Histoires de chaussures improbables

Dernièrement, je me suis penchée sur le cas du rangement de mon shoesing.
Atterrée, je fus.
Atterrée je reste.

Aujourd’hui, on ne sait pas bien pourquoi, je te donne une occasion en or de te foutre de ma gueule. Mais attention, va falloir argumenter sévère.

La critique devra être motivée !

Bref.

Donc, tout ça pour dire que j’ai rien rangé, mais que j’ai redécouvert quelques perles shoesesques, achetées il y a bien longtemps, et quasi jamais portées pour les raisons qui seront expliquées plus bas, dans le texte.

Tu vas me dire que c’est quoi encore cet anachronisme que tu nous montres des shoes printemps/été 2001, alors qu’on veut voir de la low boot jusqu’à l’overdose, voire la nausée.

Je te réponds merde, je fais ce que je veux.

D’autant plus que les coloris ont été tout soigneusement choisis pour être assortis à la charte graphique de ce blog.
La quoi ? La rien, je galèje.
Donc, on lève les bras bien haut et c’est parti.

 

Voilà.
Ça, par exemple, ce sont des mules Free Lance, achetées dans les années 2000, je sais plus trop, que j’ai portées une seule et unique fois.
Pourquoi ?
Déjà, à part au marché de Château-Rouge ou au Club Med à Djerba, tu peux m’expliquer quand t’es censée porter un truc pareil ?
Je les ai mises une fois, au bureau, tout le monde a adoré, c’est pas là le problème, dans le fond, on sait bien que nous vivons dans un monde d’hypocrisie où les gens sont très très méchants.
Le truc c’est que je suis rentrée pieds nus, chez moi, le soir, avec un hématome sur chaque pied.
T’as d’autres questions ?

 

Normalement, c’est là où tu dois interloquer, puis rire de bon coeur.
Vas-y, je te laisse un peu de temps.
……………………………………………………………
Bien.
Pour l’histoire, la marque de ces shoes c’est « Un Dimanche à Venise ».
Bon, ben elles, malgré leur éclatante beauté, tu vois pas que j’ai pas eu de bol.
Le lendemain de l’achat compulsif, je me suis défenestrée une cheville à cause d’une autre paire de chaussures (attends, ça vient, c’est dessous).
Bilan : 1 mois de plâtre et de béquilles.
Mon employeur, qui était une femme, à l’époque, elle a pas bien compris pourquoi elle m’a pas vue pendant 1 mois. Pourtant j’avais été très claire.
« Tu raques le Taxi matin et soir ?« , j’avais demandé.
« Non, ça va pas le faire« , qu’elle avait répondu.
« Bon, ben, voilà quoi« , j’avais conclu.
Évidemment, elle a gravement fait la gueule et j’ai jamais porté les shoes.
Une horreur, ce mois de juillet 2000, une horreur !

 

 

Elles, je te les fous en plus petit, rapport que y’a pas d’histoire, c’est juste pour illustrer de comment j’ai explosé ma cheville gauche avec des trucs show off que tu peux même pas marcher avec, surtout quand c’est même pas ta pointure (oui, je sais, on se tait !) et que, donc, j’ai pas pu porter les « vaches » vertes…Alors, tu penses bien que de cette pantalonnade a jailli une idée lumineuse de mon esprit dérangé.
J’ai décidé de créer une nouvelle rubrique, qui se nommera « le soulier improbable« .
Attention à ne pas faire la confusion avec « le soulier qui vole », le spectacle de feue Chantal Goya, il n’y a aucun rapport.
Koitesse ?
Ben, si tu le veux bien, lecteur/lectrice, tu peux m’envoyer une photo de ton soulier le plus improbable / invraisembable / bizarre / moche, accompagnée de l’historique, des anecdotes, des secrets entourant la chaussure en question.

