Toute femme normalement constituée (i.e. composée du minimum syndical de superficialité) revient des U.S.A. la valise remplie de vernis. Je n’ai jamais failli à la règle même si, de loin, se taper de 8 à 14h de vol pour économiser 40$ de coloriage à ongles, c’est quand même grandement pathétique. Heureusement, on y va pas que pour ça… Ah si ?
Le truc, c’est que si à NYC les Duane Reade et autres CVS/Pharmacy sont blindés des OPI et Essie à des prix qui nous font pousser plein de hiiii ridicules, ce n’est pas la même chose à Los Angeles.
A part chez Sephora, tu ne trouves du OPI nulle part. Quant au Essie, les monop’beauty locaux les boycottent, c’est pas possible autrement. Enfer !
Du coup, j’ai décidé d’innover et de laisser sa chance aux produits de marques plus que douteuses. En même temps, lancer des tendances sur du Chanel c’est tellement simple, que je préfère m’engager dans la voie plus difficile du vernis de supermarché. Fierté.
Jet lag aidant, j’ai donc fait n’importe quoi, me jetant sur de l’entrée de gamme (celle tout en bas des rayonnages), jetant un oeil injecté de fatigue derrière moi, histoire de vérifier que personne ne me regardait commettre ce crime de lèse-snobisme.
En fait, tout le monde s’en branlait. Mais Brian faisait le guet au rayon conditionner, pour plus de sécurité.