Le TBM ou comment le bronzage rend l’homme inconstant


Voilà, j’écris ici l’épilogue de ce palpitant roman fleuve que m’envie Régine Desforges que même sa bicyclette bleue c’est sacrément falot à côté, surtout que moi, t’auras noté, j’ai pas plagié « Gone with the wind » et que je ne me prends pas pour Scarlett, cette petite garce lunatique en crinoline !

Oui, donc, le TBM et moi, c’est carrément plus un Amour Éternel Pour La Vie, plus communément siglé AEPLV, sur le tronc des arbres, à l’intérieur d’un coeur, transpercé d’une flèche.

Je vais te narrer toutes les vilenies à son actif (tu as vu comme je cause bien aujourd’hui) et j’espère que tu trouveras des idées pour que je puisse assouvir ma soif de vengeance.

La semaine dernière, je déjeunais avec mon ami, A., au Veau Marengo, ce petit resto de quartier que fréquentent les CSP +, ++ et +++ du Boulevard Haussman et de ses environs (c’est pas la peine de gougeuliser le Veau Marengo, je ne suis pas assez bourrée pour te filer le vrai nom coz‘ j’ai moyen envie que tu viennes m’espionner à l’heure du lunch).

Donc, avec A., on s’installe, on commence à faire nos geeks borderline, car A. est un des nearly adopter du ouèbe 2.0. car il est en train de créer un concept novateur qui va le rendre (presque) millionnaire en Pesos Mexicains.
Ouais je sais…
Mais t’as bien compris, depuis le temps, que la Plèbe ça m’intéresse moyen !

Et là, je me statufie et je lui dis « attends, ne regarde pas, mais je crois qu’il y a le TBM à 3 heures, je vais mettre mes lunettes de soleil discrètement pour confirmer ou infirmer l’information« .

Ben ouais, dis donc, c’était le TBM (donc, j’ai confirmé l’information, tu noteras)

Sauf qu’il n’était pas seul.

Sauf qu’il était avec une brillante brunette que John Frieda n’aurait pas reniée (t’as remarqué que je parle pas de Leonor, je l’ai un peu mauvaise de lui avoir filer tant de blé alors que j’ai retrouvé mon aura capillaire) !

Sauf que elle, je la voyais pas bien et que je voulais pas mettre mes lunettes pour pas qu’on se fasse repérer.Je demande à A., qui a 11/10 aux 2 yeux, s’ils ont l’air d’être ensemble, ou bien, genre, c’est sa soeur.
A. me répond qu’en tous cas, le TBM n’a pas d’alliance.

Je lui réponds que ça je le sais déjà, ça fait 6 mois qu’on fume des clopes ensemble en parlant de l’anticyclone des Açores, j’ai eu le temps de scanner son annulaire gauche, tu penses !
Il est con A., parfois…

Il ajoute que non, ils ont pas l’air d’être ensemble mais que par contre la brune, elle minaude grave et que donc, ils doivent pas avoir de lien de parenté, sauf s’il se tape sa cousine, comme ça arrive dans certains villages de la France d’en bas, sauf qu’on est dans le 9ème arrondissement, j’ai envie de te dire que c’est pas le genre.Bref, on continue notre conversation geekesque, puis A. s’interrompt à nouveau, vers le dessert, et me dit : « Ah ben là, par exemple, ils se tiennent la main« .

« Hein ??????????? » que je hurle. « Mais elle est comment, elle, physiquement ? »

A. me dit qu’elle est « pas mal » (et Dieu sait si A. a un goût très sûr en la matière, vu que c’est un Ex…) et qu’elle est, en quelque sorte, de confession latine.

Donc, pas très classe en fait, une sorte de J.Lo. Frenchie et puis, le peu que j’ai pu discerner derrière ma légère myopie m’a fait dire que niveau look c’était pas franchement la hipness, ni la créative touch‘ qui l’emportait.

Elle doit bosser dans une banque cette conne.

Bon, autant te dire qu’on n’a pas traîné.

Que le TBM est un gros con.

Que c’est plus la peine qu’il me dise « bonne journée » à 17h45.