Conclusion : « le soulier improbable », ce sera votre rubrique, celle où tout le monde pourra rire de vous. Il faut bien l’avouer quand même, dès qu’on peut dire du mal, ça se bouscule au portillon, tu me diras pas le contraire.

Deuxième conclusion : Si tu m’envoies rien, ben y’aura pas de rubrique, c’est tout.
On va pas en faire une dépression nerveuse. Non, on va pas en faire.

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Initiales Vuitton

Faisons court, faisons chiant, ce week-end tu n’as mérité que du publi-reportage.
Oui.
Ceci pour 3 bonnes raisons :
1. On est le week-end, on est le week-end, on est, on est, on est le week-end
2. C’est les vacances de la Toussaint, c’est les vac…. etc…
3. on « change d’heure »

Donc, t’es complètement perturbé, voire pas là, et comme on te l’a déjà dit moultes fois, on se casse pas le cul à te faire du billet de qualité quand de bonnes conditions de lecture ne sont pas réunies.
C’est pas pour autant que faut pas rester classe, voire riche, voire les deux, c’est toi qui jugeras.
Donc.

A partir du lundi 29 octobre, tu peux, si tu le veux, personnaliser ta maroquinerie et tes accessoires directement sur le site de Louis Vuitton.
Quoi donc que ça veut dire encore cette connerie ?
C’est très simple.
En gros, tu peux mettre tes initiales sur les porte adresses de bagages, la petite maroquinerie et les agendas
Tu as jusqu’à 3 initiales et 8 couleurs qui sont gratuites, pour multiplier les plaisirs.
Je sais, c’est complètement dingue.

Exemple : Si tu t’appelles Simone De Beauvoir, tu peux customiser ton agenda LV, d’un gracieux SDB qui, en l’occurrence, ne voudra pas forcément dire « Salle de Bains« , ne fais pas l’enfant, on est sérieux.

Après tu vas me dire que tu t’appelles pas Simone de Beauvoir et que t’as que 2 initiales. Ben, t’en fous que 2. Ils t’obligent pas à faire partie de la Noblesse chez LV, t’as qu’à voir la décontraction des vendeurs quand tu entres dans le magasin des Champs, pour ne citer que celui-là !
Je dis ça… et pas plus…

Il est possible, également, que tu me balances un « j’ai pas les moyens de me payer du Vuitton, moi, Madame, scusez« , là je te réponds, as usual, t’as qu’à pas être pauvre !
Ou bien, tu peux aussi arguer que tu n’aimes pas du tout cette marque que tu trouves ostentatoire.
Je ne te répondrais rien.
Des fois, faudrait voir à pas oublier que j’ai un vrai faux Speedy

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Le truc chic et pas (très) cher – 10

Bonjour, bonjour, tu te lèves, et ma main ne caresse pas tes cheveux presque malgré moi, disons que, plutôt, je le fais exprès pour enlever tes pellicules. As-tu essayé un traitement, entre nous, sur le ton de la confidence ?!

Aujourd’hui, je te propose de voyager dans le temps.
Quoitesse donc le truc chic et pas cher ?
Et ben, c’est que tu vas te rebeller face au passage à l’heure d’hiver.

En effet, on t’annonce que, dimanche 28 octobre 2007, à 3 heures du matin, tu dois retirer 60 minutes à l’heure légale. Et là, on ajoute, des fois que tu serais vraiment buse, qu’il sera alors 2 heures.
Donc, si, malencontreusement tu es déjà endormi à 3 h du mat’ dans la nuit de samedi à dimanche, ben tu mets ton réveil en te couchant. Quand ça sonne à 3 h, tu enlèves 1 heure, tu retiens 2, et tu te rendors.
Oui, n’importe quoi, on est d’accord !
Donc, non, tu fais surtout pas ça.

Exposé de la théorie implacable : Pourquoi c’est chic de ne pas passer à l’heure d’hiver.

