C’est un fait acté, je ne porte quasi jamais de chemise blanche pour des raisons nerveuses expliquées dans cet article. Il aura fallu plusieurs décennies (deux en fait, j’ai 28 ans et demi) pour que je comprenne enfin que ce qui me gênait c’était la composition de tous les modèles que je possédais.
C’est à dire quand le col est moyennement souple de l’attitude et qu’il vient effleurer sans cesse mon menton, comme si le méchant génie du guili-guili me lançait un défi. YOU SEE ?
C’est avec bonheur que j’ai découvert l’autre jour, grâce à la chemise Pablo en soie, qu’on pouvait passer une journée entière sans adopter pour autant l’allure « coincée du cul » de R2-D2.
Car NON, messieurs les recruteurs ! Vous qui m’avez reçue, lors d’entretiens d’embauche, vêtue d’une chemise blanche presque amidonnée, JE NE SUIS PAS UN ROBOT !
Un gros coeur de femme sensible, belle, humaine, généreuse, bonnasse et brillante bat très fort dans ce petit corps en tailleur-pantalon que vous n’avez jamais voulu intégrer à votre société. Vous allez le regretter. On sait où tu habites.
La suite … « La fixette »