On a toutes eu envie – oui, je sais où tu habites -, à un moment, d’envoyer nos gamins voire là-bas si on y était (on n’y était jamais, faut pas déconner), tellement on n’en pouvait plus d’eux. Ce sentiment, qui surgit assez souvent, ne dure que quelques minutes : on sait bien qu’on est heureux de les retrouver chaque soir, même si la veille ou le matin-même ils nous ont causé la misère, le nervous breakdown, les nerfs, ou les trois à la fois.
L’enfant est la seule personne à qui on pardonne tout (même si on n’a pas fait catéchèse en deuxième langue), et qui nous manque tout le temps, toujours, dès qu’il n’est pas là.
Empêtrée dans ma culpabilité face à cette décision de changer radicalement l’environnement scolaire de Cyclamen, je n’ai rien vu venir. Samedi soir ça a déboulé sans prévenir.
Bouh ouh ouh, ouin ouin ouin, plus que 24h et c’est déjà fini le week-end. A quoi ça sert la vie si c’est pour voir ton unique enfant 4 jours par mois Bouh ouh ouh (Comédie Française + Cancer + PMS).
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