Pretty woman walking down the street…

Quoi de plus naturel qu’une petite envie de virée shopping, un samedi après-midi, dans la ville de province ?
Attends, tu préfères le sudoku niveau moyen, sans déconner ?

Si vous le voulez bien, aujourd’hui, nous allons visiter ensemble la rue principale de la ville de province où est sise la demeure familiale.
Si vous ne le ne voulez pas, vous pouvez toujours bosser.
Ça changera un peu, rapport que faut pas non plus me prendre pour une conne que j’ai bien vu que la moitié du trafic ici, c’est entre 9h et 11h30, qu’on finit par se demander si la France bosserait pas à mi-temps et qu’après faut pas venir grommeler sur le pouvoir d’achat !

Bien.
Es-tu prêt pour un voyage vers des aventures Martiennes, qu’il demande Ludéal, dans une de ses chansons.
Moi je te demande simplement de bien te préparer psychologiquement à la vision apocalyptique d’une ville fantôme, un peu comme celle du Western, où t’avais juste un vautour décharné qui tournoyait autour du cow-boy fatigué descendant de sa monture, après un long voyage dans la Pampa.
Poor lonesome woman…
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La province, ça vous rince !

On ne rentre jamais totalement indemne d’un week-end en province. C’est un peu comme la fois où j’ai commencé une psychothérapie pour soigner des crises d’angoisse dans le métro, que finalement j’ai causé de ma mère pendant un an et que j’ai repris le taxi pour aller au bureau quand j’ai décidé que ça allait bien de raquer toutes les semaines pour débiner ma génitrice.
Oui, on peut le dire, ça fait du bien de vider sa besace…
Connasse de psy ! La suite … « La province, ça vous rince ! »

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Week end à Chambourcy

 

Ce week-end, je pars à Chambourcy.
Ha merde, je t’ai donné la réponse au jeu sans faire exprès. Quelle nigaude je fais, tu avoueras.

Donc, y’a plus de jeu.

Y’a plus de cadeaux.

T’as perdu.

Sinon, si tu aimes le billet merdique du sacro-saint ouikène, tu vas être servi. Oui, tu vas être.

Alors, déjà, pourquoi je pars dans cette ville, avec des amis ?

C’est quoi ces questions bizarres sans déconner ?

La vérité, on s’en fiche, non ?

On va faire un peu d’histoire et de géographie, ça te fera pas de mal de réviser un peu.

Chambourcy oh oui, c’est dans les Yvelines, c’est à 3 km de Saint-Germain-en-Laye et les habitants, on les appelle les Camboriciens.

Le truc qu’il faut absolument savoir c’est que cette commune est desservie par la Nationale 13, mais attends, c’est pas tout, y’a aussi l’A13 et l’A14, mais sans échangeur dans les deux cas.

Oui, c’est le bordel, je te concède, surtout que je ne sais plus très bien ce qu’est un échangeur.

Je suis dans les ennuis.

Chambourcy, ça viendrait de l’expression latine « campus bruacii« , champ de broussailles.

Autant te dire que pour le shopping, on oublie.

Sinon, y’a une église, un château et une boulangerie j’imagine.

Bon, c’est fini, les révisions.

Maintenant, je dois te dire que j’ai quand même demandé si y’avait une chambre super éloignée de tout bruit incongru, rapport que y’a un ou deux mômes qui risquent de me réveiller.

On m’a répondu : « tu veux dire carrément que tu vas aller à l’hôtel, t’es chiante »

J’ai prétexté qu’étant dans un état de fatigue proche de la Loire-Atlantique, c’est ça où je viens pas.

Mon ami Aktarus m’a répondu que la chambre la plus éloignée, c’était la sienne et que donc je pouvais dormir avec lui, mais que fallait que je sois sage…

« Hein ??! » que j’ai répondu à Aktarus, « mais tu me prends pour une femme de mauvaise vie ou bien ? »

Bon, c’est fini l’anecdote.

Finalement, tout ça pour te dire que sans shopping et sans sexe, ben à part faire un Cluedo, voire un Mille Bornes si je suis en grande forme, lundi, ça va plutôt être les mémoires d’une jeune fille rangée, le compte-rendu.

Pour conclure, tu auras aisément assimilé le fait que mes yeux vont faire un stage dans leurs mini-lits et que donc, faudra faire toi-même les demandes et les réponses, ici.
Je te fais confiance, me fous pas un bordel monstre, j’ai une mauvaise réputation à tenir.

Attends, ne pars pas tout de suite.

