Le truc chic et pas (très) cher – 3

Porter son Birkin, son Coco’s Bag ou son Motorcycle de façon élégante et racée, nous savons toutes le faire (enfin j’ose le croire).

Quid si ce n’est au creux du bras, à la saillie du coude, de façon nonchalante, même si j’avoue qu’à certains moment j’ai un peu l’air con avec ma main ballante, un peu comme dans les « Sous Doués » où ce pauvre Daniel Auteuil est obligé de casser le coude dès qu’il entend le mot « bleu », tout ça becauz’ cet enfoiré de Guy Marchand veut faire croire à la nearly fiancée de Daniel qu’il est gay, par un stratagème très recherché, tout ça a une classe folle, mais je m’égare et je me grille avec des références cinématographiques de haut vol.

Voilà, donc je disais, que oui, il faut absolument porter son « it bag» à la saillie du coude, sinon c’est vrai qu’il n’y a aucun intérêt à claquer 1 000 euros au bas mot si c’est pour que les gens ne voient qu’un bout de cuir niché entre votre sein et votre bras.
Si en plus, vous avez choisi un truc Prada où là ya carrément un gros rectangle métal affichant la marque au fronton du sac et que donc par conséquent vous avez du fric faut que ça se voit, vous avez d’autant plus intérêt à adopter cette technique.

Mais là où moi j’interviens, c’est que je vous demande si quand vous faites vos courses (de bouffe, j’entends, pas chez Colette), vous faites la même chose avec votre sac ED/AUCHAN/MONOP/CHAMPION & consorts ?
Ben non hein bande de cruches !?!

C’est ça le truc chic et pas cher de la semaine : porter son sac ED/AUCHAN/MONOP/CHAMPION & consorts au creux du bras, tout pareil que le Balenciaga.

Je sais, vous allez arguer que souvent, c’est super lourd et que déjà ça vrille les doigts, mais bon je répond qu’il faut souffrir pour être belle (et souffrir encore plus quand on est moche, j’imagine) et que, si vous suivez ce conseil, de toute façon, vous allez dégager une telle hypitude que vous ne finirez pas le chemin, à pied, toute seule, jusqu’à votre immeuble, car une foule de gentils Môsieurs va vite vous proposer de vous prêter main forte.

Le truc idéal (attention : double truc de la semaine, notez, notez) c’est d’acheter sur votre lieu de course habituel le sac en plastique payant (dans les
0,20 €) qui est souvent de bien plus belle qualité que les gratuits et en couleur en plus (le Champion à 0,69 € est canon mais bon c’est vrai ça peut grever le budget de la semaine).
Si vous êtes top radine et que vous optez pour les 8 sacs en plastique de merde, c’est sûr que pour le creux du bras, ça va pas être easy, easy…

Voilà, c’est top, non ?

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Excuses pour pas faire le dépouillement au bureau de vote

Voilà, donc, voyez sûrement ce à quoi je fais allusion, non ?

Oui, c’est ça, c’est CE MOMENT où comme des êtres décérébrés, on répond invariablement « Non, je suis désolée, je ne peux pas ce soir » et où, au moment où nous finissons cette réplique digne d’un roman de Simone de Beauvoir, les hommes en gris se regardent d’un air entendu qui signifie en langage « assesseur » : pauvre fille, tu n’as aucun sens patriotique, la vérité, tu fais pitié…

C’est pas ça les mecs, mais juste passer la soirée électorale avec des coincés du c** qui ne boivent que du jus d’orange de chez ED, qui portent le pantalon façon Dick Rivers mais qui le font pas exprès eux, tout ça pour compter des billets encore plus moches que ceux du Monopoly, vous nous en voudrez pas, hein, mais on est pas ultra emballées…

C’est votre faute en plus.
Becauz’, à la base, votre métier il est plutôt classe même : veiller à la tenue d’élections véritablement démocratiques, ça en jette grave dans les dîners.
Non c’est juste votre mine de six feet under (en vrai, pas la série, où il y a plutôt du canon, là, par contre) et vos fringues qui font flipper. On vous l’impose ou bien ?

Je vous dis honnêtement, vous seriez un peu plus sexy, je ferai carrément l’impasse sur l’alcool, mais là non, ça va pas être possible de passer la soirée à « dépouiller » avec vous.
Et puis quel vilain mot pouahhh. Tu fais quoi ce soir ? Je dépouille ! Ah ouais tu te fais un trip rural à la ferme, bla bla bla.

