L’hôtesse de l’air – inepties dans la High Society

 

Souvent, l’hôtesse de l’air me fait remarquer : « En tous cas, je te fais bien rigoler, hein ?« …
Elle n’a pas tort.
De là à sous-entendre qu’elle pourrait être une sorte de muse, faut quand même pas déconner. Même si on est pas loin, dans le fond.
Pour toi qui n’aurait pas encore saisi l’essence même de ce blog, sache que l’hôtesse de l’air a été avertie de la teneur du présent billet et qu’elle l’a validé.
Tu me diras, que ne ferait-elle pas pour un linkage et un peu de trafic, quitte à s’en prendre plein la gueule. Oui, que ne ferait-elle pas.– L’affaire des low boots de l’hôtesse de l’air.

Récemment, l’hôtesse de l’air a acheté des low boots chez Minelli qu’on dirait du plastique gris, un peu comme l’intérieur des sacs poubelle. De la super came, en bref.
La première chose à faire, quand on aime sincèrement l’hôtesse de l’air, c’est lui conseiller de les porter avec pantalon/jean/robe assez courte si on n’est pas gaulée comme Kate.
Rapport qu’avec une robe qui arrive au genou, ça casse la silhouette.
L’hôtesse de l’air, elle te rétorque sans vergogne, qu’au contraire, la low boot, ça allonge la plastique féminine.
??!!! Oui, bien souvent, l’hôtesse de l’air perd tout sens commun.

Il se raconte aussi, dans les milieux bien informés, que lors de l’achat des low boots, elle a été obligée de les enfiler avec un chausse-pieds. Sans, y’a pas moyen, selon elle.
Or, l’hôtesse de l’air ne possède pas de chausse-pieds au domicile conjugal.
Conclusion, l’hôtesse de l’air se sert d’un couteau pour enfiler ses low boots. (oui, je sais)
Pensant qu’elle déconnait, j’ai questionné si c’était avec un couteau à pain, ou bien ?

Très sérieuse, elle a répondu que non, un petit couteau pointu suffisait.Le problème : A la fin d’une soirée, quand l’hôtesse de l’air s’est retrouvée pieds nus pour on ne sait quelle obscure raison et qu’elle demande à son hôte s’il n’aurait pas un couteau, des fois, pour qu’elle puisse se chausser, comment garder détachement, classe et volupté ?
Le mystère reste entier.

– L’affaire des macarons Pierre Hermé.

Dans une soirée, ce qui fait marrer en premier lieu l’hôtesse de l’air, c’est la boîte de macarons en forme de couronne. Elle te la fout sur la tête, et elle t’appelle Sainte Violette.
Ouais, du grand niveau.
Après, elle ouvre la boîte et elle dit : « Wouah mais je savais pas que Pierre Hermé il faisait des macarons aussi, pour moi y’avait que Ladurée. Et dire que y’a 6 mois, je bouffais des sandwichs de la Brioche Dorée »

Le problème : La tête me tourne tellement l’éducation Parisienne de l’hôtesse de l’air est un vaste chantier, qu’à côté, tuer l’hydre de Lerne, c’est de la foutaise.

– L’affaire du paillasson volé.

Quand l’hôtesse de l’air décolle d’une soirée, elle est souvent un peu « partie », car elle ne tient pas très bien l’alcool, ceci pour une raison évidente : la dépressurisation.
Il lui arrive donc de faire quelques bêtises. Voler des trucs en l’occurrence. Sauf, qu’elle n’a plus 16 ans, l’hôtesse de l’air.
Elle s’arrête donc au premier étage d’un immeuble et détrousse une pauvre famille d’un sublime paillasson « BONJOUR ».
Je te concède, c’est la grande classe Internationale.

Le problème : Quitte à chourer, chourons chic, moi je dis.
Il y a quelques années, j’ai passé une soirée chez un Ministre en exercice. Je suis partie avec un agenda Cartier et des Louboutin. N’est pas Arsène Lupin qui veut. J’ai envie de te dire.

– L’affaire de l’erreur de conjugaison.

Quand l’hôtesse de l’air a atteint son paroxysme niveau déchaînement, son débit de paroles est tel que la migraine te guette à chaque coin de rue.
Quand elle voit un sujet intéressant, qui pourrait joliment illustrer un de ses billets sur son blog, elle hurle « Où qui sont mon appareil photo ? » (oui, je sais bis)

Le problème : Soit l’hôtesse de l’air ne possède qu’un seul appareil photo et auquel cas doit s’exclamer « Diantre, où est mon reflex argentique ? »
Soit l’hôtesse de l’air porte toujours en bandoulière 2 appareils photo (on ne cherche pas à comprendre) et doit donc demander : « Mazette, où est mon numérique ? ».