Que je suis néanmoins soulagée, car je ne savais plus quoi en faire de ce pauvre hère (je ne parle pas ici d’un cerf ou d’un daim, tu auras saisi), qui aura sous peu un mélanome malin tant il a cramé son capital solaire !

END OF THE STORY

131

Ma "Thursday Party" chez le TSM (qui remplace le TBM)


La semaine dernière, j’ai reçu un imèle de C., tu sais le charmant (jeune) homme avec qui j’avais discuté trop près d’une baie vitrée, lors de la soirée du 8 mai où j’avais mis un string .

Imagine mon étonnement, alors que je ne l’ai vu que 2 fois dans ma vie, quand il m’invite, donc, à une de ses famous « Thursday Party », the place to be tous les jeudis soirs, enfin seulement depuis 1 mois, ce qui explique mon ignorance sur le sujet, tu penses bien…

D’instinct, je me suis dit « m****, f**k, %§§!!!££, c’est dans le 16ème, ça craint, c’est loin, je vais me faire chier d’une force dont tu n’as pas idée, etc… »
Sauf qu’en fait, non, c’est over conceptuel, j’ai envie de te dire.

C. (le Très Seizième Man) me vend la soirée comme über coolesque, trendy mais pas trop, comme Gwyneth en fait (t’as compris ?), informelle mais glam’ !

Et là, tu es en train de te dire, genre elle a paniqué au niveau du look à adopter, le big stress, tout ça… Je te réponds : pas du tout, tu m’as prise pour qui ?

Je savais bien que j’allais être la fée de la soirée ; mon souci sur ce coup-là ce n’était pas le dress-code, mais plus le lieu tu vois, parce que putain le 16ème arrondissement quoi ! Pi pas la rue de Passy hein ? Non, le truc genre t’es quasi plus à Paris, je te fais pas un dessin.

Donc, bref, j’ai pris sur moi, j’ai adopté en 10 minutes une allure casual chic et je suis arrivée avec le 1/4h de retard réglementaire.

Et là, je te livre les anecdotes de la soirée :

En fait, j’aurais du opter pour l’heure de retard non réglementaire, vu que je suis arrivée la première. Quand je te dis première, c’est first classe hein ? Vu que même mon hôte n’était même pas chez lui !

Ouais t’imagines bien comment faut être über cool dans ses mocassins à pompons pour gérer un truc pareil sans honte. Ben j’ai assuré j’ai envie de t’avouer ! Ben ouais, t’es scié, mais c’est la vérité, t’auras qu’à demander au TSM si j’ai eu l’air con une nanoseconde, si tu me crois pas !

Sinon, la seconde personne qui est arrivée (après le TSM et moi), c’est une fille dont je me suis dit immédiatement que ça ne pourrait jamais être une amie, ni même une copine, et encore moins une connaissance, tu vois le genre ? Bon en plus, pas très belle, et tu connais ma théorie sur l’amitié cf. beauté, hein ?

Non le truc, tu vois, c’est qu’elle a sorti une monstruosité genre « t’as vu la montre de monfuturmarikérienkamoi ? Ouais il pouvait pas attendre jusqu’au mariage pour la porter, tu comprends ! » Et là j’ai compris que sa vie ne tournait qu’autour de l’organisation de son mariage, prévu en 2009.

Ouais en même temps, habitant Paris, elle a une chance sur deux de divorcer en 2012 (vu que l’amour dure 3 ans) donc, à sa place, j’aurais pas fait ma maligne, sauf que elle, si. Donc, j’ai lâché l’affaire rapidement.

Bon, ensuite, y’a tout plein de gens qui sont arrivés et notamment des garçons, qui sont quand même plus drôles que les filles, on aura beau dire, surtout qu’en plus ils te draguent, donc la soirée devient vachement rigolote.

Un garçon, surnommé T. Le Bijoutier (non, non, c’est pas la mafia, t’inquiète), m’a dit qu’il avait vu tout de suite que j’étais géniale et j’ai illico décidé qu’il deviendrait mon nouveau meilleur ami pour la soirée.

