J’ai une nouvelle bague.
Alors que dans un temps pas si lointain, j’arborais sans relâche ma Chaumet, assez grosse de l’attitude, (mon joli cadeau de fausse-couche de 2002) j’ai passé ces deux dernières années sans bague aucune aux doigts. Sûrement qu’un analyste me prescrirait 18 séances à 120 boules pour que je découvre la signification de cette brusque mise à nue de la joaillerie, mais là j’ai pas trop le temps de chercher. Et j’ai jamais fini mon Freud illustré depuis le jour où que j’avais découvert Danielle Steel.
Il n’en reste pas moins que les bagues et moi on a jamais été très copines, au grand dam de ma génitrice qui voudrait tant que je m’embagouze à l’aide de mes héritages divers et variés. Jusqu’à l’écoeurement diamantaire… De toute façon, quand les gens meurent dans ma famille, j’ai toujours préféré le cash. Au moins je peux tout dépenser chez Maje.