Merci yahoo ! Mais en fait… Non merci !!

Ah ben là, non, pas mieux !
Voilà pourquoi, hier, j’ai laissé la parole à yahoo, vous laissant dans le désarroi le plus complet, face au néant, à la page blanche rapport au débrief New Star !
Attendez, les mecs, y font le billet à ma place, c’est énorme, plus qu’à croiser les doigts la Violette !
En même temps, cher Yahoo, j’ai envie de te dire que t’as pas ma plume, donc t’aurais quand même pu faire un effort becauz’ je suis obligée de m’y coller aujourd’hui, alors que je m’étais dit que ça allait bien comme ça ce petit RDV du jeudi matin.

Que, comme en amour, faudrait voir à pas trop laisser la routine s’installer avec mes lecteurs, sinon, on va finir par ne plus baiser du tout, comme les couples modernes, ce qui serait hyper dommage, non ?

Bref, je suis un peu, comment vous dire, dans la merde quoi, vu que j’ai pas grand chose à vous raconter sur la NS, d’ailleurs voyez comme je brode depuis 3 minutes, histoire de, mais je sens que les huées ne sont pas loin, so, vous m’épuisez avec votre addiction du mercredi soir alors que vous pourriez arpenter les couloirs d’une expo au Palais de Tokyo, que même si vous ne comprenez rien à ce que vous voyez, ça ferait toujours plus classe le lendemain au bureau que d’avouer avoir regardé la Nouvelle Star, affalée dans le canap’ comme une pauvre fille qui n’a pas d’amis !

Mais d’accord, Violette peut être magnanime et va donc vous résumer ça rapidos, sous l’angle languedeputage, celui qu’elle maîtrise le mieux, finalement (et oui, Violette aime parler d’elle à la 3ème personne).Non mais c’est juste que mercredi soir, j’ai bu un tout petit peu plus que de raison, le Chardonnay était (pour une fois) très bon, et donc j’ai pas tout bien suivi, à part que Canelle est repartie faire des permanentes en Province, ou peut être a-t-elle déjà eu des propositions de tournage dans un porno soft, je ne saurais vous dire…

Julien m’a entendue puisqu’il a troqué le slim pour un Jodhpur digne de la Princesse Anne, qui masquait ses cuisses enrobées, c’est mieux ça, mon chou !

Raphaëlle, on voit bien que t’as pas de potes PD, sinon t’aurais pas chanté cette chanson hyper triste de Sir Aznavourian avec ton sourire de niaise qui croit que c’est drôle le texte, parce que non, chérie, c’est pas trop la joie pour lui qui habite seul avec maman !
Alors, ok, t’as un brushing de malade, du coup tu serais presque jolie si on coupe au niveau du thorax, mais niveau compréhension des paroles, j’ai envie de te dire que tu vas vite te retrouver coiffeuse en Province toi aussi, comme ton amie Canelle et non, ne rêve pas, le porno soft c’est pas pour toi, t’as pas le prénom pour !Mon coup de coeur, ben c’est toujours Pierre, qui m’a dit qu’il m’aimait encore, mais je le savais déjà ça, c’est juste que j’hésite vu qu’il est un peu jeune, mais il a l’air super mûr, donc je crois que je vais lui dire Oui, moi aussi, je t’aime encore, par contre dépêche, je suis hyyyper demandée en ce moment, faudrait voir à pas trop jouer avec mes nerfs, ni mes sentiments, je suis super fragile émotionnellement.

Si vous appartenez à la caste des « moins de 13 ans » qui sauve Soma toutes les semaines rapport à ses yeux qu’on croirait qu’il a mis 12 couches de mascara Volum’ extrême, mais que non en fait, c’est de naissance, juste devenez des femmes, des vraies, mercredi prochain !

Ce n’est pas parce qu’on n’a pas encore ses règles, qu’il faut faire n’importe quoi !

Ne surkiffez pas Soma sur msn avec vos cop’s, écoutez-moi, mettez-le à la poubelle, please, girls !Voilà ce qui s’appelle une analyse socio-culturelo-modesque de haut vol. Si certains n’ont pas saisi toute la teneur de mon propos, qu’ils n’hésitent pas à me demander des éclaircissements.
Par contre, je vous préviens, que mercredi prochain, je serai off, becauz’ of the débat Sarko/Ségo, à la même heure, mais sur 2 autres chaînes et que je voudrais pas rater une phrase culte genre « Vous n’avez pas le monopole du coeur » qui va rester 30 ans dans la conscience collective.
Alors, pour le débrief karaoké, z’attendrez 2 semaines, mes chéris !

