Je suis belle et j’aime ça !

 

Hier, on m’a beaucoup regardée dans la rue.
Vous me direz, rien d’anormal jusque là, puisque c’est mon lot quotidien (chacun sa croix)

Mais là, j’ai vraiment senti que ça allait être « mon » jour dès le matin, au moment où j’ai enfilé mes nouvelles sandales Zara qui font « limite pétasse mais non en fait juste super pointues ».

(NDA : Pointues = Le style, pas la forme des shoes !)


Pour vous résumer la sandale Zara en quelques mots, elle a un talon compensé en corde et un entrelacement de lanières en vinyle noir absolument délicieux. Recouvrant mon mi-bas, c’était juste absolument somptueux !

Vu le nombre de filles dans le métro qui les regardèrent jalousement de leur oeil torve trop peinturluré cauz je sors juste de ma salle de bains éclairée au néon, je me suis dit que j’avais choisi « the paire to have ».

Donc, lorsque je suis sortie déjeuner vers 13h, chaussées de mes sandales de la mort, mon slim noir juste bien mis comme il faut, sunglasses sur le nez, ça a été limite l’émeute que je savais plus où me mettre tellement c’était gênant pour les autres filles, disons, plus banales (et je pèse mes mots) !

L’apothéose, c’est quand un groupe de Japonaises agglutiné près d’un bus arrêté devant l’entrée Nord-Ouest des Galeries Lafayette, est littéralement tombé en pâmoison devant mes pieds délicieux en gloussant d’envie.

Quand même, c’est un peu gênant, mais j’avoue que j’ai cru néanmoins, mourir de bonheur.

Ok, elles sont souvent étranges niveau look les Japonaises, m’enfin y’en a quand même un paquet qui te donnerait un cours de mode à Anna Wintour qu’elle piperait pas mot la garce !

(NDA : toujours pour les sottes, hein, elles se reconnaitront, Anna Wintour = Rédac chef de Vogue)

Vous trouvez que je me la raconte ? La fausse modestie, ce n’est pas pour les ouineuses !

Alors, hier, est-ce que, vous aussi, vous étiez beaux à tomber par terre ?

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Apollinaire a du souci à se faire

 Comment ça vous aviez oublié THE concours de poésie du moment ?
Je vous rappelle juste, bande d’écervelé(e)s, que j’ai dit (et je n’ai qu’une parole) que je vous livrerais un de mes poèmes de quand j’étais en CE1/CE2 je sais plus, une fois par semaine.
Ben voilà, c’est maintenant.
Et ne soupirez pas, ça va vous faire du bien un peu de poésie rafraîchissante, après une journée passée sur des blogs, à discuter de crèmes amincissantes et de sac Speedy déjà dépassés.
Moi je fais ça pour vous, hein ?
Je m’en fiche, je suis déjà poète et mon recueil, je peux le lire tous les soirs si j’en ai envie !
Allez, plus tard vous me remercierez.

Donc après le sublime texte sur le marin de mercredi dernier, voilà « Les fleurs » en avant-première.

Juste, je sais pas si vous avez remarqué que j’ai pas tant perdu que ça depuis toutes ces années becauz j’ai fait une super rime dans le titre sans m’en apercevoir.
Je suis fière ! Si, si, je peux !

Les violettes sont près du vieux hêtre
Les roses se reposent
Les anémones font l’aumône
Les jonquilles jouent aux quilles
Les marguerites courent très vite
Les coquelicots font dodo
Les oeuillet (sans s) sont taillés
Les iris sont lissent (je sais)
Les mimosas sont sympa (sans s, bis)
Les pissenlits sont dans leurs lits

C’est pas mal, non ??
Et puis, dites-vous bien que plus les semaines vont passer, plus ça va être dur d’en choisir un, mais je vous fais confiance, si vous avez lu ça jusqu’au bout, vous êtes vraiment trop fortes !

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Comment j’ai eu un Vrai/Faux Speedy…

Après avoir lu dans « Elle », il y a quelques mois, que le Speedy revenait en force, je me suis souvenue que ma mère en possédait un et que je ne le voyais plus à son bras depuis de nombreuses années. (Non, ma mère n’est pas Bourge, elle a juste du goût, ce qui n’est pas la même chose)

Le seul souci dans cette histoire : le mère n’est pas prêteuse.
J’ai dû user de stratégie, jouant sur sa sensibilité exacerbée, en arguant que ma copine Agnès, ben elle, sa mère était super cool, même qu’elle lui avait donné son Speedy sans rechigner à la tâche et qu’il était top becauz bien vintage comme on aime, tout ça, tout ça…
Ben là, ma mère m’a dit que bien sûr je pouvais le prendre, mais que surtout il fallait que je fasse attention à ne pas perdre le cadenas Louis Vuitton parce que lui, au moins, elle était sûre qu’il était authentique…

Hein ?????? que j’ai hurlé. « Mais c’est pas un Vrai le Speedy ? » je demande.
« Euhh.. je sais plus trop en fait » qu’elle me répond !