Franchement, t’en as pas marre que deux fois par an, c’est toujours les mêmes discussions stériles sur le sujet quelques jours avant, surtout au bureau, entre collègues, où que ça donne l’impression que t’as un sujet de discussion, pour une fois, à la fontaine Culligan ?
Tu vois pas que c’est sans cesse la même ritournelle qu’on te dit « C’est ce week-end qu’on change d’heure, c’est ça ?* » et « Mais on dort 1 heure de plus ou une heure de moins ? Je sais jamais…** »

* Tu notes que la phrase veut rien dire. Non, on change pas d’heure. T’imagines bien qu’on va pas nous filer à chaque fois une nouvelle unité de mesure de l’espace temporel, sois pas con. Les heures, on les change pas, c’est pas comme ta culotte tous les matins. Définitivement ça me tue les nerfs.

**
Faudra qu’on m’explique d’où on va dormir plus ou moins avec ces conneries qu’on s’en tamponne comme de sa première partouze ?
Rapport que, le matin où on est censé « changer d’heure », c’est un dimanche.
Donc, si tu veux dormir plus/moins, c’est toi qui choisis.
Après, tu vas me dire, oui mais y’a le marché qu’est trop sympa à faire le dimanche, faudrait voir à pas le rater avec tout ce tintouin.

Okay, mais déjà tu me donnes un mauvais exemple, car là, on enlève 1 heure, donc normalement tu devrais être levé vers midi, sauf si t’as fait n’importe quoi la veille avec une overdose de Vodka-Suze.
Bref, tu me donnes la migraine avec tes calculs savants et compliqués.
Résumons : on dort autant si on veux, c’est tout. On nous ment, on nous spolie !

De plus, l’autre sujet à la con qui revient en boucle, là, en ce moment, c’est « Tu fais le pont vendredi prochain ? »
La vérité, t’as pas envie de claquer, à ta collègue décérébrée, un « Et toi, tu changes d’heure samedi ou bien ? »
Toc, dans sa face à cette conne, qu’elle saura plus quoi te répondre tellement qu’elle va être abasourdie par ton audace !

Tu vas me demander si c’est vraiment chic d’être rebelle ?
Pffft, t’as d’autres questions ?
Pete Doherty, il est pas chic par hasard ?
Bon.

Le seul truc qui pourrait me faire hésiter, dans cette histoire hautement polémique, c’est que la chose qu’est quand même sympa, c’est que tu peux faire croire à ton môme qu’il est 21h quand il est seulement 19h30, coz’ c’est la nuit noire, obscure et sombre et que hop, tu peux l’envoyer au pieu, plus tôt.
A part ça, je t’avoue, je vois pas bien.

Comme d’habitude, ne me remercie pas.
Nonobstant, si l’envie te prend de m’emmener des croissants dimanche matin et si t’es pas trop vilain à regarder, n’hésite pas. Mais tu les prends au beurre. Bien sûr. On n’est pas des pauvres

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The Floors, rue Myrha

En voilà un titre qu’il est énigmatique que, peut être, tu te dis, songeur ou songeuse.
Tu vas le comprendre, tout s’explique et se dénoue tel un roman d’Agatha, sans Mort sur la Seine, rapport que la scène se passe dans le XVIIIème Arrondissement et que la Seine, ben, elle pas tout près cette conne.
Bref.
Donc.

La semaine dernière, je suis allée dîner au Floors, avec des amis.
Pourquoi là et pas ailleurs ? Tu es bien curieux, dis donc.
Et bien, déjà, paraîtrait que c’est un des endroits où qu’il faut aller pour en être en ce moment.
Et dans un deuxième temps, rapport que j’ai eu pendant un moment plein de requêtes google qui atterrissaient ici grâce à « floors rue myrha« . Tu penses bien que je ne pouvais pas rater une si belle occasion de le foutre dans le titre d’un billet et que donc, fallait que je teste.