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Cyclamen’s Birthday : Ode to my sweet daughter…

Cyclamen est née un lundi.

C’est peut être un détail pour vous, mais c’est quand même le jour de sortie de ma bible, « Elle », dont j’ai conservé précieusement l’exemplaire sorti ce jour insensé, le 26 avril 2004.

On a eu une chance inouïe sur ce coup-là, imaginez à 3 jours près, ça aurait été « Le Point » et sa destinée en aurait été complètement bouleversée : Sciences-Po, l’ENA,… La vache on aurait pas rigolé tous les jours à la maison avec ses révisions qui nous auraient niquer toutes les vacances !

Il aurait fallu faire réciter toute la Jurisprudence administrative au lieu de snaker devant la télé tous les soirs comme des pétasses, non j’vous jure, on revient de loin !

Non, là ce qui est cool, c’est que comme ça va être une modeuse, elle va glander et palper aussi (normalement hein, on sait jamais, en plus on sait pas trop ce qui nous attend le 6 mai prochain… enfin je dis ça, je dis rien, ce blog est complètement apolitique, c’est la seule ligne de conduite que j’arrive à tenir pour le moment).

Fût un temps, j’avais décidé de lui faire quitter l’école vers 13 ans pour rentrer dans la vraie vie et qu’on lui paye pas des études jusqu’à 30 ans pour qu’en plus elle revienne à la maison toute contente avec son premier CNE.

Je la voyais bien coiffeuse puisqu’elle est blonde (je vous sens verdir les blondasses là, non ? Allez c’est de bonne guerre, vous vous vengerez dans les commentaires, je vous laisserai dire promis, tiens je crache !)

Puis, je me suis dit que si elle avait hérité du QI de sa mère, autant sacrifier le bas de laine pour qu’elle ait un chouette métier, non ?

Non, là où le bât blesse, c’est que ce fucking « Elle » du 26 avril 2004, ben c’était un « spécial cellulite« . Je ne suis pas superstitieuse, mais bon voyez quoi, j’espère que ça n’augure pas de dégâts capitonneux pour sa vie future.
Pour l’instant elle a la silhouette Katemosienne malgré l’orgie de Kinder Bueno, faudrait juste pas qu’à l’adolescence, il lui pousse une culotte de cheval assez inesthétique.

Non becauz elle a déjà hérité des boucles de sa mère que je suis obligée de corriger à coup de brushings épiques (quoi des brushings à 3 ans ? Ben oui Madame, pi soyez assurée que je m’en passerais bien, j’ai déjà les miens à m’occuper, tsss), faudrait pas les accumuler non plus !

Et puis, c’est pas tout au niveau de la lose (NDA : oui ça s’écrit bien « lose » et pas « loose » comme c’est écrit un peu partout sur les blogs, faut maîtriser un minimum la langue de Camilla quand on veut faire genre), donc non c’est pas fini, la covergirl ce jour-là c’était Karen Mulder.

So what ? (vous vous dites)

Ben juste c’est pas vraiment le meilleur exemple pour une petite fille hein ? Non parce que à une époque, elle avait tellement le nez dans le saladier de coke qu’elle a fini dépressive, pas glop quoi..

Bref, trève de conneries ma chérie, today is your day, so « Happy Birthday » Cyclamen, tu es la meilleure et oui, ne t’inquiète pas Maman te donnera ce soir, en rentrant d’une journée harassante, ton cadeau d’anniv’, même que j’ai eu l’air super con à la Grande Récré en demandant l’arbre magique et que la vendeuse m’a regardée avec des yeux tous ronds quand j’ai expliqué que c’était une maison avec un toit vert comme un arbre et qu’on appuie dessus et que la maison apparait et qu’elle m’a dit « ah oui la maison de je sais plus quoi » en me regardant avec mépris comme si je pouvais connaître par coeur toute la gamme Playschool !!

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Non, n’insistez pas, je ne veux pas de NRJ Music Award !

J’ai un nouvel ami musicien.

Son nom, il le signe à la pointe de…(je suis drôle, non ?). Donc, il s’appelle Joe Mandoline
Je ne vois pas pourquoi vous riez, Johnny Guitare, c’était du sérieux non ? Bon !
Moi je trouve ce nom sooooooo romantic !Alors donc, Joe, je l’ai rencontré via mon blog ; il y au une sorte de connexion entre nous, pas un truc genre le TBM, non, non, ne vous méprenez pas, c’est plutôt un flash artistique voyez, une symbiose Joe/Violette, un concept très « Palais de Tokyo », une abstraction « arty »….

