Je suis victime de harcèlement moral en open space

 

Chère Violette,

Déjà Bonjour. Voilà ce qu’il en est. Je me prénomme Cinderella (c’est un pseudo), je suis assistante de Direction dans le 7.5. et, depuis des années, je me fais exploiter dans mon job.
Pour un salaire de merde, s’il est besoin de le préciser.
Mon boss et mes collègues rient de moi sous cape (voire sur cape quand ils sont très méchants), ils ne me respectent pas, me demandent de rester le soir très tard pour taper des trucs que je comprends à peine et je dois avouer que la coupe est pleine !

La suite … « Je suis victime de harcèlement moral en open space »

137

VAIO ou IBOOK – Une interruption momentanée des programmes

 

 

Ceci est une mini mire !
Parce qu’elle fait le ? Le ?

Maximum !

Bravo !

Oui, je pars.
Donc ceci est une interruption momentanée des programmes jusqu’au 2 janvier 2008.
Le surlendemain de quand t’auras foutu ta robe à paillettes pour faire semblant de t’amuser et que tu vas faire chier tout le monde avec tes « Bonne année« .

Non, parce que si c’était une interruption définitive des programmes, je t’aurais foutu une grande mire. (je sais, y’en a qu’ont eu une fausse joie)
Mais là je te colle de la mini mire. Pardon, je ne m’en remets pas de cette blague géniale !
Ne suis-je pas excessivement drôle tout de même ? Sans déconner ? T’as vu ces jeux de mots que je te ponds.
Oui, ben, tu feras sans pendant 5 jours.
Mais, je t’en prie stand by me…

Sinon, je te laisse pas comme ça, les bras ballants, comme un pauvre con. Non, non. Y’a des devoirs.

Voilà, à mon retour je vais acheter un Vaio ou un Ibook.
Mais, j’hésite grandement.
Donc, tu vas me donner ton avis, sacrément argumenté, sur le pourquoi du comment de l’un plutôt que l’autre.
Le budget ? Fais pas chier avec ça. C’est toi qui paies peut-être ? Bon.

Et me sors pas des conneries comme mon ami TF, du style : « Tu préfères un truc beau où t’es pas très à l’aise avec ou un truc carrément moche que tu maîtrises ?« , sinon t’as une claque.

Dans l’attente de vous revoir, je vous prie d’agréer, bla bla

92

De West Side Story à la boutique MAC : la vie de l’HDA

La semaine dernière, lors d’une conversation de haute voltige sur les Oméga 3, l’HDA aka l’hôtesse de l’air, me narra sa soirée de la veille, des étoiles pleins les yeux que ça brillait même sur mon écran 17 pouces.

Jeudi dernier, donc, l’HDA se rendit au théâtre du Châtelet pour assister à la représentation de West Side Story, avec sa grand-mère.

« J’ai vu Manuel Legris en vrai » qu’elle me sort.

« … et après on a bu une coupette avec ma grand-mère« , qu’elle surenchérit.

« Oui, Manuel est pas mal« , je lui réponds, blasée. « Je l’ai vu danser dans La Belle au bois dormant à Bastille, il y a quelques années. »

« T’as vu comme je deviens vachement Parisienne ? » elle me coupe, angoissée par l’annonce de mon verdict.

Sur le coup, je l’avoue, ça m’a vachement touchée son histoire. Ca ressemblait trop à Sophie Marceau à l’époque où c’était une actrice (c’est à dire dans la Boum 1) avec sa grand-mère Poupette.

Ouais, on a les références qu’on peut.Je lui réponds donc que je suis vachement impressionnée et que bientôt, on va devoir se taper des expos 3 fois par semaine, si ça continue.

Sur ma lancée, je lui propose une énième soirée merdique de blogueurs et là, le couperet tombe :

« Non merci, je suis fatiguée de ces conneries, tu préfères pas un ciné ou une expo ? T’as entendu parler de Gustave Courbet ? » m’interroge-t-elle.

Autant te dire que les bras m’en sont tombés.

J’ai répondu que c’est pas parce qu’on écrit des inepties tous les jours dans un journal de bord sur le ouèbe 2.0 qu’on a jamais croisé la femme au perroquet au MET.

