L’autre jour, il y avait un nuage, bon deux. Ok, il pleuvait. Donc on a dit qu’on irait au musée du bonbon Haribo à Uzès.
Si un jour vous passez par là-bas voir si j’y suis, je vous conseille de visiter absolument la boutique ; le « musée » n’étant qu’un prétexte culturel qui vous permettra d’apaiser sans scrupules votre penchant pour la régression (en gros, on voit des gonzes dans l’usine qui remplissent des bouteilles de Ricqlès).
C’est bien simple, les aminches, j’ai jamais vu autant de bonbecs de toute ma vie. Des bonbecs de partout. Des bonbecs par paquets de 5 kilos. Des bonbecs à prix d’usine. Rien qu’à regarder réglisses et guimauves, j’avais la gerbouille au bord des lèvres.
Y’a pas les copains, certains cumulent les accidents du travail qui font chauffer la sécu à plein régime ; moi c’est en vacances qu’il m’arrive toujours un incident corporel. Par le passé, j’ai quand même cumulé 3 entorses à la cheville lors de congés payés (dont une double juste avant de monter dans un avion – je vous dis pas la montgolfière que j’avais au pied à l’atterrissage avec ces conneries de pressurisation. Les gens me prenaient pour Jules Verne à Roissy…).
Et puis, une autre année, j’avais eu la bonne idée de vérifier qu’une plaque de cuisson était bien éteinte en plaçant ma main à pleine paume dessus. Bon bah la plaque était pas du tout éteinte et ma main était restée collée à la plaque pendant 30 longues secondes… C’est long une seconde, tu sais.
Bref, je m’étais baignée dans la grande bleue pendant deux semaines avec la main bandée en l’air. Les gens pensaient que je faisais des grand help dans 30 cm d’eau et que genre je me noyais ridiculement. Que de moments de solitude et autant vous dire que cet été-là j’étais rentrée bredouille de l’emballade. Exit l’amour à la plage. Tchiki boum.
Salut les anchois. La tendance actuelle de la tresse « queue de poisson » (ou à deux brins, pour celles et ceux qui n’aimeraient point les jolies métaphores aquatiques) me rappelle les nattes africaines qu’on se confectionnait dans les années 80. Dieu que c’était vilain. Dieu qu’on était fières d’arriver à l’école le lundi matin avec ces deux queues de cheveux collés serrés à notre crâne. Heureusement, tout ça c’est aussi révolu que Julie Piétri…
Bref, comme la fishtail braid m’intriguait aux entournures mais que je suis si manuelle que même le Mako moulage poterie que j’avais eu à 6 ans était resté dans sa boîte ad vitam, j’étais stressée quant à la réalisation du bidule. C’était sans compter sur la dextérité de toutes ces blogueuses qui nous explique la vie beauty en vidéo. Et tout particulièrement Magali de Beauté Blog qui a pondu un tutoriel de la fishtail d’une simplicité déroutante !
Vous savez ce que c’est, le premier jour des vacances il faut faire les courses au Super U. C’est marrant comme je ne croise du Super U qu’en vacances ; ce qui rend l’endroit plutôt exotique. Je veux dire que d’habitude quand c’est la corvée au Carrefour Market je suis plutôt du genre fait chier, alors que là je suis toute excitée par le supermarché du sud où je suis sûre de croiser des machins que je ne vois jamais à Paris.
Un exemple ? Ah mais oui un exemple ! Aujourd’hui, j’ai découvert qu’on vendait des Babybel à l’unité alors que je pensais depuis toujours que le filet garni était de rigueur. L’émerveillement.
Bon les copains, c’est pas tout ça mais c’est les vacances. Je vous crois suffisamment intelligents pour avoir noté que j’avais grandement besoin de repos, puisque depuis récemment je me mets à poster uniquement le week-end et/ou les jours de grand pont d’été. Si ce n’est pas un signe que je me fais hara-kiri de l’affluence, je ne m’y connais plus en arts martiaux…
Du coup, j’avais décidé de faire un peu comme tout le monde et de vous montrer le contenu de ma valise ; le voyeurisme n’ayant pas de frontières sur l’Internet. Quand j’ai réalisé que ma vieille Delsey était sacrément éventrée par ses passages incessants sur les tapis d’aéroports (je suis mytho option grand reporter) je me suis dit que ça ferait pas sérieux pour ma e-reputation.
Je préfère donc vous montrer quelques machins nouveaux que j’embarque avec moi, devant ma fenêtre de salon que j’ai tentée de rendre propre par une surexposition photographique digne d’un enfant de 3 ans. Vous cassez pas, on voit bien qu’elle est dégueulasse. Je sais.