Donc, non et donc, je vais vous donner les excuses d’enfer à invoquer devant les assesseurs qu’ils vont tellement être verts que vous allez repartir du bureau de vote comme des Princesses…

Commencer sa phrase par « J’aurais été ravie d’accomplir mon devoir de patriote, mais :

1) Vous avez du Ruinart au frigo ? Non ? Ah, je suis désolée mais je fais des allergies au contact du Nicolas Feuillate.

2) C’est payé combien de l’heure ? C’est le double les jours fériés normalement, non ?

3) Désolée, mais comme je suis journaliste politique, je suis en plateau dès 19h00, mais je peux vous faire un petit signe discret à la Télé pour vous donner des indices des tendances du soir.

4) Je sais pas… Vous sortez où après avec tes copains ? Pardon mais c’est en petite couronne ça non ? Navrée, je ne prends jamais le RER, c’est une question de principe !

5) Non mais là en fait, je ne vote pas, je suis anar, j’accompagne juste un copain qui vient poser des pétards un peu partout pour que vous fêtiez ça dignement ce soir.

6) Tu vois le mec sublime, avec le dos en V qu’on dirait Ian Thorpe , 20 cm derrière moi ? Ben c’est mon mec ! Si j’entends encore une seule fois le son de ta voix, je ne donne pas chère de ta peau d’assesseur.

7) Non, c’est naze, j’ai pas envie de me faire chier avec vous, c’est trop rare cette fête, je préfère picoler avec mes amis.

8) Non, je ne prends pas la pilule

Vous me direz lundi matin si ça a marché…

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La WAG ou la femme de Footeux, comme on préfère…

 

Le nouveau terme qui nous vient de la perfide Albion, pour désigner les femmes de footbaleures, icônes de ce qui se fait de plus con et de plus décérébré, est WAG : Wifes and Girlfriends.
Littéralement, femmes et petites amies, dans la langue de Molière (pas Romain Duris, le vrai).Quel est donc l’intérêt de ce billet linguistique, du même acabit que « where is Brian ? » (in the kitchen, pour vous éviter de chercher dans toute la maison), vous demandez-vous ? Je vous réponds : aucun, rassurez-vous…

C’est juste pour vous donner un petit mot à placer dans les dîners entre copines, quand vous vous mettrez à parler de la tête de limande de Victoria Beckham ou, quand vous évoquerez la rumeur de l’hiver dernier comme quoi Véro, femme de Zidane, aurait été, comment dire…cocue, quoi….Pour vous, les garçons, c’est pareil, quand vous commenterez les résultats de la ligue 1, affalés sur le canapé en velours marron élimé de votre pote Régis (celui qui est un con), votre 16 à la main et que vous pourrez dire, l’air dégagé « Pff, y’en a marre de la surmédiatisation de toutes ces WAG », là vos amis vont vraiment halluciner et vous idolâtrer secrètement.

Oui, vous ne serez plus simplement un beauf ! Ce jour-là, vous deviendrez un über beauf grâce à moi, et ça change carrément tout !Si vous voulez pousser le débat un peu plus loin dans la soirée, sachez donc que la WAG par excellence n’est pas Victoria Beckham, comme on pourrait le croire aisément, ni Adriana Karembeu d’ailleurs, non, non, non !!!

Excusez-moi, mais je suis en train de me souvenir de la honte suprême, tombée sur un ami très cher, quand il s’est retrouvé dans la même pharmacie qu’Adriana, à Neuilly, pétrifié d’amour devant la déesse, et que le pharmacien a gueulé « c’est un thermomètre anal que vous voulez ?» et que lui, il n’a pu que répondre « non mais c’est pour ma fille, hein, c’est pas pour moi, elle a de la fièvre », vous imaginez le double grillage devant la Karembeu ?
(histoire véridique qui pourra vous être confirmée par écrit sur simple demande par imèle)

Donc, non, la pure WAG, c’est la fiancée de Wayne Rooney, enfant de Liverpool just like the Beatles, j’ai cité Coleen Mc Loughin, super connue en England et surtout super trash & pouf !

