Dimanche dernier, je n’étais pas uniquement là pour vous plomber l’ambiance (je suis le caméléon des humeurs). J’étais aussi chez ma copine Lynette*, à touiller les oeufs afin qu’ils deviennent aussi brouillés que Achille et Hector – oui, j’affectionne tout particulièrement l’assaisonnement du brunch à la sauce mythologique.
*En vrai, elle ne s’appelle pas Lynette, mais elle s’auto-surnomme comme ça car elle a toujours l’impression de s’occuper de ses mômes, et de moins penser aux Margaritas/Mecs/Ventes presse qu’auparavant.
Depuis, on rigole bien à coups de Lynette par-ci et de Lynette par-là (il nous en faut peu, c’est vrai) mais, par contre, elle ne m’a jamais dit qui je faisais, moi, comme personnage.
Alors, forcément je m’inquiète. J’ai d’emblée éliminé la latino-chaudasse (je fais de la lucite estivale) et aussi Bree (je suis encore obligée de regarder sur Internet pour la cuisson des oeufs durs). Alors quoi ? Je serais la plus refaite d’entre toutes ? No way la Susan !