Let’s make love

Marilyn et Montand dans Le Millionnaire, c’était surtout l’histoire de Simone Signoret un peu cocue aux entournures. Mais aussi celle du pull-over torsadé porté à même les collants par la blonde peroxydée. Hot quoi. Faut dire que le film n’étant pas un chef d’oeuvre, fallait bien s’entourer d’histoires parallèles, devenues des mythes, pour que George Cukor s’en sorte financièrement.

Bref, Gérard Darel a remporté aux enchères chez Christie’s en 1999 ce légendaire pull en laine torsadée blanc cassé, dans lequel Marilyn aimait se pelotonner en gobant ses anxiolytiques (thèse officielle). Et même si la vision d’un pull irlandais m’a toujours donné envie de me gratter jusqu’au sang, je dois bien reconnaître que celui-là incarne à mes yeux le paroxysme de la sexytude.

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Coques en stock

Bon, les gros, on a un problème. Je ne sais pas si vous avez noté cette tendance complètement délirante de nous coller de la coque sur sous-vêtements et maillots depuis 2 ans, avec apogée cet été ? Parce que moi oui.
J’avoue que j’interloque durement du phénomène, si attachée à mes triangles sans armatures aucune que je suis. Voilà que la déferlante de coques en mousse envahit chaque jour un peu plus toutes les boutiques que j’affectionnais jusque là. Putain, mais même Princesse Tam-Tam s’y met, quoi.

Voyez qu’une fois n’est pas coutume, je n’exagère même pas un peu pour les besoins narratifs et que si vous ne me croyez pas, allez donc faire un tour chez H&M. De la coque plein les stocks tu trouveras, le joli soutif triangle tu oublieras. Désespérance.

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La photo floue du sac Marc Jacobs

Les gros, je suis super épuisée par Brian en ce moment. Depuis qu’il a épousé une nouvelle vocation de gigolo, y’a la brigade des moeurs qui n’arrête pas d’appeler à la maison, car il ne déclare pas ses revenus à l’Urssaf. En même temps, s’il était bon en maths, je l’aurais su.
J’ai beau lui expliquer que gigolo, c’est comme blogueuse influente, c’est pas un métier très secure ni très gloriole. Las, il ne veut rien entendre. Je crois qu’il est cougar depuis toujours, en définitive.

Enfin, bref, il fera ce qu’il veut mais il n’en reste pas moins qu’il est drôlement généreux, mon Brian, puisqu’avec son premier « cachet » d’homme de compagnie, il m’a offert le sac Marc Jacobs que je bavais devant depuis avril (tu te souviens ?). Certes, il était soldé, mais c’est l’intention qui compte j’ai dit à Brian en l’embrassant sur la bouche.

Je crois que je suis jalouse de toutes ces vieilles femmes qu’il touche toute la journée, en fait.

☞ Je sais que ça parle beaucoup Mode cette semaine, mais c’est à cause de ma micro-allergie de l’intérieur du poignet. J’ai comme l’impression que mon stylo-plume est le grand coupable, dans cette histoire.

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Mon truc en plumes

Les copains, j’ai un nouveau collier à plumes qui pendouillent. J’adore. Alors certes, elles sont déjà un peu dégueulasses (les plumes), et il va sûrement pas passer l’été (le collier), mais à 2,95€ from Sweden peut-on dire qu’on m’a prise pour un pigeon ?

Le doute est permis.

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Tailler un short

Deux événements suffisamment majeurs pour être mentionnés ici sont survenus le week-end dernier. Le premier, et pas des moindres, c’est que j’ai porté un short sans collants à Paris. Bon, okay, pas plus d’1h30, mais il parait que quand on arrive à faire des choses qui nous demandent des efforts surhumains (ou 10 ans de psy, au choix), on a le droit de multiplier la durée de vie par 7. Comme pour les chiens.

Suivant cette logique, je ne suis pas peu fière de vous annoncer que j’ai pavané pas moins de 10h30 en short, les copains !! Déjà qu’à la plage, c’est compliqué pour moi, imaginez que c’est comme si je vous disais que je n’avais pas bu de rosé depuis 15 jours. Une aberration, en somme.

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Manucure américaine

Toute femme normalement constituée (i.e. composée du minimum syndical de superficialité) revient des U.S.A. la valise remplie de vernis. Je n’ai jamais failli à la règle même si, de loin, se taper de 8 à 14h de vol pour économiser 40$ de coloriage à ongles, c’est quand même grandement pathétique. Heureusement, on y va pas que pour ça… Ah si ?

Le truc, c’est que si à NYC les Duane Reade et autres CVS/Pharmacy sont blindés des OPI et Essie à des prix qui nous font pousser plein de hiiii ridicules, ce n’est pas la même chose à Los Angeles.
A part chez Sephora, tu ne trouves du OPI nulle part. Quant au Essie, les monop’beauty locaux les boycottent, c’est pas possible autrement. Enfer !

Du coup, j’ai décidé d’innover et de laisser sa chance aux produits de marques plus que douteuses. En même temps, lancer des tendances sur du Chanel c’est tellement simple, que je préfère m’engager dans la voie plus difficile du vernis de supermarché. Fierté.
Jet lag aidant, j’ai donc fait n’importe quoi, me jetant sur de l’entrée de gamme (celle tout en bas des rayonnages), jetant un oeil injecté de fatigue derrière moi, histoire de vérifier que personne ne me regardait commettre ce crime de lèse-snobisme.
En fait, tout le monde s’en branlait. Mais Brian faisait le guet au rayon conditionner, pour plus de sécurité.

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