Au départ, c’était pas gagné avec Joe.
Voyez plutôt, je reçois, un jour, un iméle venant d’un sanglier je sais plus quoi arobase hotmail point fr, avec pour objet : « un sanglier qui surgit hors de la nuit… » (Oui, hein, ça calme quand même !)
Finalement, je ne suis pas si snob, ni sectaire puisque j’ai finalement réussi à vaincre mon apriori « tiens un spam du comité de soutien de Frédéric Nihous » (rapport au sanglier, suivez un peu !) et je lui ai répondu d’une façon charmante, comme m’a maman m’a toujours dit de le faire avec des inconnus (enfin, pas tous hein, surtout pas ceux qui offrent des bonbons en tous cas)

Donc, Joe Mandoline (maille god j’adore ce nom) fait partie d’un groupe, qui a une page myspace, comme tout le monde en fait, sauf que lui c’est pour faire connaître son art, pas comme nous, pauvres pétasses décérébrées, avec nos pages pourries, customisées à outrance où qu’on voudrait faire croire qu’on est friend à mort avec Chris Martin ou Brian Molko.

Le stress c’est que Joe m’a proposé, je cite « Si tu pouvais accompagner de tes mots une musique cool à la Carla, je saurai être ton Louis » (Bertignac hein les copines, on suit toujours…)
Est-ce qu’on vous a déjà dit un truc aussi cute hein ? Z’êtes jalouses, je le sens….

Ce qui se passe, c’est que je ne m’appelle pas Lionel Florence. Ma liberté de penser, dès qu’on lui met un cadre, ben, j’ai envie de vous dire, elle se retrouve un peu étouffée par une sorte de carcan à dimension scolaire comme si on me demandait de faire une rédac’ pour demain sur mes dernières vacances (qui étaient chouettes d’ailleurs)… (je suis mal quoi !)

Et puis j’ai pensé à la femme de Roboccop, l’ex taupemodèle sans âge qui a réussi à cartonner avec quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore c’est quelqu’un qui m’a dit que tu m’aimais encore serait-ce possible alors ?
Et je me suis dit, ouais Violette, ça tu sais l’écrire quand même.
Je me réponds (à moi-même), ok ma grande, sauf qu’il m’aime plus moi, pas Joe hein, l’autre (suivez bon dieu !)

Et puis j’ai aussi pensé aux Beatles qui ont cartonné (plus que Carla B.) avec (Traduction in « langue de Molière ») : Amour, amour, amour, tout ce que tu as besoin c’est de l’amour (ter), l’amour est tout ce dont tu as besoin (voyez laquelle dont je cause)

Donc, ok my sweet Joe Mandoline, je vais m’y coller.
Mais s’il te plaît, ami lecteur, je te supplie à genoux (un peu comme Madonna dans le clip « Like a Prayer, tu vois ? Je suis à fond !), aide-moi à trouver des mots sympas, juste chacun quelques mots qui, mis bout à bout, feront le tube de l’été et oui ce sera une oeuvre collective genre « We are the world », mais non on ne reversera pas les fonds à une oeuvre caritative et oui bien sûr on partagera le blé, bande de vautours !

32

Épilation au laser des demi-jambes : mon avis

Amis lecteurs, vous êtes, of course les Bienvenus ; je demande juste à mes ex-amants de bien vouloir fermer les yeux sur ce qui va suivre, d’occulter ce pan obscur de ma vie, sous peine de voir ma glamouritude attaquée de plein fouet à tout jamais et que je pense que je vais avoir du mal à redorer mon blason après tout ce qui va être dit sur le bulbe pileux ci-après. Ça c’est fait.

Donc, oui j’ai sauté le pas en Février, j’ai tenté l’épilation au laser pour les demi-jambes chez le docteur H., ma généraliste en qui j’ai toute confiance depuis que j’ai vu dépasser de la poche de sa blouse blanche, un paquet de Marlboro Light. En effet, à qui confier ses poils sereinement si ce n’est à quelqu’un d’humain, qui possède les mêmes faiblesses que vous… Ne vous méprenez-pas sur ma pilosité, hein ?

C’est juste qu’à un moment de ma vie, j’en ai eu un peu ras le bol de jongler entre les repousses de poils jamais coordonnées et les rendez-vous à l’arrache chez la Sultane de Saba, célèbre institut de Bôôté de Paris, où ça coûte le double que dans un institut lambda, mais t’as un thé à la menthe offert gracieusement quand t’arrives donc t’as l’impression d’être Isabelle Adjani tous les jours (enfin avant quand elle avait 25 ans pour de vrai).