Oui, je lui ai porté l’estocade, telle Manolete, l’homme a la muleta.

Bon.

Donc, pour conclure cette joute verbale qu’on aurait dit qu’on était en cm2, elle me demande si ça me siérait d’aller à l’expo Courbet avec elle.

J’ai dit que je l’ai déjà vue mais que je peux bis repetita parce que c’est elle.
Sauf que c’est tôt, l’expo. Et que l’HDA, comme toute jeune provinciale montée à la Capitale pour faire carrière, ben elle se fait exploiter rapport aux horaires.
Oui, l’HDA fait souvent nocturne.

« Laisse tomber » me lance-t-elle, dépitée, « on ira se bourrer la gueule au Marlusse, c’est plus sûr« .
Finalement, lasse de son overdose culturelle, elle me proposa de l’accompagner choisir un pinceau à paupières à la boutique M.A.C. des Abbesses*. Oui, tu as bien entendu.Tu vois pas qu’en fait, elle est repartie avec une palette, l’HDA.

Oui, pour te la jouer courte, comme elle hésitait grandement entre la palette smoky et la palette metallic à coups de « mais la metallic c’est pas un peu too much, en même temps je me smokyse tous les jours, ayons du cran, la smoky me parait fade, je ne sais plus où j’habite, etc…« , le vendeur/euse a volé à son secours.
Parce que le gros problème de l’HDA, ce jour-là, c’était mais quid de cette couleur improbable plantée au milieu des 5 autres ?
(je sais, lecteur masculin, faut suivre, le pire restant à venir)

Le verdict est tombé après le brillant exposé du vendeur/deuse qui lui a assené, en fin de parcours, un retentissant : « c’est une espèce de plume de paon qui bouge en marronné« , que tout le monde s’est figé dans la boutique, tellement c’était grand.

Plus tard, devant notre 3ème kir châtaigne je lui ai demandé « mais c’est quoi ces conneries de plume de paon ? »
« Ah mais pas du tout, c’est une nuance, t’y connais vraiment rien. » qu’elle a sournoisé.
J’ai repris un kir.

* M.A.C.
4, rue des Abbesses
75018 Paris

59

Les résultats partiels de ma prise de sang – La numération globulaire

Parlons peu, parlons médecine.

Déjà, pour te rassurer, sache bien que je ne suis pas une mauviette et que même pas je pleure ou je m’évanouis quand on me fait une prise de sang.

Avouons quand même que ça fait pas mal, faut pas déconner.

Entre ça et un frottis vaginal, moi je t’énonce que y’a pas cliché.

Bon.

Donc.

Pour la numération globulaire, ça donne ça :

HEMATIES/mm3 : 4,47 Millions

Hémoglobine : 14,8 g%

Hématocrite : 42,3%

V.G.M. : 95 u3

C.C.M.H. : 35,0 g/dl

T.C.M.H. : 33,1 pg

R.D.W. : 11,9

R2-D2 : oui, bon, ça va, hein. Une pointe d’humour ne fait jamais de mal…

LEUCOCYTES/mm3 : 6.900

Et après, tu diras encore que je fais bien des mystères autour de moi, mon ego (non ça pardon, t’avais noté qu’il était démesuré), ma vie, mon oeuvre…

Cite-moi un seul bloggueur dont tu connais la numération sanguine (sans coucher avec, j’entends) ? Alors ? J’attends.

Bon.

Pour l’examen cytho-bactériologique de mes urines, je suis navrée, il te faudra attendre la semaine prochaine. Ça prend un peu plus de temps.

Et crois-moi que pourtant ça bosse dans le labo, hein !

La dame, à l’accueil, elle m’a dit « ouais, il est bien gentil Sarko, mais travailler plus, okay, mais je les vois quand mes mômes ? J’arrive ici à 7h (????) et je repars à 19h »

D’un sens, elle a qu’à pas faire de mômes, mais j’ai reconnu qu’elle était très courageuse et que tant pis pour mon lectorat.
Pour l’urine, ce sera lundi soir, faudra bien qu’il compatisse.

Une prochaine fois, je te parlerai de quand Cyclamen a une gastro et qu’elle vomit dans son lit à 3h du mat. Bon « poulet / pommes de terre sautées » du dimanche et bon « Michel Drucker« , si tu es en visite chez tes aïeux !


