Les paradis perdus
Si j’étais aux affaires publiques – c’est possible, j’ai fait des études juridiques – j’interdirais les Noëls sans enfants.
Je peux en parler en toute légèreté cette année, puisque c’est mon tour « avec », mais ceux qui ont pris le 50/50 dans le terrible jeu familial le savent. Dans cette équation où tout est savamment divisé en temps égal, si on arrive tant bien que mal à se faire à l’absence de l’enfant une semaine sur deux, l’année du Noël « sans » est l’épreuve qu’on ne souhaite à personne. Pas même au pire troll de blogs féminins…
Ok, le calendrier de l’Avent est aussi un passage un peu désagréable. Certaines de ses cases désespérément fermées en décembre nous rappellent que le partage n’est pas toujours une chouette notion.
Mais après tout, ce n’est que du carton avec des petites fenêtres et du chocolat bas de gamme à l’intérieur. Pour ma part, j’ai arrêté d’en acheter, ça me faisait le même effet que Les paradis perdus de Christophe (oui, oui, l’envie de chialer).