Les mains sales

Le homard et le Meursault

Au réveillon, j’ai vaguement halluciné sur l’hygiène de mon homard, je te dis pas.
« Dis donc« , j’ai fait à mon homard, « Depuis quand on ne se lave plus les mains avant de passer à table, toi ?! »
« Pardon« , il a répondu tout penaud, « Mais j’ai des problèmes de calcium en ce moment, c’est pour ça que j’ai des tâches blanches sur les pinces« .

J’étais un peu gênée de l’avoir grondé pour si peu de choses dans le fond, surtout que moi aussi, récemment, j’avais la même pathologie sur le majeur gauche. Ce qui m’a d’ailleurs empêchée de faire des doigts pendant de nombreuses semaines.

Du coup, comme c’était l’esprit de Noël, je me suis confondue en excuses et je l’ai autorisé à faire sa petite toilette dans mon verre de Meursault avant de le bouffer.
Je veux dire, je suis pas si méchante, quoi.

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Renne de coeur

les rennes

le renne fatigué

Les copains, ce n’est pas sans émotion que je viens vous claquer la traditionnelle bise festive. Sauf que je peux pas vous coller le poème que j’avais écrit exprès pour, j’ai un renne qui fait la sieste sur le clavier informatique.
Je préfère ne pas le réveiller. Il est prévu qu’il fasse un spectacle avec son frère ce soir pour accueillir Père No, sur mes cheveux. Ca fait des semaines qu’ils répètent leur choré ; je peux pas leur faire ça.

Je m’en vais donc comme une preppy-conne, avec mon serre-tête de wineuse… Mais je vous aime, hein, allez pas croire.

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Poppy, Mouse & Palm Springs

vernis american apparelvernis à ongles american apparel

Dis, les mangoustes, même pas je savais que American Apparel ils faisaient dans le vernis right now ?! Je le confesse, contrairement à la légende blogosphérique qui voudrait que je sois pointue de l’onglerie, je pèche grave dans ce secteur depuis de nombreux jours. Honte.
Voire, j’ai la base incolore qui s’effrite. Pire, mon majeur gauche joue au millefeuille pour cause de dédoublement dépressif. En bref, mes ongles sont aussi rigolos que moi en cette fin d’année où les jingles ne sont pas toujours très belles…

« Ca peut plus durer ce laisser-aller« , me sermonne Brian inlassablement.
« Ta gueule !« , je lui réponds.

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Mes cheveux sentent le graillon

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Je n’ai jamais vu aussi peu de gens à Paris ce matin : sur la route et dans les bureaux. Heureusement que je suis là pour assurer le service minimum, pas comme tous ces RER qui font rien qu’à pas rouler.
En plus, vous noterez l’exploit que représente ma présence en ligne ce matin, puisque hier soir j’ai célébré un pré-Noël fait de chapon fumant (mes cheveux s’en souviennent encore – le parfum graisseux de ce poulet sans couilles est assez tenace) et de bûche by Lenôtre.

Du coup, je me dis que ça doit être aussi désert dans la vraie vie que sur l’informatique, donc je vous colle des fakes de couvertures que mon pote Imposture s’est amusé à réaliser ce week-end. J’avoue ma préférence concernant « Les astuces pour pencher la tête« …

La suite … « Mes cheveux sentent le graillon »

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Un canard dans le café

mannequin Club Omotenashi

Les pains de mie, c’était pour vous dire que mercredi soir, j’étais invitée par Shiseido à une sauterie blogosphérique. C’était si chouette que j’en parle ici alors que, d’habitude, les séminaires entre consoeurs me donnent souvent envie de devenir pédé.
Faut dire que je suis dans un tel état de nerfs en ce moment qu’un bain de japoniaises sis sur une des avenues les plus chères de Paris, y’a rien de tel pour me calmer le burnout imminent.

Bref, j’ai mangé des éponges, des rouges à lèvres et aussi les petits embouts en mousse des applicateurs pour les fards à paupières que j’ai confondus avec les morilles. Je crois que j’ai encore perdu des dioptries, moi, c’est pas possible autrement d’être si sotte.

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