Je sais bien que c’est odieux de vouloir créer du trafic à toute blinde comme ça, et qu’on doit bloguer pour le plaisir, comme le soulignait très justement Herbert Léonard.
Je vais pas rappeler que je suis vendue à longueur de temps.

Alors, tout de suite, on va se débarrasser des contingences culinaires, pour pouvoir élever le débat, un peu plus loin.
Tout de go, là, j’ai envie de te dire, aucun intérêt le resto.
Le truc ça veut faire genre design parce qu’ils ont relooké une ancienne imprimerie sur 3 étages et que donc, ils ont l’impression qu’on va se croire à New York.
En gros, tu bouffes un Cheeseburger, pis tu te tais, quoi.

Je sais pas, ça doit faire kiffer le Parisien d’aller s’encanailler vers le quartier de la Goutte d’Or, c’est genre opération commando de la junk food, j’ai pris des risques, je suis trop fort !
Sauf que non. Tu vois pas de sang sur des lames de rasoirs en sortant.

Sinon, l’histoire dont j’aimerais te causer, c’est que j’ai roulé une pelle à une Star (enfin, sur la joue, mais c’est pareil).
Laisse-moi te conter fleurette et après tu jugeras sur pièce.

Tu vois pas qu’à un moment, y’a un de mes amis, TF, dont je t’ai déjà parlé dans un vieux billet, qui déboule dans ce resto avec un de ses potes et qu’ils prennent place à la table collée à la nôtre. Y’en a qu’ont pas de manières, je te jure, c’est insensé !
Du coup, c’est drôle, la situation.
Donc, pour détendre l’atmosphère, tout le monde rit.
Jaune.
Bref.

Alors, en fait, tout le monde se met à causer ; le Cheeseburger, y’a pas à dire, ça te détend une atmosphère en moins de deux.
Pis, moi je discute avec le pote de TF. Même qu’à un moment, mon amie A. me fait un aparté et me dit « Tu es encore en train de faire ton regard irrésistibeule, comme dirait Stéphanie dans la version Anglaise de Comme un Ouragan »
Je lui réponds de pas être jalouse, mais que par contre chapeau bas pour les références musicales de haut niveau.

Donc, on parle. Le mec il dit qu’il est musicien. Il déconne sur les intermittents, tout ça. On rit. C’est la fête. Je me dis qu’il doit galérer avec sa pov’ page myspace. On rit. C’est la fête. Je me dis… Bon ça va.
Sauf qu’au bout d’une heure, il dit quand même à TF que le lendemain il doit se lever tôt rapport à un concert dans une ville étrangère.
Là, j’interloque un minimum et je demande « mais t’en vis de ta musique ? »
Gêné, il réponds que oui, ça va.
Je demande le nom de son groupe, à tout hasard.
Il me donne le nom de son groupe, à tout hasard.
Ouais.

Ben je l’ai pas reconnu, en fait.
(Ouais, bon, ça va, tu vas pas m’engueuler non plus)

Juste pour dire que le mec il a pas le melon. C’est la conclusion. Rapport qu’il aurait pu se la raconter grave pour emballer.
Je lui ai quand même roulé une pelle, pour le principe, mais ça m’a gêné. Donc, finalement, j’ai préféré lui claquer la bise en partant.

Juste après son achat d’un paquet de Pim’s Orange dans une station service ouverte à pas d’heure.

Moi j’aime bien les Pim’s.
Pour être totalement honnête, je préfère quand même les Finger au chocolat noir. Mais tu les trouves pas toujours, dans le rayon. Donc t’es frustré avec ceux au chocolat au lait (les normaux, quoi). Et c’est comme ça que toutes les rancoeurs et frustrations s’accumulent et que parfois, t’en arrive à bouffer des Pim’s.

