Un couple à la recherche d’une paparazza du métro

 

Lundi, je reçois un courrier électronique accompagné de l’étrange photo ci-dessus…

Chère Violette,

Je m’appelle Susan. Mon ami Mormon et moi-même recherchons désespérément la personne qui nous a volé ce moment d’intimité, la semaine dernière, dans le métro Parisien.

Je m’explique.
En effet, alors que nous discutions tranquillement de notre prochaine union dans un temple du Connecticut, une (très jolie) jeune fille est venue nous demander si elle pouvait nous prendre en photo. Provoquant ainsi l’interloquage au sein de la communauté Ratpienne.
Ne voulant point tomber dans l’excès de pudibonderie, une fois n’est pas coutume, j’ai accepté de bon coeur.
Et clic, le petit oiseau est sorti.

Revenue à la raison depuis cet étrange incident, nous n’avons de cesse de retrouver cette personne, afin qu’elle nous rende ce moment de vie volée.
Oui, nous avons très peur.
Si c’est pour se retrouver sur Face hunter ou chez le Sartorialist, passe encore.
Mais si nous devons être la risée d’un vulgaire lectorat d’un blog pourri, là je dis que triple nenni !
Pour l’instant, tous nos cris, nos SOS partent dans les airs et donc, vous êtes notre ultime recours, Violette !

Afin de vous aider dans votre investigation, je vous signale que cette photo a été prise sur la ligne 4, par une personne de sexe féminin portant un sac à l’intérieur duquel se trouvait une robe Maje dégriffée (la teu-hon, entre nous).
Je vous signale également que l’homme à lunettes que vous pouvez apercevoir derrière moi, nous a rejoint dernièrement au sein de notre association « Sus à la photo volée » qui compte désormais 3 membres actifs.

Bonne nuit et salutations,
Susan

Chers Mormons,

Vous avez bien fait de me contacter.
Oui, les millions de lecteurs passant ici tous les jours mirer la meringuerie de la robe de Carla, Reine de Navarre, ne tarderont pas à retrouver votre APN-voleuse, j’en suis certaine.
Néanmoins, je vous trouve un peu culottée, si vous voulez bien me pardonner l’outrecuidance.
Alors donc, vous, c’est ok pour la gloire si c’est du professionnel de la street photo, sinon ça fait son difficile, c’est ça ?
Sachez qu’à votre place, je serais bien contente de me retrouver sur un blog, même pourri, car m’est avis que ton quart d’heure de gloire Wharolien il est là ma jolie.

Tant qu’on y est à se faire des confidences, je vois pas où est la « teu-hon » dans le Maje dégriffé parce que faudrait quand même être con pour acheter le plein pot du Roi du sentier, quand on sait que ça va partir en quenouille après 2 ports. Franco.
Bref, il est clair que tout le monde ne peut pas oser le faux vintage by Promod, c’est du early adopter !

Allez sans rancune et la bise à Indiana Jones.

Violette

P.S. : Enlève ta mouche Merteuil, on t’a reconnue !

Dans un prochain Docteur Violette, nous aiderons une lectrice à manger son foie gras avec du pain d’épice…

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Quand la poésie envahit les souterrains de Paris

Parfois, tous les jours, il arrive que je prenne le métro.
Je sais c’est dingue !
La semaine dernière, saisie par la beauté de l’oeuvre offerte à mes yeux tout juste décollés de la nuit mouvementée passée aux côtés de « l’homme de chez Casto » à faire des cabrioles, je restais pétrifiée, stupéfaite, abasourdie, défaite, repeinte.
Sciée.

Ainsi, mais qu’a bien donc voulu nous dire l’artiste en apposant, d’un mouvement nerveux du poignet (on le devine), un « teub » sur une réclame 50 x 70 pour Office Dépot ?

Naïve comme une toile du Nierdoi Sseaurou, je me suis précipitée sur la gouglisation de ce mot énigmatique, étranger de mon vocabulaire quotidien.
Mes amis pourront en témoigner. Mes discussions ne sont que poésies, alexandrins et autres octosyllabes.

Et tu vois pas que j’apprends ça :

teub, nom féminin. Verlan de bite.

Là, tout de suite, tu aurais envie de dire : « Te casse pas Violette, c’est un jeune voyou de la France d’en bas qui fait rien qu’à dégrader les jolies publicités ornant le métro Parisien, cherche pas plus loin, la jeunesse c’est plus ce que c’était…« 

Que nenni, je te répondrais (si tu me disais le texte en italiques ci-dessus).
Oui, j’ai eu envie de chercher pourquoi cet artiste avait choisi d’associer ce vocable bien précis à un classeur moutarde qui ne coûte que 1,59 €HT chez Office Dépot.
Oui, mon Colonel.
(N.D.A. : une petite galéjade, voire un infime clin d’oeil au Cluedo se sont glissés dans le texte. Sauras-tu les retrouver ? Sinon, demande l’aide de la Carte qui, elle, se trouve dans le sac à dos de Dora.
Mon Dieu, mais que d’énigmes aujourd’hui ! Oh la la !)