P.S.
: Je sais que tu vas galérer pour faire du commentaire intéressant sur cette note. Nonobstant, si tu n’as pas d’idées, je te propose soit de me causer de que fais-tu aujourd’hui dimanche qu’il fait une pluie torrentielle, soit de qu’est-ce donc que tu collationnes, quand tu vas faire la visite de courtoisie chiantesque familiale, le dimanche, toujours.

Si tu es dans le domaine médical, ton avis m’intéresse, toutefois.

68

Docteur Violette et Monique, amoureuse de Joaquin Phoenix

Je reçois un courrier électronique de Monique, Saint-Nazaire (44), dont la teneur est la suivante, en condensé, car ça larmoie beaucoup, chez Monique…

« Chère Violette,

Comme le chantait si justement Barbara, je n’ai pas la vertu des femmes de marins.

Mon mari part très souvent en mer, et je me sens bien seule, face à ma tapisserie que je n’arrive pas à finir. Vous allez sûrement me répondre que j’ai qu’à prendre mon mal en patience et attendre, comme le faisait Pénélope.
Certes.
Mais voilà, j’ai toujours eu l’âme d’une midinette et je m’amourache, chaque décennie, d’une personnalité.

Oh, bien sûr tout cela reste platonique. Je m’inscris au fan-club, je reçois des posters dédicacés et je me rends à chaque concert de mon idole, dès lors que la représentation ne dépasse pas le cadre de la Loire-Atlantique.

Au début, ça a commencé avec Michel Sardou.
Puis, quand il a convolé en épousailles avec Anne-Marie Périer et qu’il a stoppé net le Régécolor, j’ai vécu cela comme une trahison et j’ai décidé de jeter mon dévolu sur des stars un peu plus jeunes et soyons honnêtes, un peu moins réacs…

J’ai donc arrêté mon choix sur Joaquin Phoenix, que j’aime passionnément .
Bien évidemment, il n’est jamais venu à Saint-Nazaire et je suis désemparée.

J’aimerais savoir d’où me vient cette addiction au people et surtout si y’aurait moyen que je rencontre Joaquin juste une fois.

Je vous avoue que je ne lis pas votre journal de bord en ligne, car je n’y comprends rien mais une amie de ma fille m’a dit que vous pourriez m’être d’un grand secours rapport à votre renommée planétaire.

Bien à vous,

Monique. »

Chère Monique deux qui,Déjà je te préviens, moi je pratique les honoraires libres, j’espère que t’as du cash ?

(aparté : Bon, le « cash » il est pas là par hasard. Mais comme t’as déjà rien capté au « Sarkozy roule en Ferrari », je te donne la réponse : Johnny. Johnny Cash, quoi. Walk the line. Bref. T’es vraiment con, en fait)

1) Explorons le pourquoi de cette addiction très étrange à Michel Sardou.

Je suppute que cet énigmatique phénomène proviendrait de sa chanson « Le France« , si tu veux mon avis. En effet, Sardou gueule contre le fait que le France, ben comme qui dirait, un jour, il s’est appelé le Norway et ciao, il a dit.

Mais si tu écoutes bien les paroles, vers la fin, Michel te dit : « Que le plus grand navire de guerre Ait le courage de me couler Le cul tourné à Saint-Nazaire Pays breton où je suis né »

Voilà Monique, tu l’as ta réponse. T’as fait un transfert. T’es née à Saint-Nazaire, comme le bateau. Et ce que t’aimerais toi, à l’inverse de Michel, c’est de t’appeler Sharon et de te barrer de ta ville bien glauque, rapport que la France aux Français, ça va bien 5 minutes ces conneries.

Donc, finalement tu détestais Sardou, car il te renvoyait à ta triste destinée.

10 ans de gâchés Monique, oui 10 ans !

2) Explorons le pourquoi de cette addiction très normale à Joaquin Phoenix

Là, par contre, je te félicite pour ton choix du moment, y’a quasi pas plus hot sur la planète. Chapeau bas Monique !

Bon.
Monique, ma question est : que représente ta tapisserie que t’arrives pas à joindre les deux bouts ?