Le plus over fou dans cette soirée, c’est quand je suis allée fumer sur la terrasse et que, là, j’ai découvert un très beau garçon qui m’a demandé directement « et tu réponds quoi quand on te demande comment c’est la vie quand on est aussi belle ?« . J’ai allumé ma clope et j’ai répondu « Je ne réponds rien, car en général, je devance toujours mes interlocuteurs en disant « pfff, c’est pénible d’être une bombe, quand même ! Mais tu dois avoir le même problème, non ? »

T’as vu comment j’ai de la répartie et comme je sais flatter les hommes ?
Bon après, on a discuté une bonne partie de la soirée, bizness d’abord, puis un peu vie privée après. T’inquiète, je sais bien qu’il voulait me sauter, mais j’étais vraiment fatiguée jeudi…

L’über étrangeté de la soirée, c’est C.(le TSM), en fait.
Ben ouais, tandis que je discutais sur la terrasse avec le très beau garçon, il est venu nous emmener notre dessert, m’a resservie 15 coupes à champagne avant que je m’aperçoive que ma coupe se vidait, m’a prêté son pull Zadig en cashmere avec un « Be Good » dans le dos (et oui je concède que c’est bon le cashmere mauve).

Là où C. a assuré, je ne sais pas s’il avait des fiches ou quoi, c’est quand il m’a montré les pulls Zadig qu’il avait achetés Mercredi aux soldes presse, qui étaient rangés dans son dressing Suédois (mais pas Ikéa, non, non, un autre Suédois beaucoup plus cher…).

Bon, j’aurais bien gardé le pull Zadig en partant, parce que j’adore les pulls d’homme (seulement et seulement si cashmere 100%), mais je suis polie, je ne veux pas spolier l’honnête camarade du 16ème comme une vulgaire connasse du 18ème arrondissement (côté Montmartre, hein !).

Là, écoute bien, délirium transcendental, je te préviens : le très beau garçon se saisit du pull, le frotte délicatement contre mon cou pour qu’il s’imprègne de mon parfum et le respire comme la 14ème Merveille du Monde.
Ouais, je sais…

Le pire, c’est qu’il m’a quasi embrassée sur la bouche quand je suis partie. J’ai envie de te dire que j’étais très fâchée (bon même si c’est flatteur quand c’est un très beau garçon), depuis le temps que tu me connais, tu sais bien que je ne suis pas une fille facile.
…Ou alors, ils voulaient faire un plan à trois le TSM, le très beau garçon et moi ? Et là, je suis super outrée, je suis une fée, merde !

Alors, je te demande, lecteur, que fais-je ? Lequel choisir ?

1) Le TBM, dont tu as suivi pas à pas les balbutiements de notre love story, mais qui ne fait que me sourire connement, finalement ?

2) Le TSM qui, lui, m’invite aux soirées conceptuelles du jeudi soir, sauf que c’est dans le 16ème arrondissement et que des mecs respirent les pulls que j’ai portés sans qu’il leur casse la gueule ?

3) Devrais-je les oublier tous les deux, en les larguant par sms, pour partir avec un TNM (Très Normal Man) ?

65

Le TBM a des excuses a être TB, il voyage beaucoup…



Alors les girls, ce sera peut être le dernier tome sur le TBM caus’ on va sûrement se marier very soon, voyez, je vous fais pas un dessin, juste je ne peux pas laisser ces écrits salir notre amour naissant !
Donc mercredi dernier, 12h30, je croise le TBM dans l’escalier et il était with a friend of him.
Il me salue comme il se doit et me présente comme la « demoiselle très secrète sur ses activités de bureau », puis, regardant son friend qui me souriait de toutes ses dents passées au fil dentaire tel un bon Américain lance « Tiens, mon friend xxxx (Mr email diamant) veut se lancer dans la Prod pour faire tel truc, vous en pensez quoi ? »

Et me voilà sur le perron en train de donner un cours de Prod à 2 quadras qui gagnent mon salaire mensuel en 14 minutes et qu’à la fin de mon brillant exposé ils m’écoutaient bouche bée…
Là, le TBM me dit « Rejoignez-nous au Veau Marengo (je change le nom du resto pour cause d’anonymat, ne m’en veuillez pas, mais c’est dans le même esprit, le nom, je veux dire) pour prendre un dessert avec nous »

MOA : Euh…. en fait… je ne sais pas si je vais oser… (allez-y, c’est le bon moment, je pense, pour vous moquer de moi, je ne vous blâmerez pas vu la pauvreté de vocabulaire de la misérable fille que j’étais ce jour-là).

