LOVE ACTUALLY

Le TBM a des excuses a être TB, il voyage beaucoup…



Alors les girls, ce sera peut être le dernier tome sur le TBM caus’ on va sûrement se marier very soon, voyez, je vous fais pas un dessin, juste je ne peux pas laisser ces écrits salir notre amour naissant !
Donc mercredi dernier, 12h30, je croise le TBM dans l’escalier et il était with a friend of him.
Il me salue comme il se doit et me présente comme la « demoiselle très secrète sur ses activités de bureau », puis, regardant son friend qui me souriait de toutes ses dents passées au fil dentaire tel un bon Américain lance « Tiens, mon friend xxxx (Mr email diamant) veut se lancer dans la Prod pour faire tel truc, vous en pensez quoi ? »

Et me voilà sur le perron en train de donner un cours de Prod à 2 quadras qui gagnent mon salaire mensuel en 14 minutes et qu’à la fin de mon brillant exposé ils m’écoutaient bouche bée…
Là, le TBM me dit « Rejoignez-nous au Veau Marengo (je change le nom du resto pour cause d’anonymat, ne m’en veuillez pas, mais c’est dans le même esprit, le nom, je veux dire) pour prendre un dessert avec nous »

MOA : Euh…. en fait… je ne sais pas si je vais oser… (allez-y, c’est le bon moment, je pense, pour vous moquer de moi, je ne vous blâmerez pas vu la pauvreté de vocabulaire de la misérable fille que j’étais ce jour-là).

Bref, non, je n’y vais pas, je ne veux pas passer pour une fille facile, ni donner mes conseils qui valent de l’or gratuitement, il y a des limites à l’altruisme…

Mais pendant cette pause déjeuner, je n’ai pas perdu de temps, oh non, croyez-moi ! Le TBM m’ayant donné le nom de sa société.com, j’ai enquêté telle une Mata Hari du 9ème Arrondissement (Ouest), si bien qu’à 14h, je connaissais son prénom, son nom, sa date de naissance, la date de création de sa société, et surtout, pourquoi le TBM est TB !!!!!
Oui, j’ai honte de m’être autant moquée de son bronzage becauz Monsieur est dans le « voyage », voilà l’explication !!!!!
Donc comme on va se marier, peut être j’aurais un statut d’expat, ce dont j’ai toujours rêvé secrètement….

Bref, ce jour-là, je retrouve le TBM à 15h pour notre clope et là, comment dire, il se passe un truc entre nous, du genre il m’allume ma cigarette mais comme il tremble un peu d’émotions et moi aussi, ben il doit s’y prendre à 3 fois : c’est pas mignon tout ça, hein ?
Allez, avouez, vous craquez devant une si belle scène d’amour naissant.

En même temps, comme mon TBM voyage beaucoup et que cette scène s’est passée il y a exactement 10 jours et que je ne l’ai pas revu depuis, je me demande si il n’est pas submergé par cette passion et qu’il ne sait pas comment gérer tellement c’est fort et que donc il a perdu la tête et rate tous ses avions de retour sur Paris ???

C’est plausible ou pas trop ??????

Dites hein ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue… et je ne veux pas faire comme l’oiseau becauz’ je préfère le Bordeaux à l’eau fraîche….

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Conversation anodine avec le TBM

J’imagine que vous vous souvenez de ma première rencontre avec le TBM (« Toujours Bronzé Man »), du moins je l’espère, sinon je ne vois pas pourquoi je m’escrimerais à raconter ma vie amoureuse à des êtres dotés d’un QI de poule.
Donc, pour les retardées de l’esprit, l’épisode 1 du TBM.

Ne vous inquiétez pas, vous allez pouvoir vous venger très vite en constatant avec consternation le haut taux de minabilité de notre discussion de lundi matin, 10h30.

Car oui, j’ai retrouvé le TBM dès ma première cigarette de la semaine, si c’est pas un Giga signe du destin ça !

TBM : On est amenés à se voir très souvent décidément
MOA : Oui, malheureusement… enfin… je veux dire, non, c’est pas ça, c’est juste que c’est un peu chiant de fumer dans cette cour d’immeuble glaciale… mais en même temps, c’est bien, on fume moins…(sic)
Nulle de chez nulle ma répartie, je sais, j’ai vraiment eu une sérieuse chute de neurones lundi matin.
TBM : Oui, on gagne 10 cigarettes par jour !
Ah mais Monsieur est statisticien à ce que je vois…

Et là, mon TBM, me regardant dans les yeux, me prend le bras, me forçant à me reculer et me dit qu’il faut que je fasse attention car une voiture veut juste passer et qu’on lui bloque le passage et que si je bouge pas, là, tout de suite, je vais finir par me faire écraser.

OUI, LE TBM M’A SAUVE LA VIE !!!
Il est pas si mal en fait….

