Un amour impossible
Il aura fallu tout ce matraquage médiatique de la rentrée. Tous ces articles de magazines où elle paraissait si apaisée et même certains passages TV dans lesquels elle a eu, parfois, presque un air amusé, pour que je finisse par acheter mon premier Christine Angot. De guerre lasse.
Au premier tiers du livre, je me suis arrêtée un instant et j’ai pensé que le style n’était pas très littéraire, mais extrêmement narratif. Je me suis replongée aussitôt dans ce récit vif, rythmé, précis, sec et sans pathos, s’étalant sur presque un siècle, et racontant l’histoire d’amour entre un homme et une femme, les parents de Christine Angot.
Au deuxième tiers du livre, j’ai dit mais non en fait, l’objet central du livre c’est l’amour entre une mère et une fille : l’amour inconditionnel, l’amour perturbé, l’amour agacé, l’amour à la folie, le désamour parfois – du coup de fil expédié jusqu’au rejet complet du mot « maman » -, mais l’amour malgré tout.