Bref, non, je n’y vais pas, je ne veux pas passer pour une fille facile, ni donner mes conseils qui valent de l’or gratuitement, il y a des limites à l’altruisme…

Mais pendant cette pause déjeuner, je n’ai pas perdu de temps, oh non, croyez-moi ! Le TBM m’ayant donné le nom de sa société.com, j’ai enquêté telle une Mata Hari du 9ème Arrondissement (Ouest), si bien qu’à 14h, je connaissais son prénom, son nom, sa date de naissance, la date de création de sa société, et surtout, pourquoi le TBM est TB !!!!!
Oui, j’ai honte de m’être autant moquée de son bronzage becauz Monsieur est dans le « voyage », voilà l’explication !!!!!
Donc comme on va se marier, peut être j’aurais un statut d’expat, ce dont j’ai toujours rêvé secrètement….

Bref, ce jour-là, je retrouve le TBM à 15h pour notre clope et là, comment dire, il se passe un truc entre nous, du genre il m’allume ma cigarette mais comme il tremble un peu d’émotions et moi aussi, ben il doit s’y prendre à 3 fois : c’est pas mignon tout ça, hein ?
Allez, avouez, vous craquez devant une si belle scène d’amour naissant.

En même temps, comme mon TBM voyage beaucoup et que cette scène s’est passée il y a exactement 10 jours et que je ne l’ai pas revu depuis, je me demande si il n’est pas submergé par cette passion et qu’il ne sait pas comment gérer tellement c’est fort et que donc il a perdu la tête et rate tous ses avions de retour sur Paris ???

C’est plausible ou pas trop ??????

Dites hein ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue… et je ne veux pas faire comme l’oiseau becauz’ je préfère le Bordeaux à l’eau fraîche….

12

Conversation anodine avec le TBM

J’imagine que vous vous souvenez de ma première rencontre avec le TBM (« Toujours Bronzé Man »), du moins je l’espère, sinon je ne vois pas pourquoi je m’escrimerais à raconter ma vie amoureuse à des êtres dotés d’un QI de poule.
Donc, pour les retardées de l’esprit, l’épisode 1 du TBM.

Ne vous inquiétez pas, vous allez pouvoir vous venger très vite en constatant avec consternation le haut taux de minabilité de notre discussion de lundi matin, 10h30.

Car oui, j’ai retrouvé le TBM dès ma première cigarette de la semaine, si c’est pas un Giga signe du destin ça !

TBM : On est amenés à se voir très souvent décidément
MOA : Oui, malheureusement… enfin… je veux dire, non, c’est pas ça, c’est juste que c’est un peu chiant de fumer dans cette cour d’immeuble glaciale… mais en même temps, c’est bien, on fume moins…(sic)
Nulle de chez nulle ma répartie, je sais, j’ai vraiment eu une sérieuse chute de neurones lundi matin.
TBM : Oui, on gagne 10 cigarettes par jour !
Ah mais Monsieur est statisticien à ce que je vois…

Et là, mon TBM, me regardant dans les yeux, me prend le bras, me forçant à me reculer et me dit qu’il faut que je fasse attention car une voiture veut juste passer et qu’on lui bloque le passage et que si je bouge pas, là, tout de suite, je vais finir par me faire écraser.

OUI, LE TBM M’A SAUVE LA VIE !!!
Il est pas si mal en fait….

7

The "toujours bronzé" man


Hier après-midi, alors que j’allais me griller ma clope de 15h dans la cour de notre charmant immeuble, j’ai croisé un homme qui, visiblement était là pour ça, lui aussi.
J’avais rencontré cet homme il y a 3 semaines environ et il affichait déjà un bronzage lumineux.
Moi, naïve, je m’étais dit qu’il devenait revenir de Courch’, le veinard !
Ben en fait, non !
Son bronzage étant toujours aussi lumineux, je l’ai tout de suite mis dans la case des « toujours bronzés men ».