La méga conclusion de tout ça : C’est que, en fait, elle serait pas un peu touchante, quelque part, la belle plante ?
Pour répondre à cette question, je te laisse feuilleter les Rêveries du Promeneur Solitaire, de JJ Rousseau. Tu y trouveras foultitude d’informations sur la flore.

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Docteur Violette : la signification du "poke" sur Facebook

Colin F. m’envoie le courrier électronique suivant (mais que j’ai traduit rapport que tout le monde est pas fluent ici, m’est avis).

« My sweetheart,

Comme tu le sais, et malgré mes nombreux rôles de coincé du cul au cinéma, je suis néanmoins super friand des nouveaux trucs geekesques et autres nouvelles technologies.

So, je viens de m’inscrire sur Facebook.


Malgré le fait que je sois marié depuis un bail, je commence à aimer la correspondance que j’entretiens avec une jeune fille bien née, comme moi, venant du Comté de Hampshire.
On cause surtout dramaturgie et littérature, laissant de côté notre orgueil et nos préjugés.
Sauf que dernièrement, quel ne fût pas mon étonnement quand la susdite m’a « poké » sur facebook. J’ai interloqué. J’ai choquisé à mort. J’ai rien compris.


Je sais que le verbe « to poke » est difficile à traduire dans ta jolie langue, mais ici, en Perfide Albion ça veut dire « pousser » ou bien, en argot, « baiser » (OMG, what a shame !)Ce que je te demande aujourd’hui, charmante, délicieuse, envoûtante, nanocul-isante, etc…Violette, c’est de me dire à quoi m’en tenir avec cette jeune fille.
Pourquoi veut-elle me pousser ? Je n’ai pas envie d’être chahuté, ce n’est pas mon genre.
En outre, penses-tu qu’une jeune fille de bonne famille irait jusqu’à utiliser un langage grossier et me proposer de niquer, simplement parce que le monde virtuel la pousse à se dévergonder ? Comme tu le dis si bien, je ne sais pas et je reste planté là.
Je suis désespéré, j’aimerais tellement que cette histoire finisse en Love, actually.

(P.S. Arrête de m’inonder de sms, of course je t’ajoute dans mes « friends », t’es chiante, tu sais ?)

Your Colin.

« Salut mon chou,

Tu sais que c’est quand même une hérésie c’t’histoire !
Habitante du pays où on se lève toujours tard malgré les nouvelles directives, je dois donc descendre dans les nébuleuses du vocable anglo-saxon pour t’expliquer le poke, et surtout, si ta meuf virtuelle veut niquer ou pas, t’avoueras, t’es un peu bizarre. Mais t’es British. Pas besoin d’en rajouter. Bref.Donc Colin, je me suis effectivement penchée sur la signification du poke sur Facebook car, sache qu’il y a moultes interrogations à ce sujet, rapport qu’on pige pas tous très bien la signification de ce bordel.

En gros, j’ai noté que y’avait deux écoles :

– T’as le poke = tape sur l’épaule.
Si tu veux, c’est juste le truc qui sert à rien. C’est un peu comme un Wizz sur msn, tu saisis ?
Ta copine, elle veut juste te signaler que kikoo, lol, je suis là, méga cool, ça va ?
C’est à dire, dans un langage plus ou moins normal, que c’est juste un moyen de te faire coucou sans prendre la peine de t’écrire. Genre, elle est feignasse. Et un peu concon, faut pas se voiler la face. Même si elle dramaturgise avec toi.
Si ça se trouve elle gougeulise ou Wikipédise toutes ses réponses et que donc, elle est esthéticienne. Je dis ça, je dis rien.- T’as le poke = flirt, voire plus si affinités.

T’as noté poke ça veut aussi dire baiser quand t’es un peu vulgos dans ton Pays. Je sais, ça calme, on dirait pas comme ça.
J’ai lu quelque part que paraîtrait qu’il y a une symbolique cachée, dans le poke.
Sur Facebook, y’a un groupe qu’a été créé qui soutient que le poke, ben faut pas nous prendre pour des tanches, mais il a une forte connotation sexuelle.

« Enough with the poking, let’s just have sex » qu’il s’appelle, le groupe.
Ouais, ras le bol de l’hypocrisie, en gros et sans décodeur !

