Tsumori Chisato, le défilé

Tsumori Chisato

Jamais là où on m’attend, toujours à contre-courant, c’est dans la surprise générale que je viens aujourd’hui vous parler Fashion Week… en pleine Fashion Week. Mais dis-moi, c’est une vraie pochette surprise par ici.

Hier matin j’ai assisté au défilé P/E 2013 de Tsumori Chisato, créatrice japonaise dont l’univers pop-kitsch, féérique et tendrement régressif me met à chaque fois en joie. Fleurs en pagaille, lunettes psychédéliques et teintes acidulées, c’était beau comme un paquet de bonbons Haribo. Bref, plaisir des yeux à son paroxysme.
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La boîte à bonheur

Veste en cuir Montesquieu 365€ | Chemise Heartless jeans 78€ | Sac Pascale Risbourg 169€ | Jupe Bhatti 54€ | Bracelet Nakamol 43€ | Montre « graou » MCK 42€ | Foulard Palme 20€

Caroline et Anouk, les créatrices du concept Boxomodo que je vous avais présenté en juin dernier, m’ont demandé de composer un look avec des éléments de leur nouvelle collection automne/hiver 2012.

Le centre névralgique de ce dernier est sans conteste cette petite jupe bleu marine, que je verrais bien portée avec ce cuir pour une allure so Olivia Newton-John dans Grease (les jupes qui tournent, le talon d’Achille des filles).

Un peu de jean, d’accessoires graou et un sac néo BCBG, et bing (paf et triple salto arrière), on est bien.
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Youpi matin

petit déjeuner

Le petit-déjeuner a toujours été mon repas préféré. Autant dans le fond que dans la forme (j’y ai beaucoup réfléchi).

J’aime surtout ce moment quand je suis seule, la tête encore marquée des traces du dernier dodo, ou à l’inverse j’aime les grandes tablées matinales entre copains, en vacances, quand la table est tellement chargée de bols, confitures, pains et autres goodies matinaux qu’on va mettre 15 ans à tout débarrasser. J’aurais bien évidemment un truc hyper urgent à faire à ce moment-là…

Grande gourmande devant l’éternel, je sais pourtant que ce n’est pas la finesse des mets qui composent ce repas qui me met en transe (je kiffe l’instant même avec un café tiède et une biscotte sans sel).

Non, je crois que ça vient de l’enfance, de l’odeur de la Ricorée dans la cuisine de ma grand-mère, du goût si particulier des toasts qu’elle faisait griller sur une sorte de mini-grille ronde sortie tout droit des années 50, à mi-chemin entre le doré à souhait et le presque brûlé.

C’est aussi à cette époque qu’elle me servait ma purée avec un petit volcan, où elle mettait amoureusement la moitié d’une plaquette de beurre dedans – on comprend d’où vient mon cholestérol, ne cherche pas.

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Papillon de lumière

Decalecatan la compagnie !

– Si vous êtes l’heureux possesseur d’un iPhone 5 mais que vous n’avez plus d’argent pour vous offrir une protection digne de ce nom, la chance vous sourit aujourd’hui.

– Si vous n’avez pas d’iPhone 5 ou pas d’iPhone du tout (la honte) mais que vous vous en moquez car, de toute façon, personne ne vous appelle jamais, allez directement à la case « Prout » sans passer par Cindy Sander.

– Si vous aussi vous êtes malencontreusement tombé sur Candide de Voltaire à l’oral de français au bac et que vous vous êtes vautré car vous n’avez pas la main verte – cultiver son jardin, ça demande de sérieuses compétences en botanique – c’est enfin l’heure de prendre votre revanche.

– Enfin, si toutes ces histoires de téléphonie mobile ne vous intéressent pas plus que le conflit israélo-palestinien, mais que vous kiffez les marques, que vous jouez à tous les concours sur Internet et que vous collectionnez dans votre porte-monnaie les points du Carrefour Market pour gagner une bouilloire électronique à injection de vapeur, c’est enfin jour de fête.

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Basic Instinct #6 : le jean flare

Autant je n’ai jamais pu acheter un seul futal chez Zara – je ne dois pas avoir le gaulage pour – autant en emporte le vent… Ok, Scarlett. Autant les jeans H&M fitent plutôt pas mal avec mon cul, mes cuisses, mon oeuvre.

Mon premier chouchou suédois, un jean droit assez basique, datait du début des années 2000, je crois. C’était mon  jean de référence ; celui sur lequel je me suis jetée en rentrant de la maternité un beau jour d’avril 2004, pour vérifier si on ne nous mentait pas, on ne nous spoliait pas, et qu’on perdait bien des tonnes et des tonnes de kilos après un accouchement.

La vérité c’est qu’on m’avait menti. Très très menti.

Ce jour-là, j’ai beaucoup pleuré en essayant d’enfiler ce petit bâtard en denim, qui finissait sa course au-dessus de mes genoux. Pas plus haut.

Heureusement que vous ne me connaissiez pas à cette époque, sinon vous n’auriez cessé, ce jour-là, de me rassurer à grands coups de « Mais non, t’es bonnasse ! » hypocrites. ON VOUS CONNAIT LES LECTEURS DE BLOGS (on sait où tu habites).
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Delphine de Vigan sinon rien

Delphine de Vigan

Yo ! L’autre fois, au détour d’un article sur mon sweat tigre Sandro, je vous racontais que j’étais en train de lire – et de découvrir – Delphine de Vigan, via son dernier livre « Rien ne s’oppose à la nuit« .

Depuis, l’encre a bien coulé sous les ponts de mes veillées littéraires, puisque je l’ai terminé une nuit, vers 2h du mat’, et que la fin particulièrement anxiogène m’a tenue éveillée jusqu’au petit matin.

Je crois que ce bouquin doit réveiller chez chacun de nous bon nombre de névroses bien cachées, de désillusions, de tristesses enfouies depuis longtemps, de ressentiments jamais exprimés… Bref, la vie (la vraie, pas celle où nos headbands sont sponsorisés par Monshowroom.com).

Pas rancunière pour deux sous suite à cette nuit blanche, et grâce à vos recommandations sous le billet mode et superficiel de l’autre jour, j’ai enquillé avec deux autres livres de Delphine de Vigan : « Jours sans faim » et « Les heures souterraines« .

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