On m’a volé mon iPhone – assurance recommandée

vol d'iphone

Les copains de l’électronique, je voulais vous dire que j’ai vécu un drame insoutenable il y a une douzaine. On m’a volé un objet des nouvelles technologies. Ma came, comme dirait la princesse Carla de France. Mon Iphone.
Sûrement, vous vous dites à ce moment précis que je fais bien des manières pour pas grand chose.
Dans l’absolu, tu n’as pas tort. Mais dans l’Iphone, il y a presque toute ma vie, même si je ne peux pas encore y ranger mes vernis O.P.I. par couleur.

L’agression

Un matin morne comme la plaine, alors que je surfais de courriel en courriel dans le métro, ligne 8 côté beaux quartiers, un vilain monsieur a arraché mon téléphone tellement vite que je me suis retrouvée les mains en l’air, comme si la maîtresse en maillot de bain m’était apparue dans la grotte. Stupéfaction, air con, puis consternation devinrent les trois mamelles des 10 secondes suivantes.

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Skin Vivo de Biotherm, au Plancton Thermal : mon avis

Biotherm Skin Vivo

C’est promis la galerie, après ça je ne teste plus de crémerie pendant quelques mois, sinon mon étagère va craquer, ma peau va crier et mon heure d’arrivée au bureau va…jamais arriver.
Ca fait donc quelques jours que je teste la gamme Skin Vivo de Biotherm, au Plancton Thermal Pur. Késaco ? Un soin réversif anti-âge. C’est à dire que les gamines de 18 ans, vous n’en avez nullement besoin, sinon vous allez devoir retourner sur les bancs de la maternelle au niveau de la skin-apparence.

Il est un peu tôt pour que je puisse confirmer que mon ADN est sacrément bien défendu en l’espèce, mais je vous propose un tour d’horizon de la gamme, en 4 étapes (les garçons, vous pouvez reprendre la partie de rugby hebdomadaire dans la terre glaise).

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La révélation

vernis OPI essie

Tout à l’heure, en rentrant du travail, je me suis rendue compte que j’avais de la sinusite. Donc, j’ai pris ma fièvre, et voilà que le 38.2° s’est affiché, en verdict digital. Putain.

Si ça se trouve, j’ai jamais eu la grippe A l’autre fois, mais la B. Et là, je vais vraiment avoir la A. Donc ça fera deux grippes en 1 mois. Soit AB. Finalement, je vaux pas mieux qu’un rhésus, ou qu’un crayon à mine grasse. Honte.
Du coup, je me suis mise à délirer et dans mon élan est arrivée la révélation : les vernis O.P.I. vieillissent très mal, ils deviennent pâteux avec l’âge et le pinceau est relou des contours.
Donc, je ne peux plus les blairer, et je me vernis désormais à l’essie (surtout le 522 Sole Mate).

Finalement, quand je suis seule et que je veux rêver, je rêve que je te fais tout bas ma révélation. A deux syllabes près, entendons-nous bien…
Je reviens bientôt avec un billet sponsorisé. Et oui, il faut bien que jeunesse se passe. (N’importe quoi, l’autre)

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Restaurant Cabaret Secret Square Paris

Le secret square

Confinée à résidence pour cause de grippe lors de la soirée de lancement du Secret Square, vendu comme restaurant-cabaret aphrodisiaque, je ne me suis pas fait prier longtemps pour céder aux sirènes d’un dîner de rattrapage entre ladies, dans cet endroit hors du temps, comme on dit dans les romans de Charles Ingalls.
Certes, Charles Ingalls n’était pas écrivain mais bûcheron. En fait, c’est pour les besoins scénaristiques qu’on lui faisait couper du bois toute la journée et si ça se trouve, il aurait préféré écrire des livres. Mais bon, c’est Hollywood, quoi.

Que dire de cet endroit, si ce n’est que ses créateurs ont réussi à mélanger avec une dextérité fulgurante, le chic et le charme ? Si, on peut ajouter que ce lieu coquin a su éviter tous les pièges de la profession :

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Le travail du noir chez Pierre Soulages

Pierre Soulages

Les aminches, je suis en week-end chez ma mère (chance !). Comme vous le savez, à chaque fois j’en profite pour me cultiver un peu plus. Notamment, en dévorant Paris-Match. Je vais même jusqu’à lire ceux des semaines précédentes quand j’ai le temps, c’est dire si ma soif d’apprendre est grande.

Donc, là, je lis dans le Paris-Match « spécial Polanski » que Pierre Soulages (au Centre Pompidou jusqu’au 8 mars) est le plus grand peintre français vivant ! ? Attends, moi qui croyais que c’était Andy Warhol et ses portraits colorés qu’on trouve chez Ikéa, les bras m’en sont tombés.
Ca, ils sont fort dans la vulgarisation culturelle, chez Match.

Enfin, spécifiquement pour les lecteurs de ce magazine de l’intelligentsia, Monsieur Soulages nous explique un peu les secrets de son art, à nous autres, les néophytes picturaux. Ou les teubés du pinceau, si vous préférez.

Soulages est le chantre du « luminarisme », mouvement pictural qui s’intéresse aux reflets, au spectre, à la matière. Le noir est une couleur vivante, il le montre. C’est sûr, il faut être un brin initié, comme dans beaucoup d’autres choses, autrement on passe totalement à côté…

Il y a beaucoup de truqueurs et et d’opportunistes oisifs dans l’art contemporain, certes. Soulages, lui, est loin d’en être un. C’est un grand chercheur. (Mais bon, dans Paris Match, évidemment, la formule est un brin anachronique…)

peinture monopigmentaire

Ah, pardon…

Explication de texte :

Bien que n’utilisant qu’un seul pigment, Soulages a quand même travaillé sur la couleur, il a même recherché des couleurs différentes, bien que n’utilisant qu’un seul pigment (le noir en l’occurence), et c’est au travers de textures, des épaisseurs, des différents outils utilisés qu’il est arrivé à créer des couleurs et des toiles, à mon avis, fortes et profondes.

Bref c’est vrai que l’art moderne est souvent gâché par la préciosité et la prétention du discours qui va avec, c’est vrai que c’est à mille lieues des bouses prétentieuses, poseuses, vides et sans intérêt aucun, c’est vrai que c’est un marché aujourd’hui spéculatif (Koons, Hirst et consorts); mais mais c’est aussi plein d’oeuvre riches, forts, passionnantes, touchantes. perso je me suis pris quelques claques esthétiques. Et Soulages en fait vraiment partie.

Ses toiles sont fascinantes, il se dégage de ces noirs un force et un mystère…

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Les WC étaient fermés de l’extérieur

les vieux

Au travail, la dame qui nettoie les waters, elle a un de ces caractère, je te dis pas !
D’ailleurs, c’est pas moi qui le dis qui y’est, mais tout le monde l’appelle le Cerbère. Comme j’ai toujours séché le latin langue morte 3, je ne suis donc pas très douée en mythologie, alors je préfère me démarquer en la surnommant « la relou ». C’est un peu plus moderne, quoi.

La relou, elle fait tellement peur que tout le monde fayotte avec elle. Moi y compris. C’est débile, parce qu’elle va pas nous taper à coups de serpillière, mais on est là comme des morveuses devant elle. L’autorité naturelle du trône, en somme.
Les premiers jours de mon travail, un matin, elle avait pas entendu que j’y disais « bonjour », ah ben t’aurais vu le pataquès.
« Pour qui elle se prend, la nouvelle, à pas saluer les gens !« , elle gueulait dans les vécés.
« C’est pas de ma faute si vous êtes sourdingue« , j’avais rétorqué.

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