Je te donne une citation à méditer, je ramasse les copies lundi matin :

« La complexité ne donne pas de la valeur aux choses, elle les rend seulement moins accessibles »

Je ne te souhaite pas un bon week-end. Non, je ne te souhaite pas.
Par contre, je peux te donner un conseil, ce qui est nettement plus intéressant qu’un « bon week-end » hypocrite.
Si tu sais pas quoi faire, tu vas voir Le dernier gang au ciné, parce que je te dis que c’est un vachement bon film et que tu me fais confiance, je t’ai rarement déçu.
Ou tu ranges tes placards.
Non, choisis le film, on n’est pas des ménagères de moins de 50 ans, Bordel !

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La fête votive en Provence

Alors, le lendemain de mon arrivée en Provence tu vois pas que le comité d’accueil a décidé de m’organiser une fiesta que même David Guetta il est vert tellement c’est borderline.
Le truc ça s’appelle une fête votive.

Je t’explique.

Mes potes me disent que, dans un champ, pas très loin de la maison, y’a une sorte de sauterie wiz’ les gens du coin qui expliquent au quidam les métiers de la terre et autres hallucinations que nous autres, gros snobinards de Parisiens, on n’imagine même pas dans nos rêves les plus fous que ça peut exister des trucs pareils.

Je dis, let’s go, allons-y les amis, sur la plus haute montagne, sauf que je délire quand même pas trop avec les dialogues de Dora coz’ que mon pote B. a vécu une histoire d’amour douloureuse avec le mec qui joue le cousin Diego dans le spectacle de la susnommée Dora.

Bref, on me dit quand même que ce serait bien que j’enfile une petite tunique sur mon mayo, voire au minimum, au moins j’enfile le haut, sinon ça fait pas sérieux dans le paysage local.

Déjà je me dis dans mon for intérieur késako ce bordel ? Où qu’elles sont les urnes ? Pour qui qu’on doit voter ?
J’ai gougeulisé plus tard dans la journée le vocable, coz’ que je suis de nature curieuse et j’ai appris que la fête votive, c’est juste la fête offerte en exécution d’une promesse solennelle faite aux Dieux…

Ah ouais, ça déconne moyen hein ?

J’en étais où avec tes conneries ?

Ouais donc, à ladite teuf, y’avait du pipole local et des tas de gens qui te montraient des techniques ancestrales artisanales.

Moi je fais semblant de m’intéresser 10 minutes, je suis bien élevée, donc j’écoute la meuf avec des milliards de brins de lavande autour d’elle, qui me dit qu’il faut fouler la lavande avec les pieds!

« Hein ?? » Que j’y dis. « Mais c’est obligatoire ou bien ? Je peux pas, j’ai mes règles ! » Là, la meuf est méchamment vexée et me dit que non, mais bon…

Attends, tu vois pas que je vais rentrer avec les pieds mauves à Paris que ça va tâcher mes K-Jacques ad vitam aeternam ses conneries à elle ?

Tu m’étonnes, elle vit à la Manon des sources, toujours pieds nus que ses pieds ils ressemblent presque à des sabots ?!

Je lui rétorque que je suis là pour un reportage et que je peux pas m’attarder à chaque stand coz’ que je dois aussi penser à bronzer.

Bon elle m’a gonflé cette conne, donc je me suis dirigée vers le boulanger avec sa farine et ses machines trop strange et là j’ai fait un trait d’humour et j’ai demandé au Monsieur « Une tradition pas trop cuite s’il vous plaît !« , sauf qu’il a pas trop compris, donc je l’ai zappé direct, tu vois pas que j’en ai rien à foutre de tous ces trucs moi ?!

Il lit pas mon blog lui ou bien ? Faut justifier sans cesse dans ce pays où qu’on parle la langue d’Oc ?

Bref, épuisée par tant de mondanités, je me suis dirigée vers le stand « beuveries » où mon radar a détecté de l’élu local bedonnant, bref de la pipolade bas de gamme, mais on fait avec ce qu’on a sous la main…

J’ai bu une bière (c’était ça ou du jus de pomme pardon) avec le maire qui me matait les seins ce gros blaireau et qui me sortait des délires philosophiques du genre « on est en vacances ?« , que même Marc Levy il est trop brillant à côté du mec !

Pff d’où qu’il se permet de me parler lui ?

Énervée, j’ai commandé une deuxième bière et tu vois pas qu’à 11h du mat, j’étais déjà en état d’alcoolémie avancé et que donc, j’ai dit que ça allait bien la figuration mais que faudrait voir à pas rater le Dieu Ra, hein ?

