Manucure américaine

Toute femme normalement constituée (i.e. composée du minimum syndical de superficialité) revient des U.S.A. la valise remplie de vernis. Je n’ai jamais failli à la règle même si, de loin, se taper de 8 à 14h de vol pour économiser 40$ de coloriage à ongles, c’est quand même grandement pathétique. Heureusement, on y va pas que pour ça… Ah si ?

Le truc, c’est que si à NYC les Duane Reade et autres CVS/Pharmacy sont blindés des OPI et Essie à des prix qui nous font pousser plein de hiiii ridicules, ce n’est pas la même chose à Los Angeles.
A part chez Sephora, tu ne trouves du OPI nulle part. Quant au Essie, les monop’beauty locaux les boycottent, c’est pas possible autrement. Enfer !

Du coup, j’ai décidé d’innover et de laisser sa chance aux produits de marques plus que douteuses. En même temps, lancer des tendances sur du Chanel c’est tellement simple, que je préfère m’engager dans la voie plus difficile du vernis de supermarché. Fierté.
Jet lag aidant, j’ai donc fait n’importe quoi, me jetant sur de l’entrée de gamme (celle tout en bas des rayonnages), jetant un oeil injecté de fatigue derrière moi, histoire de vérifier que personne ne me regardait commettre ce crime de lèse-snobisme.
En fait, tout le monde s’en branlait. Mais Brian faisait le guet au rayon conditionner, pour plus de sécurité.

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Tati & me

vetements tati

Salut les grosses. Ça fait 14 ans que j’habite à Paris et dieu sait que j’ai eu la bougeotte au niveau des déménagements. Je peux vous dire que les frais d’agence m’ont quasi ruinée. Heureusement que les billets sponsorisés sont arrivés pour me sauver de la banqueroute.
Curieusement, où que je crèche, une enseigne s’est toujours trouvée à moins de 15 mn à pied de mes différents logis : Tati. Je veux dire, le magasin fait désormais partie de mon paysage. Enfin, avec le Sacré-Coeur, faut pas exagérer non plus. J’habite pas dans le 20ème, hein…

Beaucoup ont une image un peu cheap de l’enseigne, et c’est vrai qu’on trouve de tout, je concède aisément. Seulement, tu peux aussi y faire de sacrées trouvailles niveau sapes à des prix frôlant le ridicule de bassesse.

La marque m’a demandé de faire chaque mois ma sélection d’un outfit en piochant dans leur penderie. C’est sûr que le défi est plus grand que si je me retrouvais au milieu des portants Sandro, mais il est aussi plus challenging. C’est l’amour du risque qui me fait vibrer, et je vais donc jouer la justicière fauchée sur le blog dédié.

Bref, si vous voulez retrouver mes sélections (solidement argumentées) pour femmes et aussi minots, ça se passera là-bas, sur le blog de Tati ouvert il y a quelques semaines.

Opération sponsorisée par Tati

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Où trouver un pantalon pyjama femme en Liberty


Oh my fucking god, ne serait-ce pas un coquillage ?

Les copines, avouez qu’on a toutes deux ou trois pièces dans nos penderies que l’on sait pas trop seyantes de la féminité, mais qu’on kiffe pourtant au-delà du réel. C’est bien joli les culs moulés dans les slims qu’on dirait une pub pour Guess et les décolletés aussi aware que JCVD, mais souvent on a rudement envie de confort. Surtout quand c’est hot in the city.

A celles qui argueraient déjà que j’ai qu’à me coller une robe, je répondrais que je n’en porte quasi jamais. I’m a pant girl. Amen.

Donc, c’est pour vous révéler une info capitale : j’ai un nouveau pantalon qui fait un gros cul plat + qui ressemble à s’y méprendre à un pyjama. Double peine que m’inflige là l’ami Zara, que je contourne allègrement, me foutant bien des avis masculins plus que perplexes sur la question.