Z’allez me dire que Victoria est pouf aussi. J’acquiesce, mais Coleen est une pouf jeune, qui porte des joggings en éponge fuschia et qui fuck everybody becauz’ elle a touché le jackpot… Donc, voyez la nuance hein ? (si non, ben essayez quand même de la voir, je veux pas m’éterniser sur le sujet)

Voilà donc je ne vous colle pas la photo de la Coleen, vous chercherez vous-même dans gougeule, (le velours éponge ne va pas au teint de ma ligne éditoriale), histoire que vous puissiez la reconnaître dans les tribunes quand vous regarderez le match dans le poste et non, on ne me remercie toujours pas, mais par contre, on me vénère !

N.D.A : Si vous doutez de l’utilité Fashion de ce billet, je vous signale juste que que la WAG était vaguement évoquée dans le « Elle », cette semaine, alors faites pas les fines bouches, je vous analyse le dernier concept early hype, faudrait voir à pas trop pousser non plus…

 

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Message perso à ma coiffeuse…

Ma coiffeuse, non franchement t’as déconné hier avec mon brushing.
Ok, quand je suis sortie de ton « salon » (même si ça ressemble plus à un appartement témoin), je ressemblais à Madonna en brune, que même que t’as voulu me prendre avec ton numérique pour attirer le client en mettant mon joli visage en devanture et que je t’ai dit « enfin, vous n’y pensez pas, grande folle, hihihi »…

Mais crois-moi, aujourd’hui, ça ne ressemble plus à rien, je fais plus Liz Hurley sortant de boîte Londonienne complètement pétée au bras d’Elton, si tu vois le concept ?

Alors, ouais, tu ne me fais pas payer (très) cher pour Paris et tu m’adores, mais là faudrait voir à rectifier le tir.
Alors, je ne te jette pas la pierre, hein, peut être c’est de ma faute, j’ai trop fait la folle hier soir devant le plasma, mais dis-donc voir, j’étais pas non plus en night-club jusqu’à plus d’heure par 50° que tellement t’es serré que tu ressembles à une éponge.

C’est juste que comme tonight je dîne avec mon amie A. et qu’elle possède, par nature, la chevelure de Daryl Hannah, période « Splash », sans jamais y toucher, ben comment te dire, j’ai un peu les boules hein, je t’avoue Madonna, ça l’aurait bien fait…

Enfin, si t’es jalouse et que tu essaies de me griller, sache, jeune insolente, que je possède d’autres atouts que ma sombre chevelure et que je ne t’ai pas attendue, connasse, pour me faire draguer, brushing ou pas !!!

(Bon, excusez-moi, ça fait du bien, parfois, de ne pas se laisser faire par les commerçants de quartier. Voyez, on les laisse exister, on délaisse les grandes surfaces, et voilà comme ils nous remercient ces ingrats)

J’ai bien fait de la remettre à sa place, non ?

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Soyez tendance, regardez la Nouvelle Star

 

Après une soirée sous le signe Picard/nounours guimauve/schtroumpfs Haribo & Bordeaux devant aime6 + W9, la chaîne à zéro euro de budget, des fois que ça aurait pas suffit 2h30 de karaoké sauce jury payé pour être meilleur que les chanteurs, je vous livre mes modestes pensées, pour être plus claire mon débrief, quoi !1) La roquainerole attitude des supermarchés

Donc, Virginie (que je pense que tu devrais être remplacée par Jérôme Pitorin, encore méconnu du grand public, mais que ses blagues sont tellement nazes qu’elles en deviennent cultes, enfin moi j’adore, savez, c’est le roux qui déconne grave dans l’émission mais qu’on voit très peu parce qu’on sait pas encore s’il est vraiment culte et si les gens vont comprendre le 10è degré), oui, toi, Virginie qui arrive dans ton mi-legging/mi-jogging coupé en bas qu’on dirait tellement Olivia Newton-John période Grease que ça en est troublant !

Sauf que moi je me suis demandée pendant 2h30 quand Travolta allait faire sa guest apparition, mais qu’en fait j’ai compris que non, il était trop occupé à rouler des pelles à Tom (Cruise) à un congrès de Sciento, donc pas là le John.