Bon, donc, j’ai trouvé. Eurêka j’ai fait à moi-même.

Oui parce que la seule explication possible, c’est la notion de « classeur à levier » qui a vraisemblablement inspirée ce néo-Modigliani !
Par définition, un levier permet de transformer un mouvement.
Archimède n’a-t-il pas dit : « Donnez-moi un appui et un levier et je soulèverai le monde » ?

Alors, tu vas arguer qu’avec une teub, t’auras du mal à soulever le monde. Certes.
Mais tu peux déjà payer un voyage gratuit vers les étoiles à ta copine, ce qui est déjà une sacrée performance.
N’est pas Archimède qui veut, aurais-je bien envie d’ajouter !

Une prochaine fois, nous étudierons l’Origine du monde, de Courbet, et nous tenterons de rester élégants.

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Le soulier improbable – 3

Ha mais si.
Je suis comme ça moi. Quand je promets une rubrique, je m’y tiens.
Régulièrement.

Donc, y’avait du soulier improbable 1, du soulier improbable 2 et tu vois pas que je t’en colle un troisième, en plein mois de janvier !
Ha oui, mais n’importe quoi moi !

Avant de commencer, je dois t’avouer que y’a engueulade sérieuse.
Non mais c’est quoi ça que je reçois plus de nouvelles chaussures par mail ?
Moi, tu sais quoi, c’est bien simple que si ça continue je te ferme la rubrique, voir le blog et trois petits tours et puis s’en vont.
Tu me diras t’as tellement de copies disponibles sur la blogofille que tu te sentiras pas trop perdue sans moi.
Ha ça non !

Alors, aujourd’hui, c’est du lourd qui laisse aphone.
Voilà

 

Matricule de la propriétaire : Lucie (Qu’a pas de blog. Je sais ça craint)

Justificatif de l’achat du soulier improbable :

Je devais avoir dans les 14/15 ans… j’ai saoulé ma mère jusqu’à ce qu’elle préfère m’acheter ces trucs qui servent de chaussures plutôt que de m’entendre encore en parler !
Le pire c’est qu’à l’époque ça coûtait cher ces merdes de No Name !
Je les adorais, je les ai portées plein plein de fois, toute fière… ce qu’on peut être connasse quand on est ado !
Ça a duré quelques mois puis du jour au lendemain, j’ai commencé à les regarder de haut… et ensuite, plus ça allait plus je les trouvais laides !
Même à 1€ pendant le vide-grenier ou sur Ebay, elles partent pas !
Alors ? Montantes ou chaussettes retroussées ?

On reconnaît que tout notre squelette en tombe.
Je sais pas quoi dire.
Au pire « montantes« , rapport que y’aura peut être du crabe qui va faire son apparition (marée haute, tout ça, me demande pas d’expliquer le week-end, c’est sacré)

Bref, c’est laid, et on n’en parle plus !

Dans un prochain épisode du soulier improbable, j’aurais mangé du tapioca.

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Le soulier improbable – 2

Oui, bon, ça va hein !
T’auras beau dire, je n’ai qu’une parole, cette rubrique n’est pas prête de rendre son âme au cordonnier. Non, elle n’est pas.
Alors, comme ça date un peu cette histoire, je te rappelle qu’un jour de trouble bipolaire, j’avais exhibé tout plein de chaussures trop belles m’appartenant et que, grâce à mon cerveau défaillant, j’avais eu la merveilleuse idée de faire une rubrique avec vos horreurs.
Donc, y’a eu un tome 1, le 23 novembre dernier.
Je reconnais qu’on est un peu à la bourre.

Nonobstant, aujourd’hui tu auras double ration de souliers.
Allez, c’est Noël, sors les Rois Mages (non, ce n’est pas une faute, bien avant la création de la marque du Sentier, des messieurs s’appelaient déjà ainsi) du carton, on remet ça !

La suite … « Le soulier improbable – 2 »

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Je suis victime de harcèlement moral en open space

 

Chère Violette,

Déjà Bonjour. Voilà ce qu’il en est. Je me prénomme Cinderella (c’est un pseudo), je suis assistante de Direction dans le 7.5. et, depuis des années, je me fais exploiter dans mon job.
Pour un salaire de merde, s’il est besoin de le préciser.
Mon boss et mes collègues rient de moi sous cape (voire sur cape quand ils sont très méchants), ils ne me respectent pas, me demandent de rester le soir très tard pour taper des trucs que je comprends à peine et je dois avouer que la coupe est pleine !

La suite … « Je suis victime de harcèlement moral en open space »

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