Vous avez mangé quoi à midi ?

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Chers myosotis, c’était pour vous dire que Dimanche en quinze, à l’heure où la France moule devant le sacro-saint 7 à 8, la boule au vendre de retrouver les blaireaux du bureau le lendemain matin, je me suis interrogée sur un truc trop important.

❖ Le questionnement.
Ainsi, alors que je mangeais négligemment une crotte de nez de compet’, je me demandais où qu’on en était des valeurs traditionnelles du repas dominical.
Est-ce à dire que le classique poulet rôti/pommes de terre sautées (les veinardes) serait toujours de mise ? Une dernière valeur française qui résisterait, hormis Bernadette Chirac et Laurent Ruquier, j’entends ?

Pour le savoir, rien de plus simple que d’utiliser l’ordinateur de l’Internet et d’interroger mes pairs sur Twitter.

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Avant d’agir, il faut avoir appris à penser

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Ce soir, ou bien hier soir, ça dépend à quel degré Celsius d’endormissement ou de réveil vous vous placez, j’étais à la soirée de lancement du livre de David Abiker. Si, tu sais, le dico posthume de la finance où que j’avais écrit le R de Rolex.
Merci, ça fait plaisir la mémoire de Bernard l’Hermite, ici.

Ah bah putain, les aminches, on y est pas allés mollo sur le Taittinger. Donc c’est pour te dire que demain (ou aujourd’hui, ça dépend à quel degré Celsius d’endormissement ou de réveil vous vous placez) faudra pas compter sur moi de bonne heure pour le billet.
Surtout qu’à la sauterie j’ai rencontré un ami de la vraie vie qui m’a emmenée boire du champagne rosé dans le 8ème, le quartier des femmes riches et cocues.
MAIS, qui se font coiffer chez Dessange International, attention !

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Et là je remarque deux choses étranges :

– mon ami de la vraie vie ressemble à Julien Dray en black.
un cendrier est collé au plafond.

☞ Ah non, mais n’importe quoi, des fois !

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Tong(ue)

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En fait, je voulais vous parler urgemment d’un questionnement dont je me questionnais le week-end dernier, alanguie que j’étais sur ma chaise longue, mon verre de rosé à la main, mon Voici à gauche, mon Public à droite (je les classe toujours de façon politico-géographique, c’est mon côté maniaque).
Faut dire que la presse people, y’a rien de tel pour laisser vagabonder son esprit vers les collines de la sagesse.

Et puis d’un coup, en regardant mes pieds qui passaient du blanc fluo ou rose pâlichon, je me suis demandée, donc, si les Havaianas c’était désormais complet has-been, ou bien super en revival, ou encore total intemporel.
Genre, ce serait un peu le trench Burberry des pieds, quoi. Voyez l’esprit.

Après, je me suis rendue compte que c’était idiot de perdre son temps à se poser des questions de cet ordre, car ça voudrait dire que je fais grand cas de l’avis de mes contemporaines sur mes habits d’orteils, alors que je me présente sous vos yeux comme la hussarde de la blogosphérie féminine.

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La chenille, la chenille !

chenille

Aujourd’hui.
Je suis en vacances depuis jeudi.

MAIS

Est-ce une raison poour oublier nos histoires de chenilles ?

Ah oui, je sais bien que c’est pas intéressant, mais le vide est parfois porteur de plein©. C’est de moi. C’est beau, des fois, ce que je raconte, putain.

❏ Ainsi on commence avec la chenille d’Anna, qui nous en a fait une de vernis (de chenille). Aucune originalité, elle, mais bon.
Anna me dit :

« Coucou Violette,

Comme toi, je collectionne les vernis … certes moins über que les tiens, mais ils aiment tout autant s’amuser tous ensemble sur le dance floor (accessoirement mon parquet flottant made in Leroy Merlin l’enchanteur).

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Je l’aimais, le film. Mon avis.

mouchoir

Copains, je vous fais juste une petite note rapide des fagots pour vous causer que je suis allée voir « Je l’aimais », au cinéma.

C’est pas que j’avais lu le roman éponyme d’Anna Gavalda, non, non, j’avais déjà rien capté à la couverture quand je l’avais zyeuté d’un oeil morne à la FNAC, mais j’y allais essentiellement pour Marie-Josée Croze que j’aime rapport qu’elle est solaire comme gonzesse.

Comment te dire ? J’ai trouvé le film moyen, long (j’ai regardé ma montre Kelton vintage deux fois à l’aide de ma lampe-torche Hello Kitty), mais néanmoins bouleversant. Carrément que c’est paradoxal tout ça, non ?
Bercé par une vague de promo étourdissante dans tous les médias français, ce film m’interloque. Zabou Breitman avait annoncé qu’il toucherait chacun d’entre nous, elle n’avait pas menti.

De la femme quittée, de l’épouse trompée, de la femme qui attend désespérément l’homme marié, et du mec qui refuse de quitter son quotidien fait d’enfants, de relations, et du boucher qui nous sert la bavette comme on l’aime depuis 20 ans, telle est la mosaïque de personnages présentés dans ce film un peu glauque.

Ca sent le vécu à plein nez, et moi j’aime trop pas qu’on me manipule. Ca a néanmoins fonctionné.
Moi j’ai retenu que Daniel Auteuil était « mort » depuis 20 ans pour n’avoir pas osé bousculer ses habitudes (dont son boucher, donc).
C’est le « mort » qui trottait dans ma tête en sortant de la salle obscure, et c’est dans un état second que je me suis enfermée au Quick, un Giant dégueulant de salade approximative posé devant moi, les larmes coulant pendant plus d’un quart d’heure sur mes joues blushées au CCB, formant des petites rigoles sur le pain rond en plastique.

Alors, peut-on vraiment dire qu’un film est décevant quand il vous met dans un état pareil et qu’il vous fait réfléchir à des pans de vie qu’on essaye tant bien que mal d’enterrer à coups de pelle ?

Je ne sais pas, je ne sais plus.

☞ Je fais comme l’oiseau. (Cui-cui)

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Mohair ways

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Oh la la.
On m’a de nouveau signalé que, hier, sur SBEP,
le débat était encore trop intello pour certains.
Preuve en est que je n’ai reçu qu’une chenille dans ma BAL !

Je ne vois qu’une seule solution pour descendre un peu plus dans le sous-sol des us féminins : causer du mohair. « Qué mohair ?« , vous vous demandez, « Tu tricotes, toi, maintenant ? »
Nullement amigos mexicanos porcinos, c’est juste que je viens de découvrir avec hallucination une nouvelle forme de fétichisme. Des gens qui ne vivent que pour la jouissance laineuse… Attention, ça gratouille. Mais ça gratte moins qu’un pull en acrylique !

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