bracelets en Liberty et aussi des lettres thermolactyl du même acabit ! » Et c’est vrai qu’elle assure cette conne !
Salut les amis, j’ai super oublié de vous parler de ce voyage en avion complètement surréaliste de quand je suis allée à Dakar l’autre jour. C’est à dire que Air Méditerranée est la compagnie à éviter à tout jamais, vous allez voir leur level de nullerie.
Donc, pour l’aller, on a dû se lever à 4h du matin avec la Manou, afin de poireauter des plombes à Roissy avant de s’envoler dans le gros oiseau de métal sur le coup des 8h. C’est vous dire qu’on était déjà bien affamées à peine le cul posé dans la carlingue, les tartines complètement digérées depuis des lustres.
C’est pas qu’on est des ventres à pattes, mais limite (surtout elle, en fait). En réalité, comme je n’ai plus peur en avion depuis que je m’inquiète pour mes oreilles qui dépressurisent pas bien, j’avais pas tellement remarqué que le petit dej tardait un peu. Je veux dire c’est Manou qui s’occupait du catering, je peux pas être partout.
Donc, moi je me concentrais sur toutes les astuces qu’on me donne depuis des années sans que rien n’y fasse : se boucher le nez en soufflant, bailler, sucer des bonbecs, mâcher son chewing-gum comme une cagole, faire le poirier en lançant un boomerang dans le sens inverse des aiguilles d’une Jaeger, et toutes les conneries du genre.
Les copains, c’est pour vous faire part d’un profond désarroi que je vous écris aujourd’hui. Figure-toi que samedi dernier, je suis entrée chez Spree à Abbesses comme de par hasard. Comme si mes pieds marchaient à la place de mon cerveau et me dirigeaient malgré moi vers cet antre de la perdition du découvert non autorisé.
Ah non, tu ne connais pas Spree ? (T’es naze, je te jure)
Alors Spree, dans le texte, c’est une sorte de boutique galerie avec une sélection pointue de designers et de moderies chères. Dans les faits, c’est le magasin des bobos riches du quartier. Ouais, ceux qui se trimballent avec la poussette 3 roues de Quinny à 600 boules, avec les sacs Kooples/Sandro/EtVous négligemment accrochés à la poignée. Ils sont rigolos tous ces gens.
Tiens, ça fait bien longtemps qu’on ne s’est pas regardé le nombril blogosphérique par ici, les amis. Toutes mes confuses par avance aux (chanceuses) lectrices qui ne parcourent que deux ou trois blogs par jour, et qui grand bien leur fasse ne font pas partie du sérail de la nano-célébrité 2.0.
Mais c’est que des fois, avec Brian, on a des grandes réflexions sur les journaux Internet. On en cause au coin de la cheminée qui diffusent des fausses flammes colorées sur son manteau digital. On est des gens philosophes, tous les deux, c’est pas trop de notre faute.
Donc, depuis un moment, on lit ça et là sur des blogs féminins (souvent dans les commentaires de billets ou par-delà des forums de désoeuvrées qui font rien qu’à décortiquer chaque mot d’un post donné), que les temps ont bien changé, que la fraîcheur d’antan n’y est plus, que les blogueuses moderie sont achetées par les marques, couvertes de cadeaux, d’argent, de gloire et d’articles de presse, n’en jetez plus car pleine est la coupe…
En gros, certaines sont nostalgiques des fameuses « têtes coupées » des années d’insouciance 0.0