Wish you…

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Salut les jeunes. Je suis un peu en avance – mais tout vient à point à qui prend les devants – pour vous souhaiter une bonne année. Qu’importe les convenances, du fond du coeur je vous la souhaite heureuse, amoureuse et joyeuse !

Je ne suis pas très douée pour les bilans, c’est un peu comme si je devais absolument terminer mon puzzle de l’année avec mes petits morceaux de vie. Finalement, je préfère les laisser comme ça, en bordel.
Néanmoins, je tenais à vous remercier pour plusieurs choses, partagées ici avec vous, en 2016.
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Jingle all the way

jingle bells

L’autre jour je me disais que ça serait marrant de passer Noël à La Martinique parce que, du coup, je pourrais intituler un billet « Bons baisers de Fort-de-France » comme dans la chanson de La Compagnie Créole.
Bon, bah ça sera pas pour cette fois les gars.

Tous les gens que je croise depuis quelques temps sont un peu sur les nerfs, au bout du rouleau, et tous ont cette même revendication : « Vivement les vacances ! ».

Je ne sais pas si c’est à cause des récents événements atroces qui ont touché Paris, de l’hiver qui ne viendra jamais (ah non Violette, PAS ENCORE DU CATHERINE LABORDE !), de la fatigue accumulée depuis la rentrée de septembre, ou de tout ça à la fois, mais tous en choeur, tous en choeur, oui : Nervous breakdown is coming to town.
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L’e-mail de samedi soir

escarpins

Si vous le permettez, je reviens sur ma petite performance sur Dalida. Oui, je sais que j’ai une vraie oreille musicale n’en jetez plus, mais ce n’est pas le sujet.

Samedi soir j’ai reçu un mail un peu tristoune d’une lectrice, qui m’a beaucoup touchée. L’objet était plutôt banal – une rupture amoureuse -, mais j’ai été particulièrement décontenancée quand elle m’a avoué s’être décidée à m’écrire après avoir vu cette vidéo « Dalida », où j’avais l’air particulièrement heureuse.
Moi je pensais juste qu’on verrait bien que j’avais pris l’apéro juste avant.
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Madeleine <3

Elle faisait le petit volcan dans la purée. Elle faisait réviser les tables de multiplication. Elle achetait les Oui-Oui ou le dernier Club de Cinq. Elle faisait baisser la fièvre avec un gant humide. Elle mettait la main devant les yeux devant certains passages d’Angélique Marquise des Anges. Elle achetait des Mars tous les mardis soirs. Elle cueillait les cerises avec moi. Elle faisait la quiche Lorraine comme personne. Elle cachait des paquets de bonbons sous mon lit quand mes dents tombaient. Elle sentait la crème Nivea et le pain grillé du matin. Elle chérissait les roses roses. Elle faisait des truffes au chocolat à Noël. Et les meilleurs câlins du monde.

C’était ma madeleine, et je l’aimais tellement. Elle était zinzin depuis tant d’années. C’était ma mamie. Elle s’appelait Madeleine Proust. On lui dit au revoir aujourd’hui.

Merci Élise pour l’illustration.

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On refait le match : des vacances sur le bassin d’Arcachon

plage

Salut les cagoles, j’espère que tout le monde va bien. Je sais pertinemment que je vous ai laissées sans nouvelles pendant 15 jours, mais j’ai une excuse valable : mon ordinateur a eu l’appendicite.

Je ne sais pas si vous êtes là (coucou ?), ou encore en vacances. Moi, c’est fini. J’ai laissé les gondoles à Venise, les châteaux de sable en Espagne et les glaces sur la jetée. Parce qu’il faut bien rentrer.

J’ai passé ces deux semaines sur le bassin d’Arcachon, une destination pas si anodine pour moi puisqu’il y a une vingtaine d’années mon amoureux m’y emmenait déjà, subtilisant discrètement la clé du bonheur à ses parents #punk
Du coup on a un peu refait le match, en mettant plein de buts dans la lucarne de l’amour, des vagues, de la famille, des huîtres et des parties de Uno endiablées (l’année prochaine, on s’inscrira aux championnats régionaux de Mille Bornes pour changer) #punk2
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Love, actually

ile d yeu

Il y a 20 ans, on a vécu une jolie histoire d’amour, plus forte que celles qui ponctuent nos vies à cet âge où on n’est pas vraiment sérieux, mais malgré tout pas suffisante pour affronter la vie d’adulte ensemble.

Il y a 20 ans, on s’est aimé très fort, on révisait nos partiels ensemble, on buvait des Adelscott en terrasse, on écoutait Les Innocents, on partait en vacances à l’île d’Yeu.

Il y a 20 ans, on a vécu un drame. Sa résonance a eu des degrés d’intensité différents pour chacun de nous deux, mais a créé ce lien indicible que la vie n’a jamais effacé.

Il y a 6 mois, on s’est re-aimé. On n’a plus rien à réviser, on n’écoute plus L’autre Finistère et on ne boit plus d’Adelscott en terrasse, mais il n’est pas exclu qu’on retourne un jour à l’île d’Yeu.

Et puis surtout, il y a ce sentiment délicieux de connaître l’autre par coeur et en même temps de ne plus le connaître du tout, qui fait chavirer mon coeur. Chaque jour.
Il y a cette évidence que tout est question de moment, ces sms qui se croisent et ces regards qui en disent long. On ne recompose pas, on reprend la composition.

Love, actually.

Crédit photo : Annouchka

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