Ma collection de chaussures bizarres

boots sam edelman

Salut. J’ai un sérieux problème avec la mode de cet automne-hiver : je n’ai quasiment envie de rien.
Pourtant ce n’est pas faute d’essayer. Je rentre dans les boutiques dans un état second, au taquet pour faire fumer les cyprès bancaires qui me permettraient d’oublier ce gros bouton (souvenez-vous)(et oui, il est encore là CE BATARD DE TEUPU).

A priori, j’aurais dû me régaler de toutes ces déclinaisons noires et grises du moment – vous me connaissez, je ne suis pas vraiment l’arc-en-ciel blogosphérique – mais que nenni. Cette maudite impression de déjà-vu me chafouine.

Mais heureusement que pour la déconne pédestre on peut encore compter sur certaines marques. Des chelou shoes qui ne feront pas l’unanimité, oui (non ?). Mais comme je dis toujours, « Chaussure osée, gaieté des pieds ». N’oubliez jamais ça.

Bottines Maloles – Alex Tapestry Suede Grey
Boots Atelier Mercadal
Boots frangées Sam Edelman

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Un peu plus près des étoiles

top etoiles monshowroom

OHLALA. C’est la déprime / It’s depression, le bronzage se fait la malle (en plus j’ai un bouton), il fait presque nuit dès la fin de l’apéro et j’ai mis des chaussettes. Et en plus j’ai un bouton (je vous ai dit ?).

Mais comme à chaque problème il y a une solution – un peu comme chaque pot son couvercle, ou le corbeau et le renard (fable) – j’ai enfilé mon jean-huilé-qui-fait-bien-gaulée, un top de la galaxie (si !) et saisi mon nouveau sac noir, au postulat sobre et minimal.

Est-ce que ça va mieux pour autant ? Tant que ce bouton ne sera pas parti, ça ira toujours très mal je ne vous le cache pas, mais j’arrive néanmoins à surmonter ce moment difficile avec plus de sérénité.

Et puis, franchement, quand on se pose deux minutes pour réfléchir, on sait bien qu’un bouton ce n’est jamais pour l’éternité. Non, il laisse toujours la place à un autre quand il finit par mourir de vieillesse.
Ça s’appelle le miracle de la vie, et c’est beau. Pensez-y.
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Winter is coming

jupe en cuir kookai

1. Chapeau mou Asos | 2. Snood Topshop | 3. Sweat Swildens sur Place des Tendances | 4. Caban Topshop | 5. Body Princesse Tam Tam | 6. Vernis à ongles The Brunette x The Beautyst | 7. Bracelet Petite Mendigote | 8. Sac Métallisé Laurence Doligé | 9. Jupe en cuir Kookaï | 10. Bottes en cuir et suède Iro

En me levant ce matin avec la tête qui éclate – fêter un anniversaire avec des amateurs de bons vins c’est toujours la promesse de lendemains nébuleux – j’ai fait un moodboard, sous le regard halluciné de Cyclamen (et les tartines, elles vont se beurrer toutes seules ?). Il faut dire qu’avant de sortir, hier soir, elle nous avait bien allumés, mon sens aigu de la mode et moi.
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L’âge de raison : la coque

jean lee logger

Mettre son cul en header c’est particulièrement racoleur, surtout quand on s’apprête à parler coiffure.

Plusieurs fois, j’ai fait allusion ici à cette coque honteuse que j’arborais fièrement au-dessus du crâne dans les années 80. On est tellement pas sérieux quand on a 15 ans que rares sont les élus qui ont eu accès à la photo de mon permis de conduire, un des derniers vestiges de mon tribute capillaire à Jil Caplan (ou Desireless, pour les puristes).

Bon. Voilà. Je sais pas trop ce qui est arrivé l’autre jour (j’ai sûrement dû penser que les bretelles me donnaient un côté rock n’roll)(LOL), car en essayant de dompter mes cheveux juste avant de faire ces photos, j’ai instinctivement construit un petit monticule avec la même dextérité qu’au lycée, mais de façon plus raisonnable cette fois.

C’est là qu’on voit que la maturité c’est pas QUE des rides. Non, c’est aussi de la sagesse et de la modération. Et des rides.
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Rangée, dérangée.

cabas vanessa bruno

Salut la jeunesse, c’est moi (Violette).
Avec tout le soleil enquillé cet été – je crois que j’ai un peu abusé des vacances – ce sont mes cheveux qui ont trinqué : avouez que je ressemble désormais à un écureuil.
Passer ma vie à manger des glands ne m’emballe pas outre mesure alors dring dring je vais vite appeler Michel, ne paniquez pas.

A part ça, c’est bientôt la rentrée des classes (ah oui ?), alors j’ai voulu marquer le coup avec un outfit de circonstance, ambiance jeune fille rangée. Rangée oui, mais pas dépressive pour autant grâce à :

1/ du jaune (mais pas cocu)

2/ des sandales ouvertes (mais pas cagoles)

3/ une chevelure écureuil (mais qui mange pas de glands).

On récapitule ? Un short noir un peu large, une chemise blanche fluide, un rongeur au pelage flamboyant, de la fidélité au bout du bras et de la corde, qui sent encore bon l’été, aux pieds. Elle sent pas trop la win cette rentrée, sans déconner ?
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Les derbies Opening Ceremony

derbies opening ceremony

Nounours, qui n’est pas le dernier des fanfarons, ne cesse de me seriner qu’il m’a trop influencée avec Opening Ceremony.
Il crâne qu’il porte cette marque depuis des lustres (3 ans), et comme il ne faut jamais contredire un homme à la veille de la rentrée des classes j’opine toujours du chef avec bienveillance. S’engueuler à propos de godasses, c’est 80’s à mort de toute façon.

N’empêche que j’affectionne tout particulièrement cette marque depuis mes boots Opening Ceremony. Je viens tout juste de réaliser un doublé grâce à ces derbies jolis.

Vous pensez sûrement que ces trucs plats et noirs sont aussi chiants que Paris sous la pluie. Vous avez tort.
Je cherchais un modèle souple, qui ne rebique pas sur l’avant, avec un talon quasi nul et qui ne colle pas d’ampoules à l’arrière du capot (hein ?!) ; sachez que ce n’était pas chose aisée.

Enfin ouf j’ai trouvé, et comme un bonheur n’arrive jamais seul et que la subtilité est mon deuxième prénom, ce modèle a eu la bonne idée d’associer deux coloris de façon discrète et charmante : le noir et le marine (couleur phare de l’hiver prochain).
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