août, 2012

D&CO du dimanche

Bonjour vous. Parmi mes bonnes résolutions de la rentrée le sport n’est toujours pas présent (j’ai déjà supprimé le gras, CA VA !), mais je sens poindre en moi cette force qui guide mes pas vers la décoration d’intérieur (mon côté artistique, sûrement)(je suis Cancer).
L’autre jour, j’ai grave recopié sur Deedee et sa bonne idée de faire imprimer ses photos instagram – on ne le dira jamais assez que je ne suis qu’imposture au milieu de tous ces trendsetters de l’Internet.

En effet, quoi de plus idiot que de laisser pourrir dans les limbes informatiques ces centaines de photos partagées chaque jour par nous autres, les gens obnubilés par le branling et la bonne image filtrée « vintage » ? Rien, me répondrez-vous, et pour une fois vous aurez raison.
Du coup, j’ai sélectionné mes photos préférées parmi ma production très Cartier-Bresson (lol), je suis allée sur Printstagram, et j’ai commandé des tirages il y a quelques semaines.

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Quand la ville dort

Comme je dis toujours « Si les choses n’avaient pas de fin, elles n’auraient pas non plus de début » et donc voilà, il a bien fallu rentrer à Paris. J’ai donc débarqué dans une capitale déserte avec le plein de désillusions habituelles. Ce n’est pas tant le fait de quitter la serviette de plage qui me désespère, mais plutôt le concept de « Paris au mois d’août ». Celui-là même où il te faut quadriller tout l’arrondissement pour trouver une tradition pas trop cuite qui se respecte un minimum ou te ravitailler en Marlboro (FUMER C’EST TRES VILAIN).

Voilà, je ne suis pas de ceux qui accueillent la vacuité aoûtienne avec délectation ; quand la ville dort je me sens engourdie. J’ai toujours eu du mal à comprendre ceux qui disent que c’est trop cool Paris au mois d’août parce que y’a personne et qu’on peut y faire plein de trucs (ah bon quoi ?!). Si l’on n’aime pas se laisser emporter par la foule, je ne vois pas trop comment survivre dans la capitale, mais bref. Bref.

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Basic Instinct #5

Contrairement à ce que nous montre cette publicité extrêmement mensongère, les robes American Vintage ne poussent pas dans nos jardins à coups d’arrosoirs factices.
J’avoue, je confesse, j’ai la collectionnite aigüe (et encore les robes blanches qui me servent de nuisettes – ambiance virginale oblige – sont au sale) mais comme je pense que les prix pratiqués par cette marque ne sont pas loin de la galéjade, je traque mes proies sur les différents sites de ventes privées.
Jusqu’au 26/08, vous trouverez sur Bazarchic plein de robes American Vintage entre 15 et 18€ pour adopter, comme moi, une attitude low profile et confort. On est bien.

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(je sais c’est tellement rare que je porte une robe)

Robe Ba&sh
Sandales K.Jacques (modèle Laura)
Lunettes SNK

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Sous les palmiers, mon cul

Pour cette seconde semaine de vacances, je vous annonce deux informations capitales. La première, c’est que malgré les variations autour de sa préparation (salade ou brochettes, je demande le 50/50 Jean-Pierre), je commence à grave saturer du melon. Y’a pas loin que je me transforme en cucurbitacée.
Pour varier les plaisirs autour du concept de cholestérol free, je me suis mise au poulpe – j’aime bien le poulpe, tu sais. Dès qu’elle voit ça dans mon assiette, Cyclamen pousse des grands cris d’effroi comme si on lui avait mis une mygale dans son maillot de bain.
Je ne comprends pas bien son cinéma, car j’ai toujours trouvé que ça ressemblait au dessous d’un Lego. Toujours est-il que ces gamineries ne m’atteignent pas car, malgré ma frustration culinaire, je n’ai jamais été aussi mince depuis deux ans et que bronzage aidant je me sens comme Elle MacPherson (moins le Stetson géant, moins 20 cm, moins le mec milliardaire, moins tout quoi…)(ok, je me sens juste pas boudin).

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On allait au bord de la mer

Et oui la malédiction du curly a encore frappé – j’ai oublié mon lisseur. Cela ne m’empêche pas de profiter, comme chaque été, des goodies des magazines. Je vous conseille tout particulièrement le tiche Paul&Joe à 2,90€ que l’on trouve dans le ELLE de cette semaine (rien ne vous oblige à le lire). Il est quasi parfait – et pourtant je suis pas la dernière à ronchonner sur à peu près tout.

A part ça je suis en manque de saucisson – l’apéro aux bâtonnets de concombre me rend chafouine mais, comme je dis toujours « Si ton cholestérol décolle, mange tes ongles de pieds » (adage vérifié) et Cyclamen me console en me construisant, non pas des marionnettes, mais des crocodiles en perles pour faire genre comme les blogueuses mode qui empilent des bracelets jusqu’aux omoplates.

Du coup, j’ai un peu l’impression de séjourner dans les Everglades. Elle me fait voyager dans ma tête cette petiote.

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