Scrambled eggs at Lynette’s

Dimanche dernier, je n’étais pas uniquement là pour vous plomber l’ambiance (je suis le caméléon des humeurs). J’étais aussi chez ma copine Lynette*, à touiller les oeufs afin qu’ils deviennent aussi brouillés que Achille et Hector – oui, j’affectionne tout particulièrement l’assaisonnement du brunch à la sauce mythologique.

*En vrai, elle ne s’appelle pas Lynette, mais elle s’auto-surnomme comme ça car elle a toujours l’impression de s’occuper de ses mômes, et de moins penser aux Margaritas/Mecs/Ventes presse qu’auparavant. 

Depuis, on rigole bien à coups de Lynette par-ci et de Lynette par-là (il nous en faut peu, c’est vrai) mais, par contre, elle ne m’a jamais dit qui je faisais, moi, comme personnage.

Alors, forcément je m’inquiète. J’ai d’emblée éliminé la latino-chaudasse (je fais de la lucite estivale) et aussi Bree (je suis encore obligée de regarder sur Internet pour la cuisson des oeufs durs). Alors quoi ? Je serais la plus refaite d’entre toutes ? No way la Susan !

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Le mur de la mort

Ce matin, en me connectant sur Facebook, je suis restée pétrifiée devant mon écran. La mort s’étalait sur quelques lignes, sobres et dignes, et pourtant c’était comme si ce n’était pas réel. Sûrement parce que les avis de décès ne sont pas encore monnaie courante sur les réseaux sociaux, je ne sais pas bien.

J’ai donc appris qu’un ami, enfin plus précisément quelqu’un que je connaissais pour l’avoir croisé plusieurs fois depuis une quinzaine d’années via des amis communs, était mort hier, samedi 28 janvier. Un de ses proches avait pris le contrôle de son compte Facebook pour annoncer la triste nouvelle à tous ses amis connectés. Je trouve l’attention plutôt noble, surtout qu’il était apprécié par de nombreuses personnes – c’était un mec vraiment bien, quoi.

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Gloria Gaynor dans la salle de bains

Parlons beauté pour finir cette semaine en… beauté. Logique implacable quand tu nous tiens et que tu nous ensorcelles comme une gitane avec sa robe qui tourne (je crois que Cyclamen m’a refilé sa fièvre).

Bref, aujourd’hui je voulais vous parler de ce produit magique, le masque Turnaround de Clinique, qui fait gommage + masque + glitter en 5 minutes. Autant le dire (on reste lucide malgré la gitane qui tourne, qui tourne), c’est le bonheur pour la femme pressée qui rêve d’un vernis coquelicot qui ne s’enlèverait jamais et de cheveux élevés au shampoing sec dès leur plus jeune âge.

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Le tourne disques vintage Claude

Alors voilà, j’ai un tourne-disques. Oh ça n’a pas été sans mal, croyez bien. Je vous raconte.

Il y a deux mois environ (ou bien est-ce trois ?) j’ai passé le week-end chez des copains, en province. Lors de la promenade sacrée du samedi après-midi – celle où vous faites le circuit organisé Fnac-Séphora-Les Nouvelles Galeries – on a découvert une boutique remplie d’objets vintage et de meubles industriels au quart du prix parisien (non, je ne donnerai pas l’adresse c’est à Orléans).

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SPICEBOMB (bébé !) de Viktor & Rolf

Hey ! Donc, je vous disais que j’avais assisté au défilé Viktor & Rolf. C’était vraiment cool, les garçons-mannequins étaient beaux – même si ils ont l’air d’être en 4ème -, et surtout le duo néerlandais était désarmant de simplicité.

On est loin d’un Karl au débit mitraillette, jouant de l’éventail comme une jeune vierge ibère, ou encore d’un Galliano qui traite tout le monde de juif dès que vous n’êtes pas d’accord avec sa conception fashion du prune-orangé dans la mode P/E 2009 (je schématise).

J’ai réalisé que ces deux-là étaient un peu les Bogdanof de la mode, puisque tu ne sais jamais qui est Viktor et qui est Rolf. Par contre, ces derniers n’ont apparemment pas de problème de santé facial. Mais ce point n’aide en rien à les différencier, je vous assure.

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Fashion Week

Yo ! Figurez-vous que jeudi dernier j’ai fait la fashion week (je sais, ça poutre d’entrée de jeu).
Ne vous méprenez pas : je ne suis trop « FW » de façon générale. Je ne suis pas non plus de celles qui posent 4 jours de RTT et je ne retiens rien pour assister à tout ce que la capitale compte de shows. Je préfère jeter mes congés dans les vacances. Nobody’s perfect comme on dit par chez nous.

Néanmoins, j’aime bien assister à 1 ou 2 défilés par an, grand max, parce que c’est un peu comme vivre une parenthèse enchantée – et déconnectée – au beau milieu d’une semaine de travail ordinaire, ascendant morose.

Je garde, du coup, une âme de gamine émerveillée dans un magasin de jouets, bouffant des yeux tout ce que le monde fashion people chabala compte de gens déjantés… et parfois pathétiques. Bref, ça me fascine, parce que ça reste exceptionnel et aussi, je crois, parce que je n’ai pas vraiment de légitimité à être assise là, au milieu de japonaises perchées sur des talons de 67…

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