Je ne sais même pas pourquoi j’ai compulsé ce truc en 5 minutes sans essayage l’autre fois ; sûrement que j’ai besoin de compenser des trucs nocturnes, y’a pas. Pourtant je ne fais plus pipi au lit depuis 3 ans, remboursez la psychothérapie !
Et puis, la semaine dernière, pendant notre séjour Thalasso à Pornic (j’y reviendrai dans la semaine, t’inquiète), entourée de consœurs sponsorisées, j’ai enfilé le pyj’ et j’ai couru sur la plage à la recherche de Roch Voisine.

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Breakfast in American Vintage

Ouais. Existe-t-il un job plus stressant et ingrat que blogueuse super influente les copains ? Hormis fonctionnaire, je ne vois pas.
C’est donc la gorge serrée et la boule au ventre que je me rendis, l’autre fois, au shooting American Vintage de 3 petites nanas comme vous, comme moi.
Enfin comme vous, comme les moins thons d’entre vous j’entends. Non mais sérieux, quoi.
En gros, 3 anonymes ont eu la chance d’être sélectionnées par la marque pour une séance photo d’exception avec coiffeur-diva et photographe de renom. La base.

C’est à dire que moi j’avais déjà donné à faire la mannequine pour la marque souviens-toi-l’hiver-dernier, et mon agent me dit de me diversifier, alors je laisse ma place aux gens normaux. C’est normal de partager un peu de gloire.

Nous, on était posées là, comme 3 sets de table Monoprix (en solde) sur une table d’un 3 étoiles Michelin, avec les copines Coline et Ithaa. C’est dur, le lundi matin, de mater une séance photo, les miettes de croissants scotchées aux interstices des prémolaires, naviguant entre les portants blindés de fringues qui nous collent l’écume aux lèvres, vous n’avez pas idée. Enfin, on est des professionnelles, on ne vomit jamais (c’est là qu’on voit l’influence, en fait).

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Le briquet MiniJet Dupont

Bon alors, cette soirée chez S.T. Dupont, avenue Montaigne, en compagnie de Lord de Winter ?
J’arrive, les copains, j’arrive. J’enlève juste l’huile solaire qui graisse mon azerty et je suis à vous.

J’ai vécu un moment assez magique, mardi dernier, chez la marque chargée d’affect, au milieu des briquets et stylos (dont celui un peu show-off que Sarkozy a offert au président chinois dernièrement). Comme quoi l’histoire nous rattrape toujours, même au milieu des petits fours.

Je me suis tenue à carreau avec mon invité, me mordant les lèvres chaque instant pour ne pas faire dévier la conversation vers mon dernier vernis Essie. Non, non, on a causé Bac +5, études, Proust et Colette. Pour une fois que je me cultive au milieu des blogueurs, je pense que quelqu’un avait déposé un cierge à la cathédrale, c’est pas possible autrement.

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Comment porter la chemise blanche ?

Crédit photo @Brian
(…)
Ah oui, y’a encore du boulot…

Que de questions existentielles cette semaine, les aminches !
Après les chaussures Repetto de l’autre jour, nous nous arrêterons sur un cas encore plus complexe aujourd’hui : celui de la chemise blanche.
Oula, ça nous promet déjà du débat enflammé. Voire carrément un live-chating with BHL himself cette histoire ! Ah oui mais non Bernard, on veut pas se taper le package avec Arielle qui nous cracherait le thé Matcha sur nos écrans, restez donc chez vous finalement ! (on l’a échappé belle)

Donc, la chemise blanche, si certaines la portent avec une décontraction proche de l’énervement, ce n’est évidemment pas mon cas. Je veux dire si je vous racontais que les trucs qui se passent correctement dans ma vie, il n’y aurait pas de blog. On est là pour vous raconter nos malheurs, qu’ils soient stylistiques ou… ouais stylistiques.

Bref, la chemise blanche me fascine, m’intrigue, m’émerveille et me gave au plus haut point. Je la trouve so classy mais pourtant elle et moi vivons un amour impossible. Je ne sais pas comment porter la chemise blanche !

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