Puis, Marianne. Ah Marianne !! Ne sais tu pas, écervelée que tu es, que la tête de mort (omniprésente sur ta bague et ton collier de 14 tonnes) c’est so 2004, ma chérie !
M’enfin, Victoire de Castellane a commencé à délirer avec ça dès 2002, tu n’es pas sérieuse sur ce coup-là…

2) Love, love, love… it’s easy
Déjà, vous arrêterez de m’appelez Violette à partir de maintenant, tout de suite. Je m’appelle Angie.
Quand Pierre m’a dit devant tout le monde « Angie, you’re beautiful, but ain’t it time to say goodbye ? », j’ai crié tellement fort « non » que le plasma s’est mis à pixelliser comme un fou et j’ai demandé à S. s’il avait fait venir Darty pour un réglage, mais il m’a répondu que non, tout collait et là, j’ai compris ce que c’était que la passion, la vraie !

Et puis, aussi, vous croyez qu’ils couchent ensemble Julien et Gaétane ?
Non parce que soit ils sont profs à l’Actor’s Studio, soit je ne m’y connais plus, mais c’était torride, hein ? Ça transpirait l’amour et le sexe ou alors je suis complètement obsédée sexuelle ?
3) Là où on termine sur du languedeputage sinon ce serait pas très drôle

Sinon, Dove, c’est bien aussi quand tu prends un peu moins de coke.
Sauf que le Cannabis ça détruit aussi les neurones mon chou. Alors je te remercie pour la sobriété de tes commentaires, mais comment te dire, si on t’emmerde et que t’es là que pour prendre le chèque il faut le dire, hein, c’est pas grave, on en est tous là quelque part.

Et puis, tu évites d’employer le mot « faussetesse », becauz, ben, il existe pas ce mot. Allez, la prochaine fois tu reprends tes bonnes vieilles habitudes, va, ça te réussit pas de fumer.
Ça, c’est fait.

Raphaëlle, ben comme d’hab, sauf que ce soir tu ressemblais à Emma Daumas, mais qui aurait pris de la cortisone.
Marianne, ben oui toujours toi, si tu enlevais l’écureuil qui te dévorait le crane, ça aurait été pas mal aussi. Ceci dit je suis super pute, car tu étais vachement belle ce soir… quoique… non, allez, tu étais vachement belle.

Julien, t’as beau être hyper pointu, désolée mais le slim avec les grosses cuisses, c’est un affront à toutes les biens gaulées de la planète ! Je cite, mon ami Benjamin, qui me disait il y a de ça 1 heure « j’ai mal aux couilles pour lui« , et c’est vrai que tu devais pas être au top niveau confort, mais bon, après, c’est toi qui voit…

Bon, on va pas faire une thèse non plus, mais pour finir, j’ajouterai que Cannelle (c’est bizarre de porter un nom de chien, non ?) était bonne en groupe quand même…

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Joyeux moisniversaire mon blog (ter)…

Vi, vi, mon blog a 1 mois, il fait pas encore ses nuits, mais il est bien mignon quand même va !Mon blog est né le 18 mars 2007, donc le même jour (pas la même année hein, soyez pas cons) que Henry VI Le Bon (Pas le chanteur des Duran Duran, soyez pas cons), Stéphane Mallarmé (ça me fait penser que ça fait un bail que je ne vous ai pas donné un poème, pi réclamez pas surtout hein, des fois qu’on se cultiverait un peu…), Arlette Laguillier, Luc Besson, Irène Cara (si si Flasdance, whaaat a feeling, le truc qu’on a toutes dansé dessus dans des chorés de oufs) et Willy Sagnol.

Oui bon ça pourrait être pire. Attendez le mieux : sachez tout de même médames zé môsieux que, 11 ans jour pour jour, avant la naissance de mon blog, Jauni Alidai annonce dans France Soir son prochain mariage avec Laetitia !!!
Ahhhh, ouaisss hein ? On fait moins les malins tout de suite…

Bon, les cocos, je vous demande juste 2 trucs pour le moisniversaire de mon blog :

1) Lui faire un gros bisou. C’est à dire précisément sur la chaussure verte en haut à gauche. Essayez juste de faire ça sans qu’un collègue/patron ne vous aperçoive, sinon ben c’est juste que vous allez ramer pour trouver un justif au truc, voyez quoi…
Mais je compte sur vous pour relever ce challenge.

2) Lui souhaiter son moisniv’ dans toutes les langues, patois, idiomes zé dialectes possibles, histoire que, quand il sera grand, je lui ferai lire vos messages et je crois qu’il sera le plus heureux des hommes en découvrant qu’il avait tant d’amis aux 4 coins du globe.

Merci hein !

 

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