Résumé et conclusion :

Colin, faisons court, faisons bien, soit t’as affaire à une lycéenne attardée qui te fait perdre ton temps à coup de LOL zé autres MDR. Tu la zappes. C’est pas de ton niveau. Tu m’appelles. Même pas on dîne avant, c’est pas la peine…Soit, la meuf, elle a pas envie de théoriser 15 000 ans avec toi et que là, ben faudrait voir à conclure, donc elle te signale que faudrait qu’il y ait coucherie incessamment sous peu.
Même si t’es Star, ça suffit pas la jolie causerie.


N.D.A.
: Tu sais que j’ai bien conscience que, si t’es pas sur Facebook, t’as strictement rien compris à ce billet. Ce qui est normal.
En même temps, où c’est écrit que la satisfaction du plus grand nombre était la règle ici ?
Nulle part.

Merci de ton attention.


P.S. unique
: je dédicace ce billet à
Happy Few. Elle comprendra pourquoi, même si elle est fonctionnaire. Non, je déconne, elle est prof !
D’ailleurs, si t’aimes lire autre chose que Closer, je te conseille son blog. Tu me diras, elle a beaucoup de vacances, certes, mais enquiller 25 livres par semaine, moi je dis, y’a révérence qui s’impose…

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Ce week-end, Colette Renard nous chante le cunnilingus

J’avais dit que le week-end, c’était billet merdique ou réclame.

Ben ouais, mais non. Je sais, t’es estomaqué par autant d’audace.
Pourtant, tu vois, le blog, c’est comme l’amour, faut sans cesse étonner, sinon la passion s’éteint à petit feu.
Et quid without passion, j’ai envie de te demander, là, tout de suite ?
Bien sûr c’est épuisant. D’ailleurs, tu m’épuises. En même temps, c’est bien.
Donc tu es chiant, mais je t’aime bien quand même, pour simplifier.
Bref.
Sinon ? Ca va ?

Alors, j’ai décidé de t’offrir un karaoké un peu mutin, certes, mais Colette Renard, c’est juste « culte », donc tu la boucles.

PS1 : y’aura interro la semaine prochaine pour voir si t’as bien appris toutes les expressions que la dame te chante.

PS2 : ce billet n’est pas vulgaire. Ici, ça reste un blog chicissime. Que celle qui n’a jamais … me jette son premier Tanga. Que celui qui n’a jamais … ne me jette rien. Merci.

PS3 : Définition in English, pour te deubeule culturer sur le sujet : « Oral sex consists of all those sexual activities that involve the use of the mouth, tongue, etc., to stimulate the sex organs. »

PS4 : oui Madame, oui Mademoiselle, oui Monsieur, nous sommes Vendredi.
So what ? J’ai pas dit plus haut qu’en amour faut susciter l’étonnement, la fascination et tutti quanti ? Je pars ce week-end, tu vois pas que je vais me lever à 9h samedi matin, juste pour t’écrire un billet merdique ? Non, vraiment, tu ne vois pas !

PS5 : Une fois n’est pas coutume, je te demande de te concentrer (dans la limite des tes possibilités neuronales, bien sûr) et de tenter d’écrire des jolies choses dans les commentaires, histoire de compenser, tu saisis ? Quand Vanessa te dit « je te donne une plume pour écrire une rime« , ça te cause ?

PS6 : je ne te souhaite pas un bon week-end, tu sais que je ne pratique pas la niaiserie. D’autres le font beaucoup mieux que moi, ailleurs, je ne cite personne, non, je n’ai pas les couilles.

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Pourquoi il ne faut pas porter une culotte la nuit

« Chère Violette,
Voilà, je m’appelle Odeline. En fait c’est un pseudo, mais ne le répète à personne, mes parents lisent Closer, le soir, au coin du feu.
J’ai bien sûr noté que tu étais une femme du monde à connotation féerique. De ce fait, j’ai compris que tu ne baisais pas et que par conséquent, il en découle que tu dors seule. Comme moi.
Je m’interroge grandement sur un sujet délicat. Un soir de la semaine dernière j’ai fait une soirée pyjama chez une amie avec qui je suis les cours de 2ème année du BTS Secrétariat et elle m’a quasi traitée de bohémienne, constatant que je gardais ma culotte (de la journée) pour dormir.

Depuis toute petite, je n’ai jamais enlevée ma culotte pour me coucher. Mais maintenant, je doute.
Ai-je raison ou tort ? Should I stay or should I go ? Suis-je Dead or Alive ?
Tu es mon dernier recours avant que je ne m’étrangle de honte avec mon soutien-gorge.
Toi, gardes-tu ta culotte en nocturne ? Si oui, me conseilles-tu une marque particulière ? (je ne porte que du Chantelle, ma mère bosse au standard et arrive à chouraver des protos régulièrement). Merci. »


Pfffffffffff

Déjà Odeline qu’est pas vraiment ton prénom, d’où tu te permets de supposer que je ne baise pas, ai-je envie de te demander, là, tout de suite ?
T’as un dossier ou bien ?
Bon.Sinon, ouais, t’es dead, t’es cramée même rapport qu’il y a un minimum syndical d’hygiène garanti à respecter, je sais pas si t’es au courant ?