Pffft, ouais, je sais. Mais si je te raconte tout ça c’est pour que tu montres un peu plus de tolérance à l’égard des humains, parfois, quand ils sont excédés. Y’a de vrais drames qui se nouent, là, tout près, et toi tu vois rien.
Je te jure, ça m’écoeure.
Ça doit être le chocolat au lait…

Le Floors
100, rue Myrha
75018 ParisEDIT de 15h02 : Tu vois pas que je viens de recevoir ça au bureau :
(Y’a des gens, ils sont complètement barrés)

 

 

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Du pourquoi de la désexualisation de Barbie

Lors d’une récente soirée avec des amies, je me suis livrée à une confidence honteuse. Tu sais le genre de truc d’où tu sais pas comment c’est arrivé dans la discussion, mais que juste après tu regrettes rapport que les gens te regardent un peu interloqués et se disent que finalement, t’as toujours été un peu barrée, sauf qu’en fait, eux aussi, donc tout va bien et tu reprends un verre de Chablis, car tu l’as bien mérité.

Bref.
J’ai avoué que, petite fille, je coupais les seins de mes poupées Barbie.
Ouais.
Je sais ce que tu es en train de penser.

Comme susnarré plus haut, y’a eu un petit blanc. Un truc est passé. Ange ou assimilé.

Ensuite, là, maintenant, histoire de te faire fuir, je pourrais te donner une vague explication analytique, histoire de me justifier.
Ce que je vais faire.
En gros, si ça te branche, tu te pencheras sur le développement du « surmoi » dans la psychanalyse Freudienne.
Là, je t’avoue, j’ai la flemme, et j’ai lu Freud y’a trop longtemps pour te délivrer ici le concept de façon claire et précise.
Par contre, laisse moi te dire quand même que couper les nichons de Barbie c’est pas complètement idiot.
Rapport qu’on dit partout que la formation de l’idéal repose sur des identifications qui commencent très tôt.
Et, parallèlement à chaque identification, advient une désexualisation.
Donc, je suis normale.

Ensuite, à la fin de cette soirée « confessions intimes », les langues se sont déliées.
T’as une fille qui avoue « ouais, ben moi, c’est bizarre, je leur rasais les cheveux »
Là, pour me faire oublier, je me suis sentie obligée de sortir un « peut être, elles avaient couché avec les Allemands »
Je sais, c’est pas brillant, mais je suis plus drôle quand je suis sobre, tu m’excuseras.

Finalement, tu te rends compte que quand t’es môme t’es encore plus cintré qu’adulte, parce que y’a une autre fille qu’a ajouté un truc dément.
Elle a argumenté que elle, oui Madame, ben elle avait jamais perdu une seule chaussure de Barbie !
Quand tu sais toute le shoesing qu’elle se trimballe (Barbie, pas ma copine), ben je dis que ça relevait de l’exploit cette histoire et que ça montre une méticulosité précoce que je dis juste chapeau bas et révérence.

Dans un premier temps, tu peux aisément conclure que j’ai des discussions passionnantes, d’une façon générale.
(en fait, il n’y aura pas de deuxième temps, je me suis avancée un peu vite, confuses et autres formules de politesse d’usage)

Pourquoi je te cause de ça qu’on s’en tamponne en réalité ?
Ben, déjà, c’est le billet merdique du week-end. Tu vois pas que j’avais failli l’oublier lui !
Et surtout, aujourd’hui, l’histoire s’est répétée rapport que Cyclamen est arrivée vers moi en tirant sa poupée Charlotte aux Fraises par les cheveux, une paire de ciseaux à la main, et qu’elle m’a sorti un « je veux y couper les cheveux »
J’ai interrogé « Et pourquoi donc, chère enfant ? »
« Parce que je veux qu’elle soit un garçon » qu’elle a répondu.
No comment.

Et là, on a mis un vieux vinyle de Mylène Farmer…

Y’a quand même une grande interrogation.
Est-ce un syndrome typiquement féminin ou bien les petits garçons coupaient aussi les couilles de leurs Big Jim et on savait pas tout ça ?
De plus, m’est avis qu’ils avaient pas de couilles les Big Jim, si ?

