Aujourd’hui, parlons joaillerie.
Pour en finir avec cette histoire de collier de Rahan que ça devient obsessionnel, faisons le point, ensemble, sur le pourquoi du comment de cette affaire qui, soyons modeste, une fois n’est pas coutume, renvoie les ferrets de la Reine à une insignifiante anecdote de l’Histoire de France.
Attends, je reprends mon souffle.
Un jour d’octobre, dès potron-minet, je décide en me levant de vouloir absolument un collier avec une dent qui pendouille, peu importe la composition pourvu que ce soit du requin. Blanc.
Sournoisement, tu vas arguer que Punky, ça fait un moment qu’elle en a une grosse, elle ! Dent de Rahan, j’entends.
Je le sais bien, va ! Je l’ai même touchée. La dent. Pas Punky.
Face à mon désespoir, Sonia vole à mon secours et me dit :
« Violette, ne fais pas l’enfant, essuie tes larmes, j’ai à ta disposition une dent de Rahan qui appartenait à une reine d’Egypte.
Ah non, pardon, je confonds. C’est un mannequin Suédois de 46,310 kgs qui l’a oubliée par mégarde à la fin d’un défilé. Ne m’en veux pas pour la confusion, on y perd son Grec ancien à trop s’enivrer de peoplade. L’accepterais-tu, néanmoins, en gage de notre amour éternel, bla bla ? »
Quelque peu déçue par l’origine douteuse du dit présent je réponds que « ouais, okay, balance ! » (élégance verbale, quand tu nous tiens…)
La problématique :
On est bien d’accord que ma dent de Rahan et moi, ça a tout de suite collé.
Sauf que faudra qu’on m’explique un jour pourquoi ce parallélisme avec le fils des âges farouches rapport que son collier est garni de 6 dents de requins et que moi, j’en ai qu’une. Dent.
Pour illustrer le pourquoi du comment de cette grande interrogation tu trouveras ci-dessus le collier de moi (à gauche) et le collier de Rahan (à droite, donc. Bravo, tu progresses).
Ha, non, pardon, la mise en page a jumpé, bref, tu trouveras bien tout seul.
Lequel est le plus beau ? On ne saurait dire, finalement.
Faudra-t-il, au fil des ans, que l’on m’offre 5 dents supplémentaires pour que mon bonheur soit total ?
Ne vais-je pas me lasser d’ici là ? (cf. l’affaire de la jupe-culotte bannie.)
Pour finir, Rahan ne serait-il pas le fils caché d’Amanda Lear ? Avouons que la ressemblance est troublante…
De là à imaginer une procédure à la Yves Montand/Aurore Drossard, il n’y a qu’un pas.
Que je ne franchirai pas.
Je suis chaussée de low boots aujourd’hui…