Garder sa culotte de la journée pour dormir, c’est juste une hérésie, que tu sois seule ou pas d’ailleurs.Je te solutionne tout ça dans une liste explicative ci-dessous coz‘ que j’ai pas que ça à faire et tu gardes ton soutif pour attacher ton compagnon lors de tes prochains ébats sexuels, ne me remercie pas.

a) Si un jour il t’arrive sur un malentendu de dormir avec un mec, tu dors à poil. C’est la règle basique. Attends, genre, tu as des rapports sexuels et hop tu remets ta culotte quand c’est fini et tu t’endors ? C’est quoi ces conneries ?

b) Si un jour il t’arrive la même chose qu’en a) mais que ça dure plus d’un soir, là tu peux accessoiriser ta nudité d’une nuisette un peu loose. Je te propose pas du Fifi Chachnil, vu ta formation en cours, ça me ferait mal au cul que t’aies un jour les moyens de t’en payer, même en soldes Presse. Par contre, tu fais pas dans le truc pseudo sexy en synthétique style La Redoute, tu es mignonne.

c) Si tu dors toujours seule rapport que t’as vraiment pas un physique facile, même bourrée, tu fais comme en a) et en b). C’est pas parce que c’est la misère que tu vas dormir en pyjama Damart par dessus ta culotte pas très nette, si ? Non. Bon.


d)
Après tu vas me dire « et l’hiver quand il fait froid, j’ai peur de me cailler en nuisette/à poil« . Tu sais que tu me tues les nerfs ?
Ben tu fais comme moi, tu mets un vieux Zadig en cashmere et soie et t’en parles plus.
T’as pas de cashmere ? Ben t’as froid, c’est tout !e) Si t’es en d) (donc t’as froid) et si t’as un vieux Zadig en cashmere et soie par je ne sais quel miracle que même à Lourdes il peuvent plier bagages, là ça se complique. Suis bien, je ne suis pas sûre de pouvoir te l’expliquer à nouveau dans 24 heures :

e) + a) = T’auras pas froid. C’est le premier soir, t’es à bloc. Tu mets pas ton pull.
e) + b) = Tu mets juste le pull. Rien d’autre. Moi je trouve que c’est le plus hotty. Sur moi. Je veux dire.
e) + c) = tu peux refaire un e) + b) ou bien (attends, je sais plus, tu m’embrouilles avec tes équations) tu enfiles le pull sur ta nuisette loose.

Voilà.
De rien.

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Billet qui sert à rien, à part attendre en musique

Musique d’ascenseur gracieusement offerte par Glen Miller..

– Parce qu’une pointe de culture ne fait jamais de mal :Y’a pas vraiment de définition de la musique d’ascenseur, tu t’en doutes.

Passé dans le langage courant en Amérique du Nord, le terme de musique Muzak est un synonyme de « musique d’ascenseur » : il désigne une forme de musique aseptisée, mise aux normes (les passages de niveau sonore très forts ou très faibles en sont nivelés), parfois diffusée dans les ascenseurs, sur les lignes d’attente des standards téléphoniques ou dans les supermarchés.

(source : Wikipedia)

– La leçon de grammaire du jour :

Le terme Muzak est une antonomase, du nom de la Compagnie Muzak.

Késako une antonomase ?

C’est très simple.

C’est une figure de style par laquelle un nom propre (ou une périphrase énonçant sa qualité essentielle), est utilisé comme nom commun, ou inversement.

Voilà.

Je sais. Ne dis rien. Tu aurais préféré une photo de moi, nue de préférence, mais non, pas là. Tu écoutes la musique qui n’est pas si mal, tu vas voir.

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Comment dire à une amie qu’elle a un look d’hôtesse de l’air

Le 6 septembre (249è jour de l’année du calendrier grégorien et, accessoirement, anniversaire de feu le Marquis de Lafayette, j’ai participé à une petite sauterie avec quelques copines blogueuses.

J’avais déjà noté dans mon inconscient torturé qu’Alexiane avait un look bien à elle, un mélange de Provincialité à laquelle il faut ajouter un zeste de je ne sais quoi qui fait que cette fille, tu sais jamais dire si son allure est terrible, voire early adopter (mais alors vraiment borderline) ou complètement beauf.

