Black fever

sac miu miu

C’est fou ça. Alors que je n’ai jamais eu l’idée de franchir le pas de la boutique Miu Miu à Paris – les vendeuses condescendantes de l’avenue Montaigne me collent de l’urticaire grimpant – je suis entrée deux fois, d’un pas guilleret, dans celle de Turin sans me poser trop de questions sur l’attitude à adopter (meuf détachée ? cliente odieuse ? plouc française ?)(on est des blogueuses STARS oui ou merde ?).

Il faut dire, aussi, que les turinois ont tous dû faire un stage du sourire dès l’entrée à la maternelle : tout le monde n’est que gentillesse et amabilité, même dans les boutiques de luxe.

C’est simple, j’aurais pu marcher dans une crotte de caniche avant d’entrer dans le magasin et m’essuyer grossièrement les talons sur la moquette rose poudré, on m’aurait assurément tendu un mouchoir pour essuyer mes grolles… et on aurait également fait comme si de rien n’était quant aux vilaines traces de caca par terre.

Comment voulez-vous résister à ces gens qui vous aiment à l’italienne ?

La suite … « Black fever »

55

Visiter Turin un week-end

turin

Honte à moi. Jusqu’à ce week-end je ne connaissais pas l’Italie, à part Venise.

Mais je reviens tout juste de Turin où j’ai été invitée avec Caro et Marie pour une découverte de la ville, spécialement enguirlandée pour la Noël (les Italiens sont très « Christmas is all around » et tous ces trucs de bondieuseries de fin d’année).

La photo ci-dessus résume à elle toute seule l’âme de Turin : des cafés désuets, les dames en fourrure le dimanche, un style rococo, des nappes en synthétique dont la couleur est passée au fil des ans, une ambiance très 50’s un peu partout…

Bref, une atmosphère hors du temps qui donne l’impression que Marcello Mastroianni va surgir à chaque coin de rue.

J’ai failli titrer ce billet « Obèse et ruinée » (je vous raconterai une autre fois comment j’ai pété les plombs chez Miu Miu), parce que la bonne bouffe est omniprésente dans la ville.

On y a mangé les meilleures pâtes à la truffe blanche de toute notre vie et même Caro a réussi à terminer son assiette ce soir-là – ce qui n’était pas gagné, puisqu’elle gobe en moyenne 87 gressins à l’apéro (je crois qu’elle a un toc alimentaire piémontais).

La suite … « Visiter Turin un week-end »

45

Converse femme dorées or

converse dorees

Pas besoin de courir comme un lapin pour chausser des souliers d’or. Les feuilles mortes se ramassent plus facilement sans la pelle, pour peu qu’on mette le nez dehors.

A part ça, je vous parlais l’autre fois de façon énigmatique du parfait petit pull noir. Celui qui tombe pile poil au carré sous le col de mes chemises blanches, afin de sublimer encore un peu plus mon côté « secrétaire salope »… comme dirait mon copain Benjamin (les lunettes et le col blanc, le fantasme du petit coup sous le bureau à la pause déjeuner).

La suite … « Converse femme dorées or »

40

Restaurant LE BARBE A PAPA

restaurant le barbe a papa

Ce Barbapapa-là ne se transforme pas à volonté – court, long, carré – puisqu’il s’agit du petit nom (phonétiquement parlant) d’un nouveau restaurant du 9ème. Je vous en parle parce que là-bas la bonne franquette n’est pas surfaite, l’ambiance est bon enfant et la viande est terrible – amis végans, passez votre chemin.

Une cuisine française parfaite au milieu de vieux fauteuils de barbiers, lampes industrielles et parquet ciré, Séville n’a définitivement plus le monopole des hommes à barbes (?)(pardon, j’ai encore un peu de fièvre).

La suite … « Restaurant LE BARBE A PAPA »

29

Le Jean-Jacques Goldman (15)

future solution shiseido

Hop. Aujourd’hui, Jean-Jacques va rester concentré sur la beauté – quel métrosexuel – et vous proposer quatre nouveautés testées et approuvées dans sa salle de bains (oui, celle avec le balcon et le vieux pain).

★ La gamme Future Solution LX de Shiseido

Je teste depuis une semaine plusieurs produits de la gamme Future Solution Shiseido plutôt luxueuse. Je suis carrément emballée. Moi qui suis très splash splash, je ne suis pas déçue par la mousse nettoyante qui mousse, qui mousse, mais qui mousse tellement que je pourrais presque faire des bulles avec mon visage, matin et soir.

Également, mention spéciale pour le sérum aux reflets nacrés dont l’odeur subtilement régressive me rappelle celle d’un chewing-gum qu’on aurait mâché pendant des heures. Glop !

La suite … « Le Jean-Jacques Goldman (15) »

19

La fixette

chemise blanche

C’est un fait acté, je ne porte quasi jamais de chemise blanche pour des raisons nerveuses expliquées dans cet article. Il aura fallu plusieurs décennies (deux en fait, j’ai 28 ans et demi) pour que je comprenne enfin que ce qui me gênait c’était la composition de tous les modèles que je possédais.

C’est à dire quand le col est moyennement souple de l’attitude et qu’il vient effleurer sans cesse mon menton, comme si le méchant génie du guili-guili me lançait un défi. YOU SEE ?

C’est avec bonheur que j’ai découvert l’autre jour, grâce à la chemise Pablo en soie, qu’on pouvait passer une journée entière sans adopter pour autant l’allure « coincée du cul » de R2-D2.

Car NON, messieurs les recruteurs ! Vous qui m’avez reçue, lors d’entretiens d’embauche, vêtue d’une chemise blanche presque amidonnée, JE NE SUIS PAS UN ROBOT !

Un gros coeur de femme sensible, belle, humaine, généreuse, bonnasse et brillante bat très fort dans ce petit corps en tailleur-pantalon que vous n’avez jamais voulu intégrer à votre société. Vous allez le regretter. On sait où tu habites.

La suite … « La fixette »

30