(Pour me faciliter la tâche et si vous le voulez bien, je l’appellerais le TBM tout au long de ce récit palpitant. Attention toutefois à ne pas le confondre avec le « très beau mec » qui possède les mêmes initiales certes, mais qui ne fait pas l’objet aujourd’hui de cette narration)

Quand on voit le TBM la première fois, on se dit que c’est un homme qui doit aimer la blonde Tropézienne, sauf que non en fait, il aime aussi la brune qui renifle cause rhume sinusoïdal du au climat incertain des derniers jours.

Donc, le TBM, me voyant arriver crinière au vent et clope au bec, me sourit et rallume une 2ème Marlboro Light ni vu ni connu.
Sur ces entrefaites (j’aime bien ce mot, très old school), arrive le charmant concierge de notre immeuble, dont je vous ai déjà parlé.
Dans un clin d’oeil, il me demande pour la 6ème fois de la journée « ça va ma puce ? ».
Et là, le TBM me lance un regard + un sourire de connivence du genre qui veut dire « il est lourd, mais on l’aime bien quand même ».
Genre sympa quoi, pas trop méprisant, mais quand même on est sur la même longueur d’ondes toi zé moi.

Et là, c’est parti, le TBM se lance !!!

(Note de l’auteur : pour bien comprendre le dialogue qui va suivre, je vais mettre en italique ce que j’aurais aimé lui dire mais que, en fait j’ai pas osé, caus’ je suis une fille polie)

TBM : Vous travaillez ici ?

MOA : Non, non, j’aime bien venir fumer dans les cours d’immeuble. Je m’en fais 2 par jour et je change d’arrondissement chaque semaine.MOA POUR DE VRAI : Euh oui au 3ème… (Vous pouvez penser très fort que cette réplique est minable, elle l’est !)TBM : Et vous travaillez dans quoi ?

MOA : Ben écoute, j’ai envie de te répondre dans un très beau bureau Haussmannien dont les moulures ont été repeintes d’un mauve-grisé du plus bel effet !MOA POUR DE VRAI : Dans la Prod (Dire le mot « Production » en entier, chacun sait que c’est juste pas possible)TBM : Audiovisuelle ?MOA POUR DE VRAI : Non, plutôt spectacles, one-man show, concerts, etc…TBM : Mais vous produisez des People ? (sic)

MOA : Si tu t’attends à ce que je te présente la jeune scène Parisienne, tu peux écraser ta clope tout de suite TBM !MOA POUR DE VRAI : Euh… oui..mais…non en fait… enfin pas du gros People quoi, plutôt du « before people »…
Là j’ai été plutôt fière de moi d’avoir placé le « before people » dans ma phrase parce que le TBM a semblé émerveillé par mon bilinguisme avancé.
Bon ensuite, s’ensuivent les banalités d’usage : « bonne fin de journée », « vous aussi », « à bientôt », « grand sourire »…Je ne sais que penser de ce TBM…


Dois-je lui laisser une seconde chance ? Aidez-moi chers lecteurs zé lectrices !

Edit du samedi 31 mars : Enigme !
Un de mes lecteurs vient d’avouer dans son commentaire qu’il préférait les TBR. Késako ?
J’ai proposé : Trop Beau Roturier ? T’es Beau Roméo ? Technology Business Research ? Tu Bois Régulièrement ?
Savez ce que c’est, vous zautres, le TBR ?

 

14

Je suis amoureuse d’André Manoukian

 Oui, je le crie haut et fort, je suis amoureuse d’André Manoukian !
Ne croyez pas qu’il s’agisse là d’un simple béguin de midinette, d’une passade ou d’un flirt.
Non, vraiment André et moi c’est du sérieux.

Je craque pour son physique de gentleman crooner, ses costumes de mafiosi, sa voie suave, son regard de nounours guimauve rempli d’érotisme, sa verve truculente…

Je l’ai croisé dans la rue, il y a 4 ans, un dimanche matin. Bon à l’époque je n’étais pas encore amoureuse de lui et je ne pense pas avoir été très à mon avantage lors de cette première rencontre (dimanche matin – teint brouillé des excès de la veille – cheveux pas très nets – treillis informe).
Alors André, si tu lis ce billet et si tu te rappelles vaguement de moi, saches que je ne suis pas comme ça d’habitude, enfin si ça peut m’arriver, mais quand je fais le ménage chez moi ou quand je suis malade, mais sinon, en vrai, je suis vachement mieux !

4