Ma vie en l’air : récit d’un voyage en avion

Air Méditerranée

Salut les amis, j’ai super oublié de vous parler de ce voyage en avion complètement surréaliste de quand je suis allée à Dakar l’autre jour. C’est à dire que Air Méditerranée est la compagnie à éviter à tout jamais, vous allez voir leur level de nullerie.

Donc, pour l’aller, on a dû se lever à 4h du matin avec la Manou, afin de poireauter des plombes à Roissy avant de s’envoler dans le gros oiseau de métal sur le coup des 8h. C’est vous dire qu’on était déjà bien affamées à peine le cul posé dans la carlingue, les tartines complètement digérées depuis des lustres.

C’est pas qu’on est des ventres à pattes, mais limite (surtout elle, en fait). En réalité, comme je n’ai plus peur en avion depuis que je m’inquiète pour mes oreilles qui dépressurisent pas bien, j’avais pas tellement remarqué que le petit dej tardait un peu. Je veux dire c’est Manou qui s’occupait du catering, je peux pas être partout.

Donc, moi je me concentrais sur toutes les astuces qu’on me donne depuis des années sans que rien n’y fasse : se boucher le nez en soufflant, bailler, sucer des bonbecs, mâcher son chewing-gum comme une cagole, faire le poirier en lançant un boomerang dans le sens inverse des aiguilles d’une Jaeger, et toutes les conneries du genre.

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Max mon amour

Les copains, c’est pour vous faire part d’un profond désarroi que je vous écris aujourd’hui. Figure-toi que samedi dernier, je suis entrée chez Spree à Abbesses comme de par hasard. Comme si mes pieds marchaient à la place de mon cerveau et me dirigeaient malgré moi vers cet antre de la perdition du découvert non autorisé.
Ah non, tu ne connais pas Spree ? (T’es naze, je te jure)

Alors Spree, dans le texte, c’est une sorte de boutique galerie avec une sélection pointue de designers et de moderies chères. Dans les faits, c’est le magasin des bobos riches du quartier. Ouais, ceux qui se trimballent avec la poussette 3 roues de Quinny à 600 boules, avec les sacs Kooples/Sandro/EtVous négligemment accrochés à la poignée. Ils sont rigolos tous ces gens.

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Tutu et cuir : Confusion des genres

Tiens, ça fait bien longtemps qu’on ne s’est pas regardé le nombril blogosphérique par ici, les amis. Toutes mes confuses par avance aux (chanceuses) lectrices qui ne parcourent que deux ou trois blogs par jour, et qui grand bien leur fasse ne font pas partie du sérail de la nano-célébrité 2.0.
Mais c’est que des fois, avec Brian, on a des grandes réflexions sur les journaux Internet. On en cause au coin de la cheminée qui diffusent des fausses flammes colorées sur son manteau digital. On est des gens philosophes, tous les deux, c’est pas trop de notre faute.

Donc, depuis un moment, on lit ça et là sur des blogs féminins (souvent dans les commentaires de billets ou par-delà des forums de désoeuvrées qui font rien qu’à décortiquer chaque mot d’un post donné), que les temps ont bien changé, que la fraîcheur d’antan n’y est plus, que les blogueuses moderie sont achetées par les marques, couvertes de cadeaux, d’argent, de gloire et d’articles de presse, n’en jetez plus car pleine est la coupe…
En gros, certaines sont nostalgiques des fameuses « têtes coupées » des années d’insouciance 0.0

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Euh…

 

Au secours ?

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L’archivage et la numérisation des documents

Les copains, il y a un truc qui me stresse grave dans la vie (à part le fait d’être détenue par les FARC sans mon Dreyfuss), c’est la paperasserie administrative. C’est simple, tu me demandes d’appeler l’URSSAF et je fais un malaise vagal. Vous me priez d’envoyer sous 48h mon attestation de responsabilité civile et je vomis ma douleur sur l’autel de la panique.

Le pire, c’est que je suis pourtant assez rangée comme jeune fille. Je veux dire, l’organisation c’est mon dada : t’as qu’à voir que je possède encore mes relevés Bouygues Telecom de 1997. On sait jamais, des fois que Martin me demanderait des comptes…
Je sais que ce n’est pas très glamour comme attitude, et que c’est beaucoup plus trendy-négligé de clamer sa désorganisation et son jemenfoutisme du classement sur twitter, mais c’est ainsi.
Je suis un être humain après tout.

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R.I.P. Blake Carrington

Misère, malheur et malédiction ! Le week-end à Pascal est bien endeuillé puisque la terrible nouvelle est tombée hier soir : Blake Carrington n’est plus.

Depuis, je suis tourmentée. N’est-ce point là un ultime coup bas de son ex-femme Alexis ? Comment est-ce donc possible que cet homme au parfait brushing grisonnant et à l’insolente fortune ait pu nous quitter, nous autres, fans de la première heure ?
Faut dire que j’ai jamais été trop Dallas de l’attitude, vous le savez je ne suis guère portée sur les histoires des provinciaux. Par contre, les épaulettes, les diamants, le capitalisme exacerbé et les fils pédés, ça m’a toujours parlé.

C’est donc avec fascination (et accessoirement mon pyjama en éponge) que je regardais chaque semaine les aventures des bling-people sur le canapé familial. Ma mère recopiait à la perfection le brush’ de Linda Evans et on se mettait à danser sur Square rooms d’Al Corley comme des grandes chauve-souris, grâce à nos manches de l’époque. C’était chouette.

Afin de rendre hommage à Blake, j’ai donc décidé de passer tout le Pâques avec mon bustier pailleté de l’époque. Ah ça, c’est sûr, les cloches risquent pas de me louper…

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