Les villes qui ont du charme, c’est comme les gonzesses, c’est pas forcément photogénique. Je me rends compte qu’il est très compliqué de retranscrire en images la magie d’Istanbul ; c’est un peu plus du ressenti que du visuel (l’inverse de Maurice, au hasard, où l’eau turquoise ferait bander n’importe quel quidam coincé sous la grisaille parisienne).
Néanmoins, j’espère que je vous aurais donné envie de découvrir cette ville (j’ai pour ambition, cette année, de devenir l’affluence touristique).
Voilà quelques photos supplémentaires : des clichés certifiés sans outfits, ni poses devant chaque monument significatif d’Istanbul.
A chaque voyage, je suis sidérée (et cyniquement fascinée, je l’avoue), devant tous ces gens qui prennent des poses crispées, souriant de toutes leurs dents, devant le Pont des soupirs, un geyser en Islande ou le palais de Topkapi. Je préfère essayer de saisir la vraie vie, plutôt que de collectionner 25 photos de Nounours devant des vieilles pierres.
A chaque fois, je repense à cette chanson de Bénabar, « Les épices du souk du Caire« , où il se moque des travers de nos contemporains quant à leur relation avec la photo.
Bref, je crois que je suis un vrai taliban du comportement.