Pffft, ouais, je sais, ça va te perturber tout le week-end ces conneries…

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Blog en grève. Il n’y a pas de raison qui tienne !

 

Aujourd’hui, j’ai décidé de faire grève du billet.
Non, non, pas par solidarité, comme à la Maternelle où va Cyclamen, où qu’ils ont décidé de faire grève aussi, juste parce que les autres la font, donc y’a pas de raison, des fois qu’ils auraient pas assez de vacances dans l’année, tu penses…
Ils sont fonctionnaires eux ou bien ? Ah oui, ils sont fonctionnaires…Donc, non, juste par flemme, histoire de sauter un billet.
T’imagines bien, que je suis pas buse au point de me casser le cul à t’écrire un truc spirituel, alors que t’as pris un RTT, prévoyant que tu es, et que donc, comme tu blogues exclusivement depuis ton lieu de travail, je vais pas gâcher. Non, je ne vais pas gâcher. Le talent ça s’économise.
Sauf qu’en fait, comme tu le vois, je suis encore en train de te mettre une tartine alors que c’est censé être vide ici.

Mais bordel, on va jamais s’en sortir de ce blog ou bien ?Dans la vraie vie, plusieurs solutions s’offrent à moi aujourd’hui, jeudi 18 octobre.

– Aller à pied au bureau. 6 stations de métro = combien en pieds l’un devant l’autre ? Aucune idée, mais c’est beaucoup trop, quoiqu’il en soit.- Le vélib’. Bon là je me gausse. Tu crois sincèrement qu’il va y avoir une seule bicyclette de free aujourd’hui ? Tu me diras, les gens, ils les posent bien, à un moment, leurs vélos ?! Ils font pas du tricycle all over the day.
Pas faux, mais ils vont pas forcément les déposer devant chez moi.
Voilà. Et là, tu ne sais plus quoi dire. Oui, on peut l’avancer, tu as l’air con avec ton argument qui tient pas la route (vélo / tenir la route / jeu de mot pourri / tout ça).

Le covoiturage. Le quoi ? J’ai pas compris.

Ne pas aller bosser. En voilà une idée qu’elle est séduisante.

Je te propose donc, que tu sois chez toi, sur ton vélib, dans les embouteillages, chez ta grand-mère en train de bouffer des financiers à la figue (très bon, j’ai testé mardi soir à une sauterie, je te conseille), au bureau comme un gros con, ou encore en train de te reposer après un rapport sexuel héroïque, de : gueuler si tu le veux, de faire des mots mêlés, de danser la Javanaise, de faire une écharpe au crochet, que séje encore, …

Mais tout ça dans les commentaires.

Ouais, j’ai bien vu, tu penses, y’a challenge en la demeure. Mais ne me déçois pas.Sinon, t’as qu’à te recoucher.

– Une pointe de culture ne fais jamais de mal : Sais-tu ce qu’est la « grève à la Japonaise » ? Non, sûrement.
Et bien, c’est quand les grévistes mécontents s’expriment par le port d’un brassard, affichant parfois leurs revendications, durant les heures de travail.

En gros, une grève qu’est chiante car ça bloque pas les transports et t’es obligé d’aller bosser. Aucun intérêt, donc !J’en profite pour remercier mes parents et mon Producteur. Et aussi mon boss, tiens !
Ha si, j’oubliais, j’ai rien à vendre sur ebay.
Pfft, ce que je peux être conne, parfois…
T’imagines si je revendais tous les cadeaux que je reçois des boîtes de buzz marketing, comment je serais trop riche ?
Non, mais pas assez en fait.
Quitte à être riche, autant être très riche, non ?

Post Scriptum : Tu chausses du combien ? Du 2 ? Non, je demande car j’ai très envie de t’offrir des souliers, en cadeau, pour tes vacances de la Toussaint qui approchent à grands pas (les vacances, pas les souliers)

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