Cette petite personne va entrer en 6ème la semaine prochaine. Je vous le dis comme je le pense, ça m’angoisse un peu.
Je ne vous parle même pas de la tonne de livres à recouvrir – je connais ma dextérité légendaire, en 32 heures et 6 soirées dédiées je vais te boucler tout ça -, ni des fournitures scolaires, achetées religieusement, au crayon HB près, il y a déjà une dizaine de jours (je penche dangereusement du côté de Bree Van de Kamp, adieu le #punk), ni du fait que ma progéniture n’est pas tout à fait du genre scolaire – à 7 ans déjà, elle avait tout compris de la notion de minimum syndical.
Je ne vous parle même pas de son entrée dans un collège où elle ne connaîtra personne – vive la carte scolaire (connards). Elle-même m’a rassurée sur ce point, d’un air excédé, en me disant qu’elle avait une technique infaillible pour se faire des copines en une journée.
Je n’ai pas osé m’attarder sur les subtilités de ce stratagème ; j’ai quand même bien peur qu’elle achète leur amitié à coups de chaussures achetées gratuitement chez Sarenza par sa mère, ce soleil des Internets (moi). Je serai sévère, je suis contre le vol, même dans la sphère familiale. Et le fait que je pioche allègrement dans sa tirelire quand il me manque 1,80€ pour faire l’appoint au tabac n’a strictement rien à voir. C’est un prêt. Non remboursable.
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