Misère, malheur et malédiction ! Le week-end à Pascal est bien endeuillé puisque la terrible nouvelle est tombée hier soir : Blake Carrington n’est plus.
Depuis, je suis tourmentée. N’est-ce point là un ultime coup bas de son ex-femme Alexis ? Comment est-ce donc possible que cet homme au parfait brushing grisonnant et à l’insolente fortune ait pu nous quitter, nous autres, fans de la première heure ?
Faut dire que j’ai jamais été trop Dallas de l’attitude, vous le savez je ne suis guère portée sur les histoires des provinciaux. Par contre, les épaulettes, les diamants, le capitalisme exacerbé et les fils pédés, ça m’a toujours parlé.
C’est donc avec fascination (et accessoirement mon pyjama en éponge) que je regardais chaque semaine les aventures des bling-people sur le canapé familial. Ma mère recopiait à la perfection le brush’ de Linda Evans et on se mettait à danser sur Square rooms d’Al Corley comme des grandes chauve-souris, grâce à nos manches de l’époque. C’était chouette.
Afin de rendre hommage à Blake, j’ai donc décidé de passer tout le Pâques avec mon bustier pailleté de l’époque. Ah ça, c’est sûr, les cloches risquent pas de me louper…