J’ai décidé de ne pas faire ma mauvaise tête parce que, franchement, si c’est un Faux, il n’y a qu’à la boutique Vuitton qu’ils pourraient le détecter avec leur air suffisant, et comme je ne fréquente pas cette maison, j’ai dit : « Bingo, je le prends le Speedy, il est trop vintage, je ne peux pas le laisser passer ».

Le truc de ma copine Agnès, qui bosse dans un secteur d’activités où butinent des nanas über branchées, c’est de décaler à fond le Speedy, vu qu’on n’a plus 20 ans.
On ne peut donc le porter qu’à la condition d’être sapée archi cool (Vanessa B, Isabel M…).
J’ai suivi ses conseils à la lettre et je suis donc allée dernièrement faires mes courses chez Champion, vêtue d’un treillis informe, d’un petit pull de rien du tout, enfin Zadig quand même, mais quand on sait pas, ça pourrait aussi bien venir du Centre Commercial Velizy 2 (non je déconne), de mes Converse trouées et de mon Speedy qui est devenu le détail easy chic de mon look ce jour-là ; j’avais une allure folle !

Alors, moi je dis ouvrez l’oeil, fouillez dans les armoires de vos mothers voir si y’aurait pas moyen de taxer un vieux Speedy, et portez-le pour aller à la piscine ou chez Leader Price, vous allez déchirer !!!

 

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Conversation anodine avec le TBM

J’imagine que vous vous souvenez de ma première rencontre avec le TBM (« Toujours Bronzé Man »), du moins je l’espère, sinon je ne vois pas pourquoi je m’escrimerais à raconter ma vie amoureuse à des êtres dotés d’un QI de poule.
Donc, pour les retardées de l’esprit, l’épisode 1 du TBM.

Ne vous inquiétez pas, vous allez pouvoir vous venger très vite en constatant avec consternation le haut taux de minabilité de notre discussion de lundi matin, 10h30.

Car oui, j’ai retrouvé le TBM dès ma première cigarette de la semaine, si c’est pas un Giga signe du destin ça !

TBM : On est amenés à se voir très souvent décidément
MOA : Oui, malheureusement… enfin… je veux dire, non, c’est pas ça, c’est juste que c’est un peu chiant de fumer dans cette cour d’immeuble glaciale… mais en même temps, c’est bien, on fume moins…(sic)
Nulle de chez nulle ma répartie, je sais, j’ai vraiment eu une sérieuse chute de neurones lundi matin.
TBM : Oui, on gagne 10 cigarettes par jour !
Ah mais Monsieur est statisticien à ce que je vois…

Et là, mon TBM, me regardant dans les yeux, me prend le bras, me forçant à me reculer et me dit qu’il faut que je fasse attention car une voiture veut juste passer et qu’on lui bloque le passage et que si je bouge pas, là, tout de suite, je vais finir par me faire écraser.

OUI, LE TBM M’A SAUVE LA VIE !!!
Il est pas si mal en fait….

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The mystery of the Toile de Jouy

Je suis sous le choc, complètement interloquée par cette petite pièce de toile de Jouy qui, hormis le fait qu’elle soit complètement hype (même vous les sottes, vous savez ça, non ? tsss), m’a emmenée au travers de réflexions non dénuées d’intérêt, comme vous vous en doutez…Je me demande ce qui se trame entre ces 2 personnes du sexe opposé, parce que, franchement, ils n’ont pas l’air dans leur assiette !

Déjà, je me suis demandé pourquoi le chien, à l’arrière plan, hurle à la mort ? M’est avis qu’il a dû sentir que la menace grondait, z’ont un sixième sens il parait (je sais plus moi, le berger Belge de mes parents est décédé en 2001 et j’avoue que je ne me rappelle pas s’il pleurait quand j’avais eu un 3 en Physique ou quand Michel de 4è D m’avait larguée au bout de 3 roulages de pelle).
Bref…

Mon analyse de la situation est la suivante :
Je pense qu’elle a grave les boules parce que son opération de remontage/gonflage de seins a complètement foiré (non parce que même avec la robe Empire, ça dégringole sévère, alors imaginez avec un petit top Zadig ce que ça peut donner).

Lui, ben, il a l’air super niais alors il la console comme il peut le pauvre, becauz il la kiffe grave, sauf que c’est pas pour lui qu’elle avait subi cette intervention, mais pour un autre homme qu’elle aime comme c’est pas possible, alors ça la saoule un peu ses niaiseries réconfortantes à l’autre, du style « meuhh non t’es belle quand même, la taille des seins importe peu, je serais toujours là pour toi (truc juste pas possible à entendre) ».

Il est clair qu’elle le méprise (regardez bien son regard fuyant) et cerise on the cake il pue énormément du bec, donc c’est carrément insoutenable pour elle.
Je pense qu’ensuite, elle a du se casser avec le chien et le niais a dû se mettre à pleurer…

Je suis super curieuse de comment vous voyez la chose. Donnez-moi vos analyses de cette toile de Jouy parce que je suis perplexe…

P.S. Sorry les gens, c’est pas un concours hein, vous n’allez pas recevoir un de mes pulls Zadig en cadeau, ni mon chiffon Comptoir des Cotonniers ! C’est juste pour la beauté du geste… Allez quoi !!! Je vous dirais pour qui je vais voter (pas vrai)

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