Aujourd’hui, fini de golri par ici, voilà de quoi réjouir l’une d’entre vous.
Mon collègue du travail dit souvent que les seules fois où mon poste téléphonique résonne c’est quand la gonze de l’accueil m’annonce qu’il y a un colis pour moi au rez-de-chaussée. Les collègues du travail sont souvent sournois et c’est ainsi qu’hier, quand la gonze de l’accueil m’a donné un paquet contenant les 3 eaux fraîches de Caudalie, j’ai immédiatement pensé au public Internet. N’y voyez surtout pas un quelconque élan altruiste ; c’est juste que les étagères de ma salle de bains sont en phase terminale.
Ouèche les gros, c’est Brian. Je sait que ça va vous paraisser abracadabratantesque cette histoire mais croyé bien que je suis le premier surprit par ces evenements.
Figurer vous que l’autre jour j’aie recu un cou de fil d’un monsieur qui parlais en anglais, comme je ne comprenait rien j’ai passé le telephone à mon cousin jean claude J4 (le parrain a nounouille) qui parle l’anglais fluence car il est stilistique dans le monde entier. Et jean claude m’a traduis.
C’etait le palait impériale d’angleterre qui apelait et qui disait que comme je suis le sosie du prince harri de l’angleterre et bien ils aimerais que je soye doublure de harri pendant les repetition du mariage de william (le frère à Harri) et de Kate (la futur femme a William).
Les copains, sachez-le, il n’y a pas plus « cliché » qu’un parisien. Malgré sa furieuse volonté de se détacher du commun des français (i.e. le provincial), le parisien colorie sa vie couleur carte postale.
Il a beau se gausser des images d’Epinal aperçues dans les séries US pour filles (le manège en bois, la baguette, Montmartre…), ses week-ends auraient inspiré Toulouse-Lautrec si ce dernier ne nous avait pas quittés prématurément d’un abus de tise ; mélanger absinthe et le cognac c’est original, c’est vrai.
– Dès le printemps, le parisien envahit la terrasse la plus proche quitte à déjeuner sur les genoux de son voisin de micro-table : le parisien se fout de la proximité, du moment qu’il affiche un hâle de cagole cannoise sitôt les cloches de Pâques passées.
La suite … « La définition du bobo parisien : Paris pas d’âme »
Alors quoi de neuf, gens internautes ?
Vous allez voir, c’est pas vraiment la Californie. Dans ce billet, vous ne trouverez pas de blondes siliconées, ni de surfeurs aux muscles si bandés que votre souffle se fait court, vos yeux se révulsent, votre corps se dilate non non, rien de tout ça. Ce sont juste quelques derniers bidules venus envahir penderies, étagères et cornes de Mireille.
La galère niveau optimisation de l’espace, en somme. Ou parfait étalage de consumérisme, ça dépend de quel étage on regarde tout ça.
En tous cas, rien qui ne puisse provoquer l’hyperventilation, je vous rassure. Vous ne partirez pas du bureau en ambulance et vous finirez bien ce putain de Powerpoint demandé par N+23 qui ne le regardera même pas. Le travail, c’est pas drôle.
Alors c’est ça ? Suffit-il que je consigne mes peines sur ce blog pour que les choses se résolvassent comme de par enchantement (Brian m’a aidée pour rédiger cette phrase assez complexe – désormais, il dort avec le Bescherelle en oreiller) ? Si c’est comme ça je demande la suppression de l’impôt sur le revenu, l’interdiction de la migraine ophtalmique et la prohibition de la bière sans alcool.
Hier, alors que nous fêtions l’anniversaire de Cyclamen, une convive arriva les bras chargés de « Mr. » et de « Mme » ; vous savez ces livres-nains remplis de petits monsieurs et de petites madames rigolos. Les copains, ce fut la révélation. Oublié le coussin Hello Kitty qui faisait baver d’envie toutes les petites niaises agglutinées dans mon salon ; exit les colliers et autres maquillages synthétiques et allergènes pour faire grande. Elle n’avait d’yeux que pour la littérature. J’ai retenu mon souffle, n’osant espérer un miracle.
Amies de la cellulite, sachez qu’il y a quelques années de ça, quand fleurissait le printemps et les magazines qui culpabilisent la silhouette, j’étais très friande des gels censés lutter contre ce fléau féminin.
Rassurez-vous, je n’ai jamais trouvé que ces produits marketés pré-congés payés possédaient les pouvoirs magiques que la rédactrice beauté n’avait de cesse de vanter. Mais savoir que la presse beauty était corrompue ne m’empêchait pas de compulser les gels, au joli mois de mai.
Et puis j’ai arrêté. Et j’ai fait du Cellu M6 LPG. Mais, on ne fera jamais mieux que le sport n’est-il point ? Comment ça je ne fais pas de sport non plus ?
Ainsi, récemment Vichy m’a demandé de tester « Aqua Destock », un soin amincissant + anti-eau spécialement destiné aux cellulites aqueuses i.e. celles déclenchées par le manque d’activité physique (tiens, comme on se retrouve) et la mauvaise circulation. Et qui se paye un joli bleu dès qu’on la touche à peine (c’est Violette – blogueuse affluence) ?
Donc, c’est avec la rigueur blogosphérique qui me caractérise que j’ai commencé à appliquer consciencieusement l’Aqua Destock matin et soir depuis le 18 avril dernier, soit 18 jours exactement. Sous le soleil, on déchire en calcul mental.