Bref, sur le chemin du retour, j’ai croisé une attraction désastre, du genre des chiottes de l’ancien temps, genre une cabane en bois avec un truc écrit dessus en langue de je sais même pas si c’était de l’Oc avec un mannequin en tissu assis devant, mais le plus intriguant dans l’histoire c’était l’épitaphe on the WC où que y’avait marqué un truc du genre  » Tou pa regardou le viou qui féou cacai »

?!!?!

Déjà quand t’es net, tu captes rien, mais quand t’es limite rapport au taux d’alcool dans le sang, j’ai été obligée de me faire traduire le truc par un Local.

Outrée, je me suis dit, ah ouais, c’est l’over classe ! (tu remarques que je traduis pas, coz’ je suis fée de mon état)

Je te dis juste que c’est terminé la fête votive et tout ce cotoiement de la populace !

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De l’art de maîtriser la montée de mélanine (2)

Alors forcément, le premier soir, la peau gorgée de soleil (t’as vu comme on dirait trop le début d’un roman de gare ?), tu te dis que, voilà, t’es black.
Sauf que non.
Tu sors de ta douche et le beige clair a remplacé le blanc. Les boules, non ?

Je me demande qui est le sot qui a inventé le concept de la crème solaire.
C’est à dire qu’on est au paroxysme de l’illogisme rapport au fait qu’on met de la crème pour pas bronzer alors qu’on est allongé sur un transat dans le seul but de le devenir…
Tu vois pas comme il nous a pris pour des cons le mec ?!

Alors, bon, t’as toujours des gens, genre ma mère qui te disent au téléphone (style j’ai toujours 5 ans, je sais, ne te moque pas) : « Violette, tu te protèges bien hein ? Tu sais moi je mets de l’indice 50 et on bronze quand même ! »

D’où « on bronze quand même » ?
Ouais si t’as 8 semaines de vacances, pardon mais tout le monde n’est pas retraité ou prof, hein ?

Bon, tout ça pour te dire que face à mon état de beigitude avancé, j’ai fait n’importe quoi le deuxième jour.
Enfin, j’ai fait ça pour toi, pour que tu comprennes justement ce qu’il ne faut pas faire ! T’as qu’à voir où j’en suis rendue rapport à l’amour du public.
Exit les bonnes résolutions, fuck les dermatos, va te faire foutre La Roche Posay & consorts.
Oui, dimanche 5 août, je me suis rebellée.

Déjà, j’ai zappé l’huile dans les cheveux, tu vois pas que je vais graisser l’eau de la piscine. M’en fiche de ressembler à Lenny. Tu crois que quand tu caresses ses cheveux à lui, c’est de la soie ? Ou bien ?
Direct, j’ai sorti l’indice 6, je suis restée au soleil, m’exposer un peu plus au soleil, durant les heures les plus chaudes, là où qu’ils disent dans les magazines que ça over craint !
Ouais t’as vu le niveau ?
Je te jure, il me manquait plus qu’un tee shirt Iron Maiden, et limite t’avais peur !

Enfin, je ne peux conclure ce passionnant billet sans te causer de la problématique »du dos« .
Coz’ que quoi de plus chiant dans la vie que de faire bronzer le dos, hein ?

Déjà, niveau confort, tu repasseras.
Me retrouver les seins écrasés sur le transat, perso je peux pas plus de 10 minutes.

Puis mes potes, ils disent pareil tu sais.
Enfin, pas pour les seins eux, sois pas con, non je parle de leur bite.

Autant sur la plage, ils peuvent creuser un trou dans le sable pour la positionner, autant là, tu vois pas que tu vas saccager le transat au sécateur juste pour être à l’aise ?
Alors, d’aucun argueront que tout dépend de la taille, tu n’as pas tort, seulement on n’est pas sur le blog de Clara Morgane ici et si certains sont sous-équipés, ce n’est pas trop mon problème j’ai envie de te dire.
Donc, le sujet est clos, n’insiste pas !

Ensuite, quid de la finalité ?
Si on réfléchit un tantinet plus qu’une esthéticienne…
Tu vas rentrer à Paris, il va pleuvoir. C’est quoi le kif d’avoir le dos bronzé, dis-moi ?
Aucun, t’as tout compris !

Bref, tu aurais pu me couper la parole plus tôt, tu vois pas que je m’embarque encore à te faire une thèse dorsale.

Je te dis juste que dimanche soir, j’étais rouge devant/blanche derrière, j’avais les joues d’une poupée Russe et des Dreadlocks aussi desséchées que les oreilles d’un setter Irlandais, mais putain, c’est pas ça les vacances ?

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