Depuis 35 minutes, j’ai hyper envie d’apprendre à faire des pompes sur une seule main. Comme Kevin de Secret Story.
Seulement, j’ai vachement peur de craquer mon slim vintage de 2007.
Putain, j’arrive pas à me décider.
Depuis 35 minutes, j’ai hyper envie d’apprendre à faire des pompes sur une seule main. Comme Kevin de Secret Story.
Seulement, j’ai vachement peur de craquer mon slim vintage de 2007.
Putain, j’arrive pas à me décider.
Ah ah !
(ris-je jaune)
Ainsi, mes poneys, aujourd’hui sort dans les salles obscures et sombres, le nouveau film de Christophe Honoré que s’apelorio « Non ma fille tu n’iras pas danser » (et pourquoi non, d’abord ?).
Encore une critique aléatoire de film ici-bas, pensez-vous, vautrés sur le clavier du bureau où vos jours sont clairement égaux à vos nuits. Chiants.
Que nenni, j’ai pas vu le film.
Par contre, j’ai forcément de l’anecdote à ce propos, que je m’empresse de partager avec toi public exigeant. Je ne sais décidément pas garder un secret. La pudeur m’est devenue étrangère. J’erre dans des états bien étranges. Ma vie t’appartient, en gros.
C’est ainsi qu’il y a un an et demi, à peu près, je jouais à la mère modèle avec Cyclamen, lors d’une énième virée au parc (Seigneur, délivrez-moi de ce mal une bonne fois pour toutes, bordel !). Et vas-y qu’elle grimpait je ne sais où, pendant que sagement alanguie sur un banc je feuilletais mon Voici et/ou envoyais des SMS coquins à un de mes nombreux lecteurs-dragueurs.
Quand tout à coup…
Vous vous dites sûrement, à juste titre, que nous autres les blogueuses on a des vies de princesses. On ne va pas se mentir, c’est vrai les copains.
Voyez qu’entre le jet lag du trajet en limousine qui nous mène au pays de Mickey, où là, les bons d’achats de 5€ tombent sur nous comme des confettis à un mauvais mariage de salle des fêtes, et tous les Powerpoints à visionner en échange d’une coupe de champagne tiède, on est prises dans un vrai tourbillon de happyfewisme…
Et puis toutes ces robes qu’on nous donne, ces crèmes qu’on nous jette à la gueule et tous ces voyages en mer (alors qu’on préfère finalement l’amour, comme Philippe) finissent par nous donner un melon presque aussi gros que celui de François-Xavier, jeune anorexique millionnairo-teubé aux extensions frisottantes, vedette d’un programme tévé d’exception.
C’est le coeur battant comme une porte du même nom avec un « e » à la fin, que je me suis rendue au kiosque, ce matin, pour acheter mon Voici.
Je le sentais bien qu’aujourd’hui ne serait pas un jour comme les autres, et qu’une terrible nouvelle m’attendait sur papier glacé. Le pressentiment qu’un grand malheur allait m’arriver, un peu comme quand je retrouve mon vernis écaillé après un après-midi de jardinage, avec les primevères.
Les aminches, ça a pas loupé !
Alors voilà.
Vous le savez, toi qui a l’habitude de lire mes billeversées depuis la nuit des loups qui hurlent, je ne suis pas coutume de vous livrer des morceaux de ma vraie vie. J’entends les choses de l’amour, du travail ou la santé. Pour la santé, vous savez déjà que je fume, y’a pas loin que je vous ferai un infarctus en direct que vous serez bien avancés, tiens !
Seulement, y’a plein de gens qui font des « Oh la la, qu’est-ce tu fabriques à la tévé ?« , « Où qu’on peut te voir dans le tube cathodique ?« , « T’es Star !«
Donc, comme on est un peu devenus intimes, nous autres, par la force des choses écritoriales, je me devais d’une petite explication sur mon travail de la télévision. La télévision qui fait rêver les chaumières, certes, mais qu’est aussi et surtout une entreprise comme une autre, à la base.