Souvenez-vous, à la rentrée je me prenais pour Kate Middleton et je portais un spencer (nom de jeune fille de sa défunte belle-mère, Lady Di)(je ne laisse rien au hasard).
Ce spencer Vanessa Bruno pour La Redoute est soldé à -60%. Il est désormais à 47,60€ ; ce qui n’est pas grand chose pour ressembler définitivement à une anglaise de bonne famille…
Je ne comprends même pas pourquoi vous n’avez pas réclamé plus tôt mes instants de vie (la timidité, peut-être ?). Il ne faut pas, tu sais, je suis ouverte à toute demande dès qu’il s’agit de mon ego.
Sans plus attendre, puisque vous trépignez d’impatience depuis des semaines, voilà mes instagrams de ces deux derniers mois et, en révisant tout ça, je me suis rendue compte que les photos de bouffe l’emportaient sur toutes les autres – si ça se trouve je me suis réincarnée en Magalie Vaé dans mon sommeil.
8 ans, c’est un âge flottant. 8 ans, c’est l’âge où on dit « Trop stylé ton pull ! » pour parler comme les grandes, mais où on s’endort encore avec son doudou préféré dans les bras* (*tu diras bonjour à Phoki, plus bas). 8 ans, c’est l’âge où on tient fort la main de sa maman dans la rue, mais où on la lâche aussi sec 30 mètres avant l’entrée de l’école.
8 ans, c’est aussi l’âge où on commence à ne plus vouloir tout faire comme son iconique blogueuse de mère, et tu comprends ton shooting mode enfantine ça me gonfle un peu, j’aimerais tellement rester en pyjama jusqu’à 13h…
8 ans, c’est donc l’âge ingrat (je lui ai quand même TOUT appris en matière de cadeaux bloguerie).
Vous le savez, le make-up c’est pas vraiment ma passion (bon ok à part les vernis et les rouges à lèvres).
C’est à dire que les palettes de fards à paupières ne me font pas spécialement bander. Et ça tombe bien, puisque aujourd’hui on ne va pas parler maquillage (quelle logique implacable, Violette), mais pinceau-soin qui rend le teint (et le maquillage) plus beau !
En 2008, à sa sortie, YSL m’avait offert le Soin pinceau éclat instantané que j’avais trouvé dingue, tellement qu’après son passage sur mon visage, j’avais eu l’impression d’avoir dormi 48h d’affilée.
Quand la dernière goutte du produit magique était sortie du tube, j’avais un peu pleuré, déjà résignée à retrouver ce teint chafouin qui accompagne les petits matins de novembre – surtout les lundis, où tu as la réunion hebdo qui sert à rien et où tout le monde fait genre on a bossé, on a 24 pages de powerpoint NOUS (oui, oui, ceux-là).
Hey. J’ai déjà dû vous en parler maintes fois mais voilà, je me sens fort dépourvue quand la bise fut venue, c’est à dire right now quand ça caille. C’est que 99% des pulls me grattent, et je crois bien que cette histoire est génétique puisque ma mère a une aversion certaine pour le mohair et cie…
… et que Cyclamen pousse des cris de bête dès que j’essaie de lui coller 10% de laine sur le dos – ou alors c’est du cinéma pour porter son sweat panda rose à l’infini.
Je bave d’envie, je pleure de dépit et je crie ma jalousie quand je croise des copines vêtues des jolis pulls Mes Demoiselles, mais il suffit que je les observe à la dérobée 5 minutes et voilà que les plaques rouges débarquent (je somatise du lainage, si ça se trouve).
Quand il arrive qu’un pull chaud ET QUI NE GRATOUILLE PAS croise ma route à chaque saint-glinglin je ne le lâche jamais : c’est le cas de ce mignon-là, de la marque Minimum, qui coûte trois fois moins cher que son copain trendy suscité.
Que faut-il demander de plus ? Un parfait slim huilé Pablo qui fait un cul terrible, peut-être ?
❏ Mixer les imprimés improbables, c’est devenu ma grande passion. Un cahier old school Papier Tigre, des ballerines léopard et des patchs ongulaires fleuris (où avais-je la tête en entrant chez Séphora ce jour-là, sûrement en Vendée avec Brian et Nadège, je ne vois pas autrement).