Love, actually

ile d yeu

Il y a 20 ans, on a vécu une jolie histoire d’amour, plus forte que celles qui ponctuent nos vies à cet âge où on n’est pas vraiment sérieux, mais malgré tout pas suffisante pour affronter la vie d’adulte ensemble.

Il y a 20 ans, on s’est aimé très fort, on révisait nos partiels ensemble, on buvait des Adelscott en terrasse, on écoutait Les Innocents, on partait en vacances à l’île d’Yeu.

Il y a 20 ans, on a vécu un drame. Sa résonance a eu des degrés d’intensité différents pour chacun de nous deux, mais a créé ce lien indicible que la vie n’a jamais effacé.

Il y a 6 mois, on s’est re-aimé. On n’a plus rien à réviser, on n’écoute plus L’autre Finistère et on ne boit plus d’Adelscott en terrasse, mais il n’est pas exclu qu’on retourne un jour à l’île d’Yeu.

Et puis surtout, il y a ce sentiment délicieux de connaître l’autre par coeur et en même temps de ne plus le connaître du tout, qui fait chavirer mon coeur. Chaque jour.
Il y a cette évidence que tout est question de moment, ces sms qui se croisent et ces regards qui en disent long. On ne recompose pas, on reprend la composition.

Love, actually.

Crédit photo : Annouchka

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Un bijou pour la fête des mères

agatha fete des meres

Coucou Internet !
On est mardi d’accord, vous êtes encore détendues de ce long week-end c’est bien, mais avez-vous pensé au cadeau de fête des mères, que vous allez offrir à votre maman le dimanche 4 juin prochain ? J’imagine que non, et c’est bien pour ça que je vous rappelle à l’ordre, toutes occupées que vous êtes à faire semblant de remplir des tableaux Excel, sans aucune pensée pour celle qui vous a donné la vie (c’est pas très Feng Shui tout ça !).

Tiens, et si on allait faire un tour du côté de chez Agatha, pour un bijou aussi joli que son prix ? A l’occasion de la fête des mères, et pour nous aider à faire notre choix, la marque lance l’opération « AGAT’it » : un quizz avec 4 questions clés permettant de définir le profil de notre maman : fashion, coquette, discrète ou classique.

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Les paradis perdus

christmas

Si j’étais aux affaires publiques – c’est possible, j’ai fait des études juridiques – j’interdirais les Noëls sans enfants.

Je peux en parler en toute légèreté cette année, puisque c’est mon tour « avec », mais ceux qui ont pris le 50/50 dans le terrible jeu familial le savent. Dans cette équation où tout est savamment divisé en temps égal, si on arrive tant bien que mal à se faire à l’absence de l’enfant une semaine sur deux, l’année du Noël « sans » est l’épreuve qu’on ne souhaite à personne. Pas même au pire troll de blogs féminins…

Ok, le calendrier de l’Avent est aussi un passage un peu désagréable. Certaines de ses cases désespérément fermées en décembre nous rappellent que le partage n’est pas toujours une chouette notion.

Mais après tout, ce n’est que du carton avec des petites fenêtres et du chocolat bas de gamme à l’intérieur. Pour ma part, j’ai arrêté d’en acheter, ça me faisait le même effet que Les paradis perdus de Christophe (oui, oui, l’envie de chialer).
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Such a perfect day

tutu la redoute

Je n’avais jamais autant pleuré à un mariage que samedi dernier. D’ailleurs, je n’avais jamais pleuré à un mariage avant (les enterrements suffisent amplement à nous vider les voies lacrymales n’est-il point ?).

Je ne sais pas si c’est ce lien tout particulier qui me lie à l’un des mariés (24 ans d’amitié, des années de colocation, des fous rires partagés, des câlins pour se consoler, des chorés sur Madonna, des vacances au bout du monde, des soirées pyjamas, des pétards échangés, des dancefloors piétinés, La Boum vautrés dans le canapé, le désert jordanien, des jeux de mots pourris, des pleurs partagés …), ou bien la conscience de participer à une des grandes avancées sociales de la décennie, mais ce mariage n’était pas que gai. Il était surtout empli d’émotion.
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Pique-nique

Hier, on a pique-niqué avec ma copine Lynette et nos enfants. J’ai été très étonnée de constater que nous n’étions pas les seules à avoir eu cette idée géniale ; je veux dire les gens ne peuvent pas aller au cinéma le dimanche ?

Quand elle m’a vue débarquer avec mes chaussures rouges, Lynette elle a fait une sorte de moquerie du genre « ah ah l’autre qui déboule avec des talons pour un pique-nique !? » (je crois qu’elle est jalouse).
Bref, pour ne pas la gêner plus que ça j’ai jeté mes Patricia Blanchet dans l’herbe et j’ai profité du calme du parc de la Villette les pieds nus.

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