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The "toujours bronzé" man


Hier après-midi, alors que j’allais me griller ma clope de 15h dans la cour de notre charmant immeuble, j’ai croisé un homme qui, visiblement était là pour ça, lui aussi.
J’avais rencontré cet homme il y a 3 semaines environ et il affichait déjà un bronzage lumineux.
Moi, naïve, je m’étais dit qu’il devenait revenir de Courch’, le veinard !
Ben en fait, non !
Son bronzage étant toujours aussi lumineux, je l’ai tout de suite mis dans la case des « toujours bronzés men ».

(Pour me faciliter la tâche et si vous le voulez bien, je l’appellerais le TBM tout au long de ce récit palpitant. Attention toutefois à ne pas le confondre avec le « très beau mec » qui possède les mêmes initiales certes, mais qui ne fait pas l’objet aujourd’hui de cette narration)

Quand on voit le TBM la première fois, on se dit que c’est un homme qui doit aimer la blonde Tropézienne, sauf que non en fait, il aime aussi la brune qui renifle cause rhume sinusoïdal du au climat incertain des derniers jours.

Donc, le TBM, me voyant arriver crinière au vent et clope au bec, me sourit et rallume une 2ème Marlboro Light ni vu ni connu.
Sur ces entrefaites (j’aime bien ce mot, très old school), arrive le charmant concierge de notre immeuble, dont je vous ai déjà parlé.
Dans un clin d’oeil, il me demande pour la 6ème fois de la journée « ça va ma puce ? ».
Et là, le TBM me lance un regard + un sourire de connivence du genre qui veut dire « il est lourd, mais on l’aime bien quand même ».
Genre sympa quoi, pas trop méprisant, mais quand même on est sur la même longueur d’ondes toi zé moi.

Et là, c’est parti, le TBM se lance !!!

(Note de l’auteur : pour bien comprendre le dialogue qui va suivre, je vais mettre en italique ce que j’aurais aimé lui dire mais que, en fait j’ai pas osé, caus’ je suis une fille polie)

TBM : Vous travaillez ici ?

MOA : Non, non, j’aime bien venir fumer dans les cours d’immeuble. Je m’en fais 2 par jour et je change d’arrondissement chaque semaine.MOA POUR DE VRAI : Euh oui au 3ème… (Vous pouvez penser très fort que cette réplique est minable, elle l’est !)TBM : Et vous travaillez dans quoi ?

MOA : Ben écoute, j’ai envie de te répondre dans un très beau bureau Haussmannien dont les moulures ont été repeintes d’un mauve-grisé du plus bel effet !MOA POUR DE VRAI : Dans la Prod (Dire le mot « Production » en entier, chacun sait que c’est juste pas possible)TBM : Audiovisuelle ?MOA POUR DE VRAI : Non, plutôt spectacles, one-man show, concerts, etc…TBM : Mais vous produisez des People ? (sic)

MOA : Si tu t’attends à ce que je te présente la jeune scène Parisienne, tu peux écraser ta clope tout de suite TBM !MOA POUR DE VRAI : Euh… oui..mais…non en fait… enfin pas du gros People quoi, plutôt du « before people »…
Là j’ai été plutôt fière de moi d’avoir placé le « before people » dans ma phrase parce que le TBM a semblé émerveillé par mon bilinguisme avancé.
Bon ensuite, s’ensuivent les banalités d’usage : « bonne fin de journée », « vous aussi », « à bientôt », « grand sourire »…Je ne sais que penser de ce TBM…


Dois-je lui laisser une seconde chance ? Aidez-moi chers lecteurs zé lectrices !

Edit du samedi 31 mars : Enigme !
Un de mes lecteurs vient d’avouer dans son commentaire qu’il préférait les TBR. Késako ?
J’ai proposé : Trop Beau Roturier ? T’es Beau Roméo ? Technology Business Research ? Tu Bois Régulièrement ?
Savez ce que c’est, vous zautres, le TBR ?

 

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Je suis amoureuse d’André Manoukian

 Oui, je le crie haut et fort, je suis amoureuse d’André Manoukian !
Ne croyez pas qu’il s’agisse là d’un simple béguin de midinette, d’une passade ou d’un flirt.
Non, vraiment André et moi c’est du sérieux.

Je craque pour son physique de gentleman crooner, ses costumes de mafiosi, sa voie suave, son regard de nounours guimauve rempli d’érotisme, sa verve truculente…

Je l’ai croisé dans la rue, il y a 4 ans, un dimanche matin. Bon à l’époque je n’étais pas encore amoureuse de lui et je ne pense pas avoir été très à mon avantage lors de cette première rencontre (dimanche matin – teint brouillé des excès de la veille – cheveux pas très nets – treillis informe).
Alors André, si tu lis ce billet et si tu te rappelles vaguement de moi, saches que je ne suis pas comme ça d’habitude, enfin si ça peut m’arriver, mais quand je fais le ménage chez moi ou quand je suis malade, mais sinon, en vrai, je suis vachement mieux !

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