Le docteur H. me donne toutes les infos, du genre ça coûte 250 € la séance et faut compter 8 séances. « Ah ouais quand même » j’ai dit. « Ben oui », elle a répondu. J’ai vite fait un rapide calcul dans ma tête en me disant que si j’en faisais 6 au lieu de 8 (becauz’ le Docteur H. cherche toujours à arnaquer un peu ses clientes qu’elle croit toutes friquées vu que son cab’ est à l’Etoile), ça allait me coûter 1 500 €, soit 6,25 années d’épilations chez la Sultane , donc ça valait vachement le coup (sic). Donc, le docteur H. me donne rendez-vous un samedi matin de février, pour m’alléger de 250 € et pour me torturer (sauf que le blé j’étais prête, la torture, un peu moins), elle me colle des lunettes genre que tu mets pour faire des UV et me dit « on y va ? ça picote un peu hein ! »

Autant vous dire que je ne suis pas une mauviette à la base, mais qu’au bout de 30 secondes, je lui ai dit quand même « Euh, Docteur H. je pense que ça ne va pas être possible là… » « Vous voulez faire une pause ? » « Oui si tu n’arrêtes pas tout de suite, je t’arrache les globes oculaires avec mes stilettos grande malade ». Voilà, donc, oui, ça fait super mal, je ne veux pas vous mentir. Après tu passes tout l’aprè’m à te mettre des couches de Biafine de 15 cm d’épaisseur sur les jambes à peu près toutes les 10 minutes, MAIS, 7 semaines après y’avait tellement pas de repousse que j’ai appelé le Docteur H. pour lui dire : « Dites, Docteur c’est pas normal, ça repousse pas, faudrait voir à annuler le 2è RDV, non ? » « Mais c’est un peu le but que ça ne repousse pas » me répond t’elle… (pas con en même temps le Docteur H.)

J’ai rendez-vous jeudi midi pour la 2ème séance de torture (10 semaines après the first one), sauf que j’ai pas réfléchis qu’après je dois retourner au bureau et que je vais devoir aller me biafiner aux toilettes des filles toutes les 10 mn et que donc vaudra mieux pas que je choisisse un skinny ce jour-là, sinon mon boss va croire que j’ai pris mon aprèm’…

Bon, je déconne, mais en vrai, je suis bluffée par le résultat et je crois bien que le Docteur H., ben c’est moi qui vais bien la niquer becauz je vais même pas en faire 6 de ses séances de tortures à ¼ du smic.

NDA : je vous prierais juste de ne pas copier la jolie photo qui illustre ce billet, car ce sont les jambes d’un collègue de bureau que vous pouvez apercevoir, et je ne suis pas sûre qu’il apprécie de voir sa pilosité pillée par des nuées de filles, fétichistes de surcroît. Merci pour lui.

NDA 2 : Si certaines d’entre vous ont des infos sur la suite des évènements, je suis preneuse. Pour une fois, et oui, Violette admet sa fragile connaissance de la chaîne de destruction massive du bulbe pileux.

41

Le truc chic et pas (très) cher – 3

Porter son Birkin, son Coco’s Bag ou son Motorcycle de façon élégante et racée, nous savons toutes le faire (enfin j’ose le croire).

Quid si ce n’est au creux du bras, à la saillie du coude, de façon nonchalante, même si j’avoue qu’à certains moment j’ai un peu l’air con avec ma main ballante, un peu comme dans les « Sous Doués » où ce pauvre Daniel Auteuil est obligé de casser le coude dès qu’il entend le mot « bleu », tout ça becauz’ cet enfoiré de Guy Marchand veut faire croire à la nearly fiancée de Daniel qu’il est gay, par un stratagème très recherché, tout ça a une classe folle, mais je m’égare et je me grille avec des références cinématographiques de haut vol.

Voilà, donc je disais, que oui, il faut absolument porter son « it bag» à la saillie du coude, sinon c’est vrai qu’il n’y a aucun intérêt à claquer 1 000 euros au bas mot si c’est pour que les gens ne voient qu’un bout de cuir niché entre votre sein et votre bras.
Si en plus, vous avez choisi un truc Prada où là ya carrément un gros rectangle métal affichant la marque au fronton du sac et que donc par conséquent vous avez du fric faut que ça se voit, vous avez d’autant plus intérêt à adopter cette technique.

Mais là où moi j’interviens, c’est que je vous demande si quand vous faites vos courses (de bouffe, j’entends, pas chez Colette), vous faites la même chose avec votre sac ED/AUCHAN/MONOP/CHAMPION & consorts ?
Ben non hein bande de cruches !?!