Si c’est une scène de la Rome antique, je te dis, cherche pas ! T’as bloqué sur Gladiator. Plus particulièrement sur l’empereur Commode. Je note donc que tu aimes les vilains garçons.

Et qui d’un chanteur réac, qui d’un cruel monsieur qui fait rien que d’embêter Russel Crowe.

Par contre, ma grande, faudrait voir à pas te faire un ciné tous les 12 ans hein ?

Je te le dis, il viendra jamais dans ton patelin, le Joaquin.

Cours plutôt l’admirer dans « La nuit nous appartient » où, là, tu vas plutôt infiltrer la mafia Russe et ses putes à la blonde chevelure. Exit les jeux du cirque, fous ta tapisserie dans ta poubelle Ikea en alu. A toi la corruption, le trafic d’armes et le proxénétisme. Les Nazairiens te regarderont d’un autre oeil.

Oui, on peut s’écrier que pour toi, une nouvelle vie va commencer.

P.S. : Cher lecteur, peut-être que, toi aussi, tu aimerais profiter des mes conseils éclairés, comme Monique.
Si tu m’envoies ta lettre avant le 30 novembre, un crédit de 10 € apparaîtra sur ton Pass Navigo, en Janvier 2008.

Je sais, c’est dingue.

98

Le soulier improbable – 1

Message de service à l’attention du lecteur non averti :
CE NE SONT PAS MES POMPES.
JE RÉPÈTE : CE NE SONT PAS MES POMPES ! (je suis une fée)

Montaigne disait dans Les Essais « A chaque pied son soulier« .
Il n’a pas tort.

Chose promise, chose promise, voilà donc le premier opus du « Soulier improbable« .
Pour piqûre de rappel, il s’agissait que des lectrices un peu cinglées m’envoient des clichés de leurs pompes les plus hideuses.

J’ai envie de te dire : Pari tenu !

 

Matricule de la propriétaire : Soléa – Cultures Urbaines

Justification de l’achat du soulier improbable :

« Anyway… Je n’ai malheureusement pas d’histoire particulière à propos de cet achat foireux… Je les ai achetées à l’époque où le wax était présent sur les podiums (il y a 4 ans?) en pensant « funkiser » une robe noire. Où avais-je la tête? Les fameuses chaussures zébrées-waxées n’ont pas bougé de leur boîte, la boîte n’a pas bougé du fameux placard… J’attends les critiques, fais-toi plaisir !!! »

Verdict : cas désespéré.

Voilà.

Ne pleure pas si ce ne sont pas tes chaussures, tout le monde va y passer, jusqu’à l’épuisement, l’overdose, la nausée et mort s’en suive.
Oui, tu auras l’air con un jour sur ce blog, c’est promis.
Mais la dérision n’a de l’intérêt seulement si on l’applique à soi-même. Sinon, c’est de la cruauté. Amen.
Bon, et arrête avec ce chapelet, tu es ridicule.

Pour ne pas avoir à gérer des dizaines de commentaires qui rabâchent toute la journée « c’est hideux« , je te propose de noter la paire.
Par exemple, 20 c’est le summum de l’horreur et 1, ça veut dire que tu les trouves délicieuses, tu saisis ?
Fais attention à pas surnoter, toutefois, y’aura d’autres mochetés dans les semaines à venir et tu ne pourras pas revenir sur ton vote.
Oui, c’est chaud. Tu vas devoir réfléchir plus que de coutume, je te concède.

La minute « Cultivons-nous un peu » : la chaussure à travers les âges et les cultures :

Cette semaine, étudions la poulaine, si tu le veux bien.

La poulaine est une chaussure du Moyen Âge, autant pour les femmes que pour les hommes.
C’est une chaussure allongée à l’extrémité pointue jusqu’à 50 cm, généralement relevée. Le bout est rembourré de mousse pour le confort des orteils.
Le Clergé reprouvait ces chaussures dont le bout pointu était assimilé à une œuvre diabolique.

N.D.A. : je te mets pas tout le blabla ci-dessus entre guillemets rapport que j’ai dû corriger les fautes d’orthographe de Wikipédia. Un comble. Une hérésie.

Illustration :

 

Celle-là, ce n’est pas la peine de la noter. Te casse pas. On a compris.

80