Ça fait quand même bientôt 9 ans qu’on se fréquente, vous et moi. J’imagine qu’au fil du temps, vous avez su lire entre les lignes, décrypter certaines tendances émotionnelles, appréhender des névroses… ou bien rien de tout ça parce que dans le fond, vous prenez, et puis s’en vont. Ce n’est pas moi qui vais blâmer cette dernière catégorie de personnes ; j’ai souvent trop tendance à tout survoler.
J’ai toujours un peu de mal à déballer de l’intime ici – je suis maladivement intransigeante avec les gens qui manquent de pudeur (alors que, paradoxalement et rien à voir, je ne suis pas la dernière à sortir des blagues à faire rougir toute une tablée)(mon ascendant Lion est très fort, vous savez).
Quand il m’arrive d’écrire des billets d’humeur d’une seule traite et sans réfléchir, sur des choses un peu plus personnelles que la sortie du dernier mohair de jersey pailleté, il n’est pas rare que je me torture l’esprit les jours suivants en me disant Merde, qu’est-ce que tu vas raconter ta vie, c’est pas un espace pour ça, est-ce que les gens ont besoin de savoir, bla bla bla… et que l’envie de freiner des quatre fers me taquine fortement.
C’est un peu l’effet Si tu avances et je recule. Vous connaissez ? C’est un opéra classique, je crois…
La suite … « Cachotteries »







