Oui. Bon. Comme je vous l’annonçais avec tout le fracas qui me caractérise, j’ai passé le week-end dernier à Vichy, dans le 03. Destination pour le moins déroutante, vous me direz et c’est vrai que la sous-préfecture de l’Auvergne est rarement dans les wish lists des destinations rêvées. A moins d’avoir une vocation thermale bien cachée.
C’était donc là le grand challenge de la virée vichyssoise : Auvergne Tourisme voulait me prouver que la ville n’était pas seulement celle du retraité curiste en claquettes, mais aussi celle du parisien pubard exténué, venu se ressourcer deux jours à coups de jets d’eau thermale et de massages des cervicales (genre moi).
Vous me prenez peut-être pour une plouc mais, sous Napoléon III, c’est toute la bourgeoisie parisienne qui descendait à Vichy histoire de côtoyer « les grands ». C’était un peu le Deauville du 19è siècle (en très gros).