Dans ma rue, la chemise Nevada Sezane

La rue des Saules, où a été shootée cette série de photos, est sûrement une de mes préférées de Paris… alors que, paradoxalement, elle ne fait pas du tout Paris, Paname…
Aucun immeuble haussmannien à l’horizon, une zone piétonne et beaucoup de verdure, c’est plus un petit cliché Montmartrois – on s’attend à croiser le mec béret/baguette/accordéon à chaque pas – et carrément français, qu’un instantané parisien gris, pollué et majestueux.

On dirait presque une rue fake, un décor commandé par Woody Allen pour un tournage en terre frenchy, un théâtre de comédie musicale. Seulement voilà, comme je ne suis pas Ginger Rogers (<= quelle déception) et que je ne sais pas lever la patoune sur le pavé avec des talons de 10, il me fallait trouver une solution pour gambader gaiement dans ma rue préférée.
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Panier, piano…

Depuis toujours il y a des paniers qui traînent à la maison. Pour faire les courses, le marché ou pour aller à la plage, j’ai toujours vu ma mère avec un simple panier à la main.

Quand elle portait encore des jeans et les cheveux longs, quand j’avais moins de dix ans, elle aurait presque pu être ma Jane et moi sa Charlotte (en plus elle est née un 21 juillet comme moi, encore une copycat…)(Charlotte, pas ma mère).

Forcément, quand vient le temps de l’été, je me rue sur mon copain tressé. Le plus souvent pour aller à la plage, mais aussi, quand j’en ai l’occasion, pour flâner sur les marchés de Provence.

Je sais c’est con, mais j’associe toujours le panier à la lavande, au rosé, à la tapenade et aux cigales qui font kssss kssss kssss pendant la sieste. Et oui, j’ai quelques restes de mes études de bruitage animalier…
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Sous toutes les coutures

Bonjour, c’est Narcisse.

Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas auto-shootée dans mon miroir bien-aimé. Bas dis donc, j’ai mis le paquet.
C’est normal, c’est parce que je porte une de mes blouses préférées du moment, encore des rayures, encore du bleu et du blanc. Pour le rouge patriotique, il faut se rendre au bout des ongles. Et hop, on a le combo gagnant.

Bonne journée ! (mais oui, c’est déjà terminé)(<=feignasse)
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Saule Paris

Parmi les (trop) nombreux mails que je reçois chaque jour, il y en a un qui a attiré ma vive attention il y a quelques semaines : celui d’Avril Noviant, une créatrice de maroquinerie 100% made in Paris.

Sa marque, Saule Paris, est toute jeunette puisque 2017 est sa première année de lancement officiel après une reconversion professionnelle (j’adore ce genre d’histoire, vous le savez bien). Ni une ni deux – ni trois ni quatre ça va on a compris – j’ai saisi mon clavier. Et je lui ai dit que j’aimerais beaucoup visiter son petit atelier parisien où elle fabrique toutes ses pièces sur place, de A à Z, en privilégiant le cuir tanné végétal.

L’autre matin, me voilà donc chez elle à admirer ses sacs, toucher les cuirs qu’elle achète à Paris et la questionner sur son travail et sa passion pour la maroquinerie.
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Y’a d’la joie

Plutôt qu’une référence mainstream à Charles Trenet, j’aurais pu titrer cet article Le vertige, tant ce mal m’envahit de plus en plus avec le temps.

Et avec la terrasse panoramique du Printemps, où ont été prises ces photos la semaine dernière, on est carrément dans la consécration névrotique puisque c’est l’endroit de Paris où je suis le plus sujette à ses manifestations.

Vous me direz, c’est pas trop compliqué avec moi, vu qu’une simple scène de film en haut d’une tour suffit à me coller des fourmis dans les mains en moins de cinq secondes, mais quand même, mon vertige est énorme sur cette putain de terrasse, à cause des rambardes vitrées qui ne font que renforcer l’idée de vide (vivement l’alternance politique qu’on te barricade tout ça à coups de murs chinois)(??).
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Les boules

Je ne sais pas ce qui nous a pris avec Caro, l’autre jour, de faire un shooting devant une assiette de boules argentées. Si ça se trouve on a des envies refoulées de pétanque, ou bien on rêve de tourner dans un film de boules – ah ah ah – de l’espace ?

Ou bien ce sont juste les couilles de Paco Rabanne ? Qui sait…

Concentrons-nous plutôt sur la fashion au lieu de dire des vulgarités, voulez-vous ?

Aujourd’hui – et autant qu’hier mais pas moins que demain -, un look sans tralala ni flonflons avec une bonne dose de boring. Mais bon, c’est ainsi que nous vaquons à nos occupations à la capitale, mon panier à boules (ça va pas recommencer hein ??!) et moi. Paisibles et sereins, pour affronter le train-train.
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