Maintenant qu’elle commence à acheter des trucs un peu chers rapport au fait qu’elle a pas encore demandé d’augmentation mais que ça ne saurait tarder, ça va un peu mieux, car au moins, même si c’est moche et raté, au moins c’est de la bonne camelote !

Donc, m’est avis qu’elle pensait se rendre à une soirée costumée car elle a débarqué déguisée en hôtesse de l’air ou au sol, selon tes préférences en la matière, je te laisse le choix dans la date.
Sauf que c’était pas la thématique.

Tout de suite, là, aucun rapport, mais j’ai envie de te raconter un truc, donc je te narre et après je ferme la parenthèse.

L’hiver dernier mon amie A. était invitée à une soirée chez un animateur télé assez connu et quand ce dernier lui dit que le thème c’est de mettre un loup, cette conne elle lui a répondu « Ah ouais, c’est comme au bal masqué, la Compagnie Créole, tout ça, en fait » et lui, le mec, donc, de lui rétorquer « non, je voyais plutôt Eyes Wide Shut, en réalité« .
Ouais t’as vu le niveau et comment qu’elle s’est grillée ?!

Bref, moi, quand j’ai vu Alexiane avec son déguisement, je lui ai dit que pour Roissy, c’était pas la bonne direction.
Elle a ri.

Puis, à son (joli) corps défendant elle m’a rétorqué que, le matin, elle avait un petit dej « clients » au Bristol.

Règle n°1 : ne jamais chercher à se well looker quand on va dans un resto chic/bar d’hôtel, ça te colle direct l’étiquette « Provinciale qui se met sur son 32 pour aller à la Capitale », voire « Parisienne qui n’en est pas et qu’habite Porte d’Orléans rapport au fait que c’est plus rapide pour rentrer le week-end chez ses parents, en Province ».

Quand on va dans ce genre d’endroit, c’est juste normal, voire on décale et on se low sape, histoire de montrer que faut pas nous la raconter et que ouais on a la fibre capillaire pas très nette, so what ?

Après, Solenne qui est toujours un peu fayotte sur les bords ajoute :

« elle est vachement bien ta chemise blanche, j’adore »
« oui, c’est toujours la même que je mets, en fait« , qu’elle répond, l’autre buse, au lieu de la boucler et que là ça fait vraiment pauvre fille. Non ? Si, hein ?

Et attends, c’est pas fini :
« Mais ce qui est chiant avec les chemises blanches, c’est que tu peux pas les mettre deux jours de suite, ça se voit que c’est sale… »
« Hein ???? » que j’ai abasourdi.
« Est-ce à dire que, quand la couleur est présente dans la fibre cotoneuse de ton chemisier, tu te le coltines deux jours d’affilée**« , j’ai demandé.
La réponse était affirmative, tu t’en doutes.

Règle n°2 : Changer de chemise tous les jours. Même si t’as pas l’impression qu’elle est sale, elle l’est quand même. C’est par respect pour toi-même que je dis ça.
Après si ça te gonfle parce que t’as pas assez de stock pour en changer tous les jours de la quinzaine (minimum), j’ai envie de te dire que t’as qu’à pas être pauvre, c’est pas mon problème.

Si la raison est que ça te gave de repasser de manière fréquente, même analyse que susdit, t’as qu’à prendre une femme de ménage qui repassera tes chemisiers, blouses et consorts.
What else ?

Tu l’auras compris, je vais bientôt clore ce billet sous peine de résiliation amicale imminente. Évidemment, j’ai d’autres règles à édicter, mais ce sera pour une prochaine fois, j’entends déjà la pluie d’injures clapoter sur mon écran de portable.

D’un sens, elle a de l’humour, elle nous a quand même montré les sorties de secours sans piper mot, lors de la célèbre séance où t’écoutes les consignes de sécurité…

** Pour ta gouverne, « d’affilée » est encore une locution adverbiale. Peut être tu t’en branles, c’est sûr, mais y’a pas que les low boots et Chloé dans la vie. Y’a aussi des gens qui sont un peu bêtes et qui, en plus, n’ont pas trop d’argent.
Leur offrir un peu de grammaire chaque jour, c’est un peu comme si tu tendais la main à un enfant dans un pays en voie de développement.
Hein ?

*
T’as noté que le titre est d’une longueur effrayante et que le billet n’a aucun rapport avec Zadig et Voltaire ? C’est normal j’ai envie de te dire, c’est juste pour ajouter un mot-clef, rapport à google, tout ça, le référencement.
C’est moche. Je sais.

zéro*
Là, c’est ce que tu veux. C’est un peu open astérisque. Et vieilles dentelles. Nul. Je sais aussi.

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