Du vent dans les Kleenex…

On pourrait se contenter de dire que les seuls points communs entre « Du vent dans mes mollets » et « Camille redouble » sont Denis Podalydès, et une chanson de Barbara – au générique de fin du premier film, sortie d’un jukebox et chantonnée par les parents de l’héroïne au milieu du récit, dans le second.

Il y aussi que l’histoire se déroule à la même époque, les eighties, et que ces deux films sont empreints de tendresse, et forcément de nostalgie.

Si j’ai vraiment adoré « Du vent dans mes mollets« , qui a raisonné longtemps dans ma tête, pour son intelligence, sa sensibilité et sa façon de survoler cette époque sans en afficher ses clichés – un clin d’oeil à la pub Banga (dans Banga y’a des fruits, juste c’qu’il faut) suffit à vous faire voyager dans le temps – j’ai moins aimé « Camille redouble« .

J’ai trouvé le film de Noémie Lvovsky maladroit et manquant souvent de rythme mais, paradoxalement, j’ai été scotchée par le jeu des acteurs – la comédienne ne tombe jamais dans la caricature même affublée de guêtres fluos et d’une mini-jupe à carreaux à plus de 40 ans – et surtout par sa mélancolie… la réalisatrice se disant « obsédée par ce qui ne reviendra plus » dans une récente interview à Télérama.

Le sujet du film, a priori casse-gueule (une quadragénaire revit ses 16 ans dans son corps de femme), est pourtant bien traité et évite tous les écueils du grotesque, mais il manque pourtant quelque chose.

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Tête de noeud

Ca a l’air tellement simple, le Bow Bun, alors que c’est sûr que non. Vous me remettrez un menu B25.
(Source : runningonhappiness)

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Joue-la comme Kate Middleton

Dans la mythologie du vestiaire féminin, toute gonzesse normalement constituée rêve de voir un jour dans sa penderie un costard YSL, un 2.55 de Chanel et une paire de Louboutin.

Seulement voilà, la vie est terriblement semée d’embûches, je ne vous apprends rien. J’ai longtemps rêvé de chausser les fameux stilettos à semelle rouge, mais quand je les ai essayés à plusieurs reprises grâce à des copines (riches/mariées à des riches/endettées) particulièrement prêteuses, oh dieu, la déconvenue !

Oui les gars, les Loubout’ niquent les pieds. Il faut souffrir pour être belle, mais comme je dis toujours « 4 ampoules et 3 oignons ne vous feront jamais ressembler à Audrey Hepburn« . C’est la vérité vraie.

J’ai donc cessé de fantasmer sur elles et jeté mon dévolu sur des escarpins LK Bennett. Ces escarpins-là, mon vieux, ils sont terribles. Ils te font l’allure élancée, oui, mais surtout, malgré le cuir vernis et la hauteur digne d’un héron cendré, ils sont plutôt confortables – si tant est qu’on peut parler « confort » quand on porte autre chose que des pantoufles made in france.

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Instagram #15

J’ai un retard de foufou dans l’exposition de mes instants de vie. Certains datent même de juillet, c’est dire si il y a un siècle, une éternité – (c’est la semaine Joe Dassin). Afin de commencer dans un esprit rentrée des classes, je voulais vous demander pourquoi le rouge et le vert ne s’épousent t-ils pas ?

Je ramasserai les copies en fin d’article, là-même où vous vous apercevrez avec bienveillance que ma vie est devenue aussi saine que celle de Maître Nadjar, en plein comptage des votes truqués de Secret Story.

En effet, dans cette série d’instagrams, vous ne trouverez pas un verre de vin, même pas un pauvre demi qui traîne, accoudé au comptoir. En revanche, les 25 fruits par jour sont bien présents ; les légumes, on verra ça l’an prochain – je suis Maître Nadjar, mais pas encore Mère Teresa (le donut est un nouveau fruit, encore assez méconnu du grand public).

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Bahama mama

essie bahama mama

Depuis plus d’un an, la collectionnite aiguë de tous les vernis de la création s’en est allée. Certes, j’adore admirer dans mon vanity à vernis le Bleu majorelle de YSL ou le Khaki vintage de Mavala, mais sérieusement je n’arrive pas à me coller sur les ongles autre chose que du rouge (ou un truc approchant).

Du coup, ma collection tombe en désuétude, les vernis tournent, les couleurs virent, c’est du gâchis. C’est abusé.

Depuis une dizaine de mois, donc, je suis en rehab’. Je n’ai commandé que quelques vernis sur un site US, dont la plupart sont rouges (OUI MAIS AVEC DES NUANCES !). J’ai tourné tout l’été entre le Red Nouveau, le Really Red & le Géranium : profil bas de la manucure je crie ton nom.

La ritournelle estivale autour de cette couleur primaire n’a pas échappé à Cyclamen qui, délaissant pour une fois ses questionnements existentiels sur les minijusticiers, n’a pas manqué de demander « C’est quoi que tu mets sur tes ongles ? » (…) « Euh, des poireaux ? » (il faudrait peut-être songer à consulter – les questions teubés se ramassent à la pelle en ce moment)

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Zalando Collection : mes coups de coeur

Hier, je suis passée en coup de vent à la présentation presse de Zalando Collection. Pour tout vous dire, j’ai été très agréablement surprise par le style, la très bonne qualité et les prix doux de la première ligne de mode en nom propre de Zalando, créée en mars dernier.

J’ai tout particulièrement flashé sur une blouse plissée pastel, des derbies bicolores et un manteau gris en laine. Mais je ne suis pas bégueule, j’aurais pu tout chouraver si seulement j’avais eu un grand sac… (don’t panic, les attachées de presse, je dis ça pour de lol)

C’est ainsi que Zalando et son équipe de créateurs maison ont créé pour l’hiver une ligne au style épuré, mais raffiné (on dirait un peu du Cos mais qui aurait une âme). Les coupes sont claires, mais les détails « tendance » sont bien présents : les manteaux s’ornent d’imprimés graou, les boots s’offrent un talon plexi, les pulls se cloutent…

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