Quelqu’un dans l’assistance lectorale est-il en mesure de confirmer avoir vu une fois dans sa vie Charles Trenet Nationale 7, et lui avoir fait coucou derrière la vitre de la Porsche familiale ?
Évidemment qu’il n’y a personne et c’est tant mieux rapport que les embouteillages ne sont pas le sujet principal de ce billet.
Donc, chers gens un peu étranges, je voulais vous causer que hier, j’ai mis une robe longue, genre à carreaux qui fait un peu Far West dans le look like (enfin plus Madonna dans « Don’t tell me » que Joanne Dru dans « La rivière rouge »). Vous voyez, quoi…
Pas que j’aime ça la robe longue, dans l’absolu, rapport que même bien gaulée, tu fais sac, mais bon c’est mode. Donc, on porte. Point. (Sinon, un vilain tamanoir vient nous prendre, nous emmène dans son terrier et nous mange. Parfois il est de bon ton de faire des sacrifices modesques)
Enfin bref, disais-je, donc hier je porte une affreuse robe et là mon compte-joint me sort :
« Tu ressembles à un santon !«
J’y réponds que ça tombe bien rapport à la Provence, tout ça, mais que quand même je suis intriguée par cette comparaison peu flatteuse que je prends assez bien toutefois (vous noterez que je ne suis pas susceptible lors de mes congés payés).
Et là, comme le compte-joint n’y connaît queud’ en moderies, j’ai eu un éclair de génie et j’y beugle :
« Mais que nenni je suis un santon ! Tu confonds tout ! Tu veux dire que je ressemble à une poupée régionale qu’est dans sa boite en plastique cylindrique au fond d’une vitrine magique (en province) !«
« C’est exactement ça !« , qu’il a confirmé, « Tu es merveilleuse (comme santon)«
La prochaine fois, dans SBEP, je ressemblerai à une bouteille d’Orangina au niveau du cul à cause d’une orgie de tapenade.