C’est ça le truc chic et pas cher de la semaine : porter son sac ED/AUCHAN/MONOP/CHAMPION & consorts au creux du bras, tout pareil que le Balenciaga.

Je sais, vous allez arguer que souvent, c’est super lourd et que déjà ça vrille les doigts, mais bon je répond qu’il faut souffrir pour être belle (et souffrir encore plus quand on est moche, j’imagine) et que, si vous suivez ce conseil, de toute façon, vous allez dégager une telle hypitude que vous ne finirez pas le chemin, à pied, toute seule, jusqu’à votre immeuble, car une foule de gentils Môsieurs va vite vous proposer de vous prêter main forte.

Le truc idéal (attention : double truc de la semaine, notez, notez) c’est d’acheter sur votre lieu de course habituel le sac en plastique payant (dans les
0,20 €) qui est souvent de bien plus belle qualité que les gratuits et en couleur en plus (le Champion à 0,69 € est canon mais bon c’est vrai ça peut grever le budget de la semaine).
Si vous êtes top radine et que vous optez pour les 8 sacs en plastique de merde, c’est sûr que pour le creux du bras, ça va pas être easy, easy…

Voilà, c’est top, non ?

30

Excuses pour pas faire le dépouillement au bureau de vote

Voilà, donc, voyez sûrement ce à quoi je fais allusion, non ?

Oui, c’est ça, c’est CE MOMENT où comme des êtres décérébrés, on répond invariablement « Non, je suis désolée, je ne peux pas ce soir » et où, au moment où nous finissons cette réplique digne d’un roman de Simone de Beauvoir, les hommes en gris se regardent d’un air entendu qui signifie en langage « assesseur » : pauvre fille, tu n’as aucun sens patriotique, la vérité, tu fais pitié…

C’est pas ça les mecs, mais juste passer la soirée électorale avec des coincés du c** qui ne boivent que du jus d’orange de chez ED, qui portent le pantalon façon Dick Rivers mais qui le font pas exprès eux, tout ça pour compter des billets encore plus moches que ceux du Monopoly, vous nous en voudrez pas, hein, mais on est pas ultra emballées…

C’est votre faute en plus.
Becauz’, à la base, votre métier il est plutôt classe même : veiller à la tenue d’élections véritablement démocratiques, ça en jette grave dans les dîners.
Non c’est juste votre mine de six feet under (en vrai, pas la série, où il y a plutôt du canon, là, par contre) et vos fringues qui font flipper. On vous l’impose ou bien ?

Je vous dis honnêtement, vous seriez un peu plus sexy, je ferai carrément l’impasse sur l’alcool, mais là non, ça va pas être possible de passer la soirée à « dépouiller » avec vous.
Et puis quel vilain mot pouahhh. Tu fais quoi ce soir ? Je dépouille ! Ah ouais tu te fais un trip rural à la ferme, bla bla bla.

Donc, non et donc, je vais vous donner les excuses d’enfer à invoquer devant les assesseurs qu’ils vont tellement être verts que vous allez repartir du bureau de vote comme des Princesses…

Commencer sa phrase par « J’aurais été ravie d’accomplir mon devoir de patriote, mais :

1) Vous avez du Ruinart au frigo ? Non ? Ah, je suis désolée mais je fais des allergies au contact du Nicolas Feuillate.

2) C’est payé combien de l’heure ? C’est le double les jours fériés normalement, non ?

3) Désolée, mais comme je suis journaliste politique, je suis en plateau dès 19h00, mais je peux vous faire un petit signe discret à la Télé pour vous donner des indices des tendances du soir.

4) Je sais pas… Vous sortez où après avec tes copains ? Pardon mais c’est en petite couronne ça non ? Navrée, je ne prends jamais le RER, c’est une question de principe !

5) Non mais là en fait, je ne vote pas, je suis anar, j’accompagne juste un copain qui vient poser des pétards un peu partout pour que vous fêtiez ça dignement ce soir.

6) Tu vois le mec sublime, avec le dos en V qu’on dirait Ian Thorpe , 20 cm derrière moi ? Ben c’est mon mec ! Si j’entends encore une seule fois le son de ta voix, je ne donne pas chère de ta peau d’assesseur.

7) Non, c’est naze, j’ai pas envie de me faire chier avec vous, c’est trop rare cette fête, je préfère picoler avec mes amis.

8) Non, je ne prends pas la pilule

Vous me direz lundi matin si ça a marché…

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