Ma mère elle m’a toujours dit « Violette, faut impérativement acheter ton brin de muguet chaque 1er mai, sinon la poisse s’abattra sur toi pour les 8 prochains mois de l’année ! »
« Ouais, ouais.« , je faisais.
Il n’empêche que, depuis que je suis grande, je suis revenue sur mon jugement de rebelle des traditions et que j’y pense une fois tous les trois ans à peu près. Ce qui est déjà pas si mal.
C’est Cyclamen, mon Filofax vivant, qui m’a rappelé hier matin de ne point oublier le porte-bonheur : « C’est quand qu’on va acheter le colza ?« , elle a demandé. (?!)
Certes, elle s’emmêle un peu les crayons au niveau de la terminologie florale, mais l’intention y était. C’est donc remplies d’émotion et le coeur battant la chamade que nous sommes parties sur les trottoirs parisiens envahis de vendeurs de clochettes.
Faut bien s’occuper les week-ends où on nous colle deux dimanches d’affilée.
Quand je vois la gueule de mon muguet ce matin, je me dis que 